Les délires d'Akakia

mardi, juin 30, 2020

Le règne des idiots !


LE RÈGNE DES IDIOTS !

Saccage du monument de Dollard des Ormeaux, à Montréal. Demandez aux idiots qui ont fait ça, qui était Adam Dollard des Ormeaux, et il vont vous montrer un billlet de dix dollars ! Ils croient que dans notre jeunesse, nous célébrions la fête du dollar. Aussi con que ça ! Ils ne savent strictement rien de leur histoire et c’est pour ça qu’ils détestent tout ce qui y réfère. C’est voulu par l’ONU et leurs suppôts de gouvernements qui, comme celui de Trudeau, se vante d’être à la tête du premier pays au monde sans nation, sans culture propre et sans conscience nationale.

Pour l’ONU et ceux qui, comme la Chine, tirent les ficelles, la connaissance de l’histoire mène à l’amour de la patrie et à la défense de la nation qui requiert d’être libre d’elle-même. Et ils ont compris que sans la connaissance de l’histoire, il n’y a plus de nation qui tienne, mais seulement des individus sur un territoire donné qui ne demandent qu’à se soumettre. On oublie que l’histoire réfère uniquement à des groupements humains réunis par une conscience. Sans histoire, il n’y a pas de conscience. Et de cette conscience qui mène à la liberté des peuples , ils n’en veulent surtout pas. Alors ils ont fait ce qu’il fallait pour l’évacuer de la tête des jeunes qui n’y comprennent plus rien et détruisent tout ce qui y réfère, tout ce qui peut leur rappeler leur ignorance absolue...

Akakia

lundi, juin 29, 2020

Il faut abolir le défilé de la fierté Gay !


Il faut abolir le défilé de la Fierté Gay. C’est discriminatoire à l’égard des hétérosexuels, des gens non binaires de ceux et celles qui ne sont pas trans, des hommes qui n’aiment pas les culottes de cuir et d’être pris en laisse, et de ceux qui n’aiment pas les balounes, de ceux qui votent à droite et qui vont voter Trump aux States et Conservateur au Canada. Ce défilé est discriminatoire, car il déteste le noir et le blanc. Allez, à terre le drapeau de la FG ! WOuch! WOuch !

Si j’ai le droit de dire que j’aime, j’ai également le droit de dire que je n’aime pas.

Akakia

dimanche, juin 28, 2020

Le bon côté de Covid-19


J’ai finalement pu trouver un bon côté de l’épidémie de Covid-19 et du confinement. On n’aura pas se farcir l’horrible défilé de la Fierté Gay et Justin Trudeau pour nous faire honte encore une fois.😁

Je devrais être puni pour deux semaines par censure Facebook, car j’ai osé parler contre le défilé de la FG ! N’oubliez pas de venir me voir sur mon blogue Les délires d’Akakia.

Akakia

jeudi, juin 25, 2020

Fête de la Saint-Jean. Le triomphe du multiculturalisme. Nous avons été évincés de notre propre fête par les immigrants


Un peuple, pour exister, doit disposer de deux prérogatives : pouvoir inclure et exclure. Or, ce que j’ai vu de la fête de la Saint-Jean, hier, c’est que nous, Québécois de souche, nous Canadiens français et Metis, nous ne disposons plus ni de l’une ni de l’autre. On nous a dépouillés de tous nos pouvoirs et ce qui devait arriver est arrivé hier : on nous a exclus totalement de notre propre fête nationale. 

Nous avons été non seulement trahis mais foulés au pied comme des pestiférés et des non-droits. Nous sommes devenus des immigrants nongrata dans le pays de nos grands-pères et de nos grands-mères. Il ne me reste que la colère des mots pour m’exprimer.

Akakia

Gabrielle Bouchard démissionne de la FFQ. La connerie n'a ni sexe ni genre, qu'on se le dise


LA TRANSSEXUALITÉ, UN PHÉNOMÈNE HUMAIN VIEUX COMME LE MONDE !

On fait beaucoup de cas de la démission de Madame Gabrielle Bouchard, comme présidente du mouvement féministe québécois. Même Mathieu-Bock Côté, s’en permet une ce matin. En ce qui me concerne, il a perdu une fichue bonne occasion de se la fermer à ce sujet. Manifestement, ce coup de pied de l’âne prouve qu’il ne sait pas ce qu’il dit quand il en parle. Son propos transpire le mépris ! Et ce qui me met en rogne, c’est qu’il met tous les cas dans le même panier. Madame Gabrielle Bouchard est un cas. Pas le mien ni celui des autres femmes et hommes trans.

Je lui reconnais le droit de penser ce qu’il veut à ce propos, car je sais qu’il ne peut comprendre. Mais quand on ne sait pas de quoi on parle, on évite de blesser ceux et celles qui vivent cela. Surtout les trans de ma génération, les 50 ans et plus. Nous avons emmagasiné une indicible souffrance au cours de nos vies à cause des tabous, de la religion et des préjugés. Le commentaire de Côté, ne fait que perpétuer cela. La transsexualité fait partie de la condition humaine. Dans certains pays où la religion est reine, on les tue ; dans les autres on les emprisonne. Toutes les sociétés humaines, à travers les âges, ont été confrontées à cette réalité. Chacune a réagi à sa façon et les Indiens d’Amérique avec une grande ouverture. Chez les Indiens des Plaines, il y avait même une fête pour elles et eux, car elles occupaient une place importante au sein du groupe. Leur apport à la société était apprécié et incontournable. On ne fait que commencer à s’y ouvrir et la société ne retournera plus jamais en arrière à ce sujet. Autant vous y faire !

Pour l’ex-présidente  du mouvement féministe québécois, ce que je lui reproche c’est son discours de bottine ; pas le fait qu’elle ait occupée cette fonction. Pour moi, le mouvement féministe a débarqué de ses pompes depuis longtemps et ça n’a rien à voir avec Madame Bouchard. Il était déjà agonisant quand cette dernière en a pris la présidence. Maintenant, il est mort et il ne peut s’en prendre qu’à lui...

Akakia

mercredi, juin 24, 2020

Une fête de la Saint-Jean sous le signe de la conformité

On dirait qu’ils ont copié les affiches de la révolution culturelle sous Mao et qu’ils ont simplement changé la couleur du drapeau. Ce n'est plus la fête de la Saint-Jean, mais la Fête de la Diversité culturelle...

UNE FÊTE DE LA SAINT-JEAN SOUS LE SIGNE DE LA CONFORMITÉ. MERCI POUR MOI !

Sur sa page Facebook, l’ex-animatrice de Radio-Canisse, Doris Larouche, dit qu’elle a assisté, hier, au plus beau spectacle de la Saint-Jean depuis des années. Mais elle reproche le fait que plusieurs interprètes ont changé des versions pour ne pas déplaire. Elle s’insurge à juste titre qu’on ait « dénaturé » la chanson de Plume Latraverse quand il dit : « Ceux qui sont en tabarnak, ils viendront nous voir à l’entracte », et de l’avoir remplacée par « Pis ceux qui sont pas contents, ils viendront nous voir à l’entracte ». Elle a raison d’être en « Tabarnak », mais comment fait-elle pour dire que c’est l’un des meilleurs spectacles de la Saint-Jean qu’elle a vu, alors qu’elle rechigne du fait que  plusieurs autres artistes ont vu également leurs textes dénaturés ?!

C’est le temps de la rectitude. Tout le monde entre dans le rang. Les artistes ont perdu le courage qui fait d’eux des êtres à part ; ils courent après les cachets, le succès et la reconnaissance. Ce sont des interprètes qui trahissent les œuvres des auteurs vrais qu’ils prétendent honorer en les chantant. Si j’étais Plume, je me sentirais plumé, et je serais en « Tabarnak » ! A ce prix, et en ce qui me concerne, comme historienne qui écrit différemment de ce qu’on voudrait m’imposer comme normes, je préfère qu’on continue de me marginaliser !

On a peur de tout, on censure tout, on casse les statues. On a même changé le p’tit Prince de Saint-Exupery en p’tite princesse pour faire plaisir aux maîtres du présent. On tue les œuvres des grands créateurs pour les mettre aux valeurs du jour. Mais seulement quand ça fait notre affaire. On est en train de tuer tout ce qui nous a construit et a fait ce que nous sommes. On est devenu lâches ! Un artiste qui ne se rebelle pas contre la conformité, n’est pas un artiste ; c’est un profiteur, un esprit soumis.

Hier, j’écoutais a Radio-Canada, Denis Laferrière. Je ne le savais pas si brillant. Il m’a épatée quand il a reproché aux écrivains de notre temps (faut-il que je dise écrivaine aussi ?!) de tous écrire de la même façon. Grand Dieu du ciel bleu que c’est vrai ! Ils vont tous selon un même modèle d’écriture et ne veulent prendre aucun risque. Les éditeurs vont tous en ce sens. Si tu as le malheur de sortir de la norme, l’éditeur te demande de t’ajuster, et là il dénature ton œuvre. J’ai refusé de jouer ce jeu à plusieurs reprises, et j’ai préféré ne pas être publiée par eux. C’est pour cette raison que je publie depuis longtemps à compte d’auteur. Je reste moi-même, j’assume mes imperfections. D’ailleurs, l’imperfection, la différence, l’outrage à la mode du temps, c’est ce qui fait une œuvre, c’est ce qui fait avancer. Transgresser l’ordre établi, sortir du cadre, c’est ce qui fait l’œuvre.

Tout compte fait, je préfère de beaucoup la Saint-Jean de 1968, où on fessait à bout de bras dans le système et où on s’éclatait comme des fous sans se soucier de ce qu’on allait dire de nous le lendemain. Nous étions Nous ! Regardez le jeu de photos : celle en couleur est l’affiche publicitaire de cette année ; on dirait qu’ils ont copié les affiches de la révolution culturelle sous Mao et qu’ils ont simplement changé la couleur du drapeau. Et regardez les deux autres ; c’était à la Saint-Jean de 1968. Je préfère vraiment la version à l’ancienne, où on était Nous et Libres. C’était l’époque de Plume, de Bourgault et de la Liberté...

Akakia



samedi, juin 20, 2020

Extrême droite, désinformation, fake knews et théorie du complot


Qu’ont en commun l’extrême droite, la désinformation, la théorie du complot, fake news et Trump, ce salaud ce gros porc qui déteste Trudeau (ça adonne bien, dans ce dernier cas, moi aussi !) ?  La question est posée ce matin dans le Journal de Montréal qui y met le paquet je vous assure pour nous convaincre qu’on voit tout croche et qu’on fornique avec l’extrême droite sitôt qu’on n’est pas du bon bord ! Et la réponse donnée, moulue, digérée et  bien ficelée dans l’amoncellement des articles qui, en fait, ne forme qu’un corpus, je vous le donne en mille : c’est la même chose ! Oh là là ! On a droit à un concert d’éloges sans fausse note sur les grands médias. Une chance qu’on les a pour nous dire la vérité !

Et pour nous convaincre le journal y va d’une belle confrontation de points de vue entre deux personnes dont la crédibilité ne doit pas poser de doute. Selon Mme Michelle Stewart, professeur à l’UQAM,  « À force de semer la confusion et la panique dans l’esprit des gens, un jour ou l’autre quelqu’un va passer à l’action. » Et pour étayer ses preuves, Mme Stewart s’en prend à M. Paul Héroux, qui soutient l’idée que tous les scientifiques qui disent craindre des effets néfastes des ondes cellulaires sur notre santé sont comme les agences sanitaires « infiltrés et financés » par l’industrie des télécommunications. Autrement dit, des agents propagateurs de la théorie du complot.

Bon, jusqu’ici tout va. Ou presque ! Je ne connais pas Mme Stewart ni M. Héroux. À vrai dire, c’est la première fois que leurs noms attirent mon attention. Et sur la question des ondes cellulaires sur la santé, n’étant pas scientifique, je ne sais pas quoi en penser, quoi que je me dis que si c’était vrai on est mal barré. M. Héroux, Doctorant en physique diverse avec formation en médecine et en biologie a tout de même de quoi inspirer sur la question. De 1977 a 1987, il a occupé la haute fonction à l’Institut de recherche d’Hydro-Quebec où il s’est concentré sur les lignes à hautes tensions. Et depuis 1987, il est professeur attaché au département d’épidémiologie, biostatique de l’Universite McGill. Quand même pas mal pour un illuminé à qui Mme Stewart reproche d’inspirer les adeptes de la théorie du complot, les activistes qui font sauter des pilonnes 5G, qui répandent de fausses nouvelles et qui sont évidemment de droite.

Et qu’a-t-on pris dans le dossier pour critiquer l’influence « néfaste » de M. Héroux ? Une professeure à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), « Faculté des communications. Département de communication sociale et publique. Intérêts de recherche. Communication politique et réseaux » ... Ouah ! On me dirait qu’elle est de gauche, que ça ne ferait pas une surprise pour moi ! Surtout à l’UQAM, l’incubateur de la gauche québécoise.

Vous imaginez, pour contester l’influence d’un scientifique expérimenté qui sait de quoi il parle, on n’a pas pris un scientifique avec des équivalences qui auraient pu nuancer les conclusions de son collègue, mais une spécialiste en communications. Une totale ignorante sur la question des ondes, mais une spécialiste qui explique dans ses cours comment on fait pour agir avec les grands médias afin de conduire le troupeau. Cherchez l’erreur !

Vous savez quoi. Je crois que je vais commencer à m’inquiéter des effets négatifs des ondes cellulaires sur ma santé...

Akakia

vendredi, juin 19, 2020

Le nouvel Empire planétaire

Un camp de concentration politique, en Chine, voilà le modèle qu’on nous propose via l’ONU, nos médias et nos gouvernements d’incapables qui sont en train de lui ouvrir toute grande la porte.

C’est quand même assez extraordinaire ! Ça va tellement vite qu’on a de la difficulté à suivre tout ce qui se passe jour après jour. Si on vit une journée à la fois et que le lendemain tout ce que nous avons vu et entendu la veille s’éteint dans notre mémoire, on ne voit pas grand chose. Mais si on aligne les faits divers d’une semaine, on voit tout à coup une ombre se dessiner. Celle d’un changement profond qui ne fera pas que des gagnants. Ce qui était adulé et perçu comme un plus hier, devient aujourd’hui le lieu d’un saccage public.

Apparition d’un virus créé en laboratoire et qui dérègle toutes les sociétés de la planète. Des villes de 40 millions d’habitants sont mises sous séquestre. La planète est confinée. Plus d’avions dans le ciel. Toutes les frontières fermées. En Espagne on emprisonne des députés séparatistes élus démocratiquement. Aux États-Unis, les policiers qui tirent à vue sont subitement devenus les vecteurs d’une haine qui se déchaîne officiellement pour combattre le racisme, mais qui, en fait, devient un exutoire pour tout ceux et celles qui en appellent au changement. Mais quel changement ? À Seattle, un quartier est séquestré par des manifestants armés et ils demandent de se séparer des États-Unis.

Ce matin, nous apprenons que l’Australie vient de subir une  cyberattaque d’un « acteur étatique ». Et ça n’arrête pas. Pensez-y un peu c’est quand même pas rien, on a réussi à mettre 7 milliards de personnes en confinement pendant plus de quatre mois, la plus grande prison à ciel ouvert de tous les temps ! C’est gros ce qui se passe. Ça dépasse l’imagination ! Les pays, quels qu’ils soient sont devenus le théâtre où tout un chacun qui a été élu se met à jouer au dictateur, comme au Canada sous Justin qui est devenu le Parlement à lui seul. Le pouvoir absolu. Et pendant ce temps-là, la Chine se présente comme le sauveur du monde !!! Ouf !

Ah oui, parce que je n’ai fait que sortir de la journée et que j’ai aligné tous ces faits divers réels qui se sont produits en moins d’un an, on va me classer dans le lot des membres de la secte de la théorie du complot, la manière qu’ils ont pour nous traiter de dérangés.

Akakia

mardi, juin 16, 2020

Pauvre Colbert !

PAUVRE COLBERT

Déboulonner la statue de Colbert, pour son soi-disant racisme en raison de son fameux code noir, c’est choisir entre l’ignorance ou la malhonnêteté intellectuelle des requérants. D’abord, il faudrait questionner l’époque, les pourquoi et les comment, et ensuite regarder un peu plus intensément la vie de cet homme puissant qui fut, en son temps, l’homme fort sous Louis XIV.

Les gens qui réclament sa mise à mort publique ne le disent pas, mais en Nouvelle-France Colbert fut celui qui donna de la force à la politique du mariage entre Français et Amérindiennes de façon « à ne faire plus qu’un peuple » (dixit Colbert). Difficile d’avoir plus ouvert que cet homme, à l’époque, envers les gens de couleur. Il me faut nous rappeler, que c’est un peu grâce à cet homme que les Indiens du Canada ont pu survivre en se métissant, et un peu beaucoup grâce à lui qu’il y a un peuple Métis au Canada. Il était ainsi en droite ligne avec l’esprit de son temps et tout le contraire des Espagnols et des Anglais qui, eux, tuaient les Indiens.

Autre chose que les déboulonneurs de sa statue ne disent pas.  L’Afrique, bien avant la France et l’Amérique, était un continent esclavagiste et jamais la traite des noirs n’aurait pu se faire avec une telle efficacité si elle n’avait pas été déjà un trait culturel fortement répandu en terre africaine et un négoce honteux pratiqué par des gens de couleur.

Vous voulez dénoncer le racisme et l’esclavage en France et en Amérique, alors allons jusqu’au bout de la démarche. On ne le dit pas, mais saviez-vous qu’avant l’arrivée des Européens en Nouvelle-France, l’esclavage était déjà largement pratiquée par les peuples autochtones. Il y avait même des peuples plus prisés que d’autres pour faire des esclaves, et notamment les Pawnis (Panis). Mais quand on tente de rappeler cette simple réalité historique, les Indiens crient à l’infamie et la gauche au racisme.De qui pensez-vous que les Français achetaient leurs esclaves Indiens ? Des Indiens pardi ! Et bien souvent ils les achetaient pour les libérer...

Ne pas connaître son histoire, c'est se mettre à la merci des menteurs et des idiots, et c'est se condamner à devenir leurs esclaves...

Akakia

Croix de bois, croix de fer, je vais en enfer si je mens !

Mgr De Saint-Vallier, évêque de Québec.

Au nord de l’Eldorado, pays de l’or et du bonheur tant et si bien décrit dans le Candide de Voltaire, il paraît que l’évêque de Québec, Mgr de Saint-Vallier, de son propre aveu, « croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer », aurait découvert une contrée au cœur du continent, peuplée d’êtres vraiment bizarres. Dans mes lectures estivales, je me suis amusée à parcourir le journal du Marquis de Mongeau (1638-1720), militaire, diplomate et mémorialiste sous Louis XIV, dans lequel on trouve des annonces de faits divers absolument savoureux.

Dans sa chronique du 17 septembre 1690, alors que l’amiral Phipps fonce droit sur Québec avec sa flotte de pirates et qu’on se demande à Versailles si la Nouvelle-France ne passera pas à l’Anglais, il écrit cette nouvelle surprenante : « Un vaisseau de Canada, arrivé à La Rochelle, dit que nos colonies ont besoin d’un prompt secours ; l’évêque de Québec a poussé ses missions dans les espaces qu’on croyait auparavant imaginaires. Il dit qu’il a trouvé un peuple dont les cheveux et le poil du corps ressemblent au plumage des perroquets, et qu’il en a découvert un autre où tous les hommes sont bossus et toutes les femmes boiteuses ».

Personnellement, je ne sais pas encore où se situe cette contrée fabuleuse tout près de chez nous, mais je sais au moins où Mgr de Saint-Vallier passera son éternité !

Akakia


lundi, juin 15, 2020

« La république ne déboulonnera pas ses statues »



« LA RÉPUBLIQUE NE DÉBOULONNERA PAS SES STATUES » et ne mentira pas sur son histoire pour plaire aux immigrants. C’EST ÇA UN CHEF D’ÉTAT !

Si vous n’avez pas écouté le discours adressé à la nation française par le président Emmanuel Macron le 14 juin dernier, allez-y, le détour en vaut la peine. Pas question de fausser l’histoire pour favoriser le communautarisme et l’effacement du peuple Français pour satisfaire les communautés culturelles.

Voilà le discours que nous devrions entendre au Canada. Ce qui ne se fera pas tant que nous aurons la lavette multiculturelle qui a détourné le Parlement et décrété que le Canada était le premier pays sans culture propre, post national, multiculturel et hostile aux peuples fondateurs et à sa culture ancestrale. Ce qui est du racisme inversé, institutionnalisé et allant à l’encontre des Canadiens de souche.

CITATION
« Nous serons intraitables face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations et de nouvelles décisions fortes seront prises.

Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu’il est récupéré par les séparatistes.

Je vous le dis très clairement ce soir mes chers compatriotes, la République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son Histoire. La République ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre Histoire, toutes nos mémoires, notre rapport à l’Afrique en particulier, pour bâtir un présent et un avenir possible, d’une rive l’autre de la Méditerranée avec une volonté de vérité et en aucun cas de revisiter ou de nier ce que nous sommes.

Nous ne bâtirons pas davantage notre avenir dans le désordre. » (Emmanuel Macron, 14 juin 2020)

jeudi, juin 11, 2020

La statue de Christophe Colomb décapité – Mémoire à courte vue



Ça s’est passé tout près de chez nous, au cœur de Boston, mardi dernier, des manifestants ont décapité la statue de Christophe Colomb. Son crime : la découverte de l’Amérique ! Le hic, c’est qu’elle était déjà habitée, et ceux qu’il a rencontrés au fil de sa route y étaient installés depuis plusieurs milliers d’années. Un des premiers peuples qu’il a salués à coups d’arquebuses et d’épées au cours de ses voyages, les Arawaks, des îles Caraïbes, avaient la fâcheuse habitude de manger leurs ennemis des îles d’à côté. Un peu tannant quand c’est ta cuisse et celle de ta femme qui sont au menu, mais c’était là un trait de leur culture alimentaire et leur manière bien à eux de dire qu’ils s’appréciaient entre eux ! Leurs voisins, qui ne voulaient pas être en reste, en faisait évidemment autant ! Preuve, que tout est relatif ! 

Égorgé par un Espagnol ou découpé en T-bones par ses voisins, on conviendra qu’au final le résultat est le même pour la victime. Et ce n’est pas tout. Une fois qu’on a réussi à éliminer tous les autochtones de ces îles paradisiaques  par les armes et les maladies importées, on a été chercher des noirs en Afrique, pour les remplacer et les faire travailler comme esclaves dans les plantations. Et aujourd’hui, ce sont ces gens, noirs jusqu’au-dessus de la plante des pieds, qui peuplent ces mêmes îles, qui crient à l’infamie et qui décapitent les statues levées à sa mémoire.

Pour les leçons de morale, faudrait relativiser un peu, au moins pour qu’on ait les deux versions de cette histoire décapitante ! Un peu dur à avaler je sais, mais il faudrait se rappeler en même temps que l’on décapite sa statue que les noirs d’Amérique lui en doivent une bonne et qu’ils sont, dans la réalité des choses, le produit final de ses voyages en Amérique. Preuve que la Vertu à la mémoire aussi courte que sa petite jupe qu’elle lève quand ça fait son affaire, pour arrondir ses fins de mois.

Cela dit, il y a trois ans, quand on a commencé à décapiter les statues un peu partout en Occident, j’avais écrit un texte dans lequel je m’insurgeais contre cette odieuse dérive. Je vous donne le lien pour un rappel...

Akakia

http://akakia.blogspot.com/2017/09/le-saccage-des-monuments-et-le-message.html

mercredi, juin 10, 2020

Les assassins du Petit Prince continuent leur carnage


Le site HBO vient de mettre à l’index le film culte, « Autant en emporte le vent », un des plus grands classiques du cinéma de tous les temps. Cette époque que nous traversons est vraiment pourrie. On déboulonne les statues des personnes qui ont marqué l’histoire, on casse les plaques historiques qui commémorent des grands événements, on change les noms de rues pour effacer les noms de grands auteurs qui ont marqué la littérature. On efface l’histoire du Québec pour la réécrire à la couleur du jour. Les traces du passé sont effacées pour qu’on perde notre chemin. Une vraie désolation ce temps que nous traversons.

Quand on dit qu’on a même fait disparaître le « Petit Prince » pour en faire une Petite Princesse détestable et laide à souhait, on est rendu loin ! Désormais, il faudra visionner « Autant en emporte le vent » en secret, et écouter le « Petit Prince » de Saint-Exupéry sur un vieux 33 tours vinyle pour retrouver la même émotion qui l’a fait naître. Triste époque que nous traversons...

Akakia

mardi, juin 09, 2020

Nous sommes en train de disparaitre dans l'arrivant, devenu l'occupant...

La manifestation qui a eu lieu à Montréal au cours de la fin de semaine du 7 et 8 juin pour dénoncer la brutalité policière aux États-Unis, s'est vite retournée contre les Canadiens français du Québec. Nous sommes en train de disparaître dans l'arrivant, devenu l'occupant...

Maintenant qu'ils (les immigrants) sont bien en place, ils font tout pour qu'on disparaisse. Ils nous détestent ! La famille Trudeau, père et fils, a fait le nécessaire pour qu’ils y arrivent...

Nous leur avons ouvert toute grande la porte, eh bien ils sont entrés et ils nous la rentrent bien profond. Et le cri lancé à toutes les unes vient justement de Montréal, la tombe du Québec des Canadiens français et des régions fondatrices du Québec et du Canada. Quand Montréal est née, en 1642, cela faisait déjà un demi-siècle que nous plantions nos racines à Port-Royal, Sept-Iles, Tadoussac, Québec. Pour plusieurs d’entre nous qui sommes Métis euro-amérindiens, cela faisait 5000 ans.

Montréal n’est pas le Québec. Ou plutôt, n’est plus le Québec. Vous vous souvenez de l’époque du débat national sur l’indépendance, on disait deux Québec en un, ce qui mettait en opposition les nationalistes et les fédéralistes. Eh bien ce concept il a évolué. Nous avons, plus que jamais, deux Québec ; le Montréal multiculturalisé et les régions qui se sentent menacées par ce mouvement migratoire de masse qui nie les particularités régionales. Et comme la population de Montréal est plus importante en nombre que celle des régions, ils votent les lois d’assimilation, et ils nous désarment parce qu’ils craignent qu’on se révolte.

C’est maintenant irréconciliable. Le racisme n’a rien à y voir. Nous appartenons à deux mondes ; celui dans lequel les Montréalais font leur vie, et celui où je fais la mienne. Ces deux mondes sont de moins en moins conciliables. C’est une grande fracture, nous ne sommes pas responsables et nous ne pourrons pas la réparer. C’est très difficile pour moi, qui a passé ma vie, à vouloir préserver notre mémoire, et de comprendre au final, que c’est celle des arrivants que mes petits-enfants vont recevoir en héritage.

Akakia

lundi, juin 08, 2020

Saccage des monuments anciens, gare à nous !


C’est très significatif et très symbolique. Cette pratique de détruire les statues des héros du passé, date depuis plusieurs années. Elle signifie un rejet total non seulement des vieilles valeurs, mais également des sociétés fondatrices qui ont construit ce pays. Des gestes similaires ont lieu également au Canada non seulement sous l’œil complice du gouvernement mais avec sa participation, et c’est très inquiétant ! Ceux et celles qui agissent comme ça font surtout partie des populations d’immigrants ou de la première génération d’arrivants née dans le pays d’accueil. Ils nous lancent un message et ce n'est pas un message de paix : VOUS ALLEZ DISPARAÎTRE ET ON VA FAIRE CE QU’IL FAUT POUR Y ARRIVER ! A bon entendeur, salut !

Et ce qui est d’autant plus troublant dans le cas du saccage du monument des soldats du Massachussets ci-dessus, c’est qu’ils ont été faits dans le cadre des manifestations américaines contre le racisme et la violence policière faites aux noirs, alors que ces soldats nordistes souillés sur ces monuments sont justement ceux qui ont combattu contre le Sud esclavagiste et qui se sont faits tuer pour libérer les noirs. Cherchez l’erreur!


Akakia

dimanche, juin 07, 2020

Summum de l’hypocrisie !



En même temps qu’il (Justin Trudeau) prend la pose à genou avec les manifestants qui se sont réunis à Ottawa pour dénoncer la violence policière, le journal nous apprend que M. Allan Adam, chef de la Première nation Chipewyan a déposé une plainte contre les policiers de la GRC qui l’auraient battu et infligé de graves blessures au visage lors d’une arrestation de contrôle. Il y aura procès. Mais préparez-vous à vous faire mentir en pleine face par les agents agresseurs et le système de justice. Voyez la photo de ce pauvre homme, et dites-moi que c’est normal.

Et pendant ce temps-là, notre Justin national se joint aux manifestants réunis pour dénoncer la violence policière. Un manipulateur qui instrumentalise tous les malheurs qui nous frappent, et qui se présente en jouant le rôle des victimes alors que c’est à lui que les manifestants s’adressent et que c’est lui qui a le pouvoir de changer les choses au Canada.

Akakia

samedi, juin 06, 2020

S'enrichir par le mensonge et en écoeurant le peuple !


 Stupéfaction pour moi en lisant ce matin dans le Journal de Montréal, que la vertueuse et Sainte-nitouche militante anti-armes à feu, menteuse professionnelle de son métier, est également cofondatrice, depuis 1996, de la Coalition québécoise pour le contrôle du Tabac. Dites-moi, après ça, que cette femme, qui milite depuis 1989 pour dépouiller les honnêtes citoyens de leurs armes à feu n’est pas à la solde du système politique qui la gave pour services rendus envers la répression citoyenne. Ça c’est ce qu’on appelle s’en mettre plein les poches grâce à la complicité des partis politiques, de la grande presse nationale toute à gauche et du Parti Libéral du Canada qui soutiennent financièrement et politiquement ses actions.

Et là ne s’arrête pas l’arnaque ! J’apprends également que cette femme et sa complice, Flory Ducas, qui sont sensées travailler comme bénévoles au sein de cette structure antitabac sont en train de négocier de « mystérieuses indemnités de départ » (ce sont les mots du journal) avec le ministère de la Santé et des Services sociaux. Et qui pensez-vous qui a signé cet engagement ? Le Dr Horacio Harruda, celui qui nous ment depuis le début de la crise du covid-19, en association avec le gouvernement Legault qui est en train de nous passer une loi mammouth comme il ne s’en est jamais faite au Québec ! Maudit qu’on est innocents au Québec !

Dans cette histoire qui pue la corruption à plein nez avec le ministère de la Santé et des Services sociaux, le même journal nous informe que Heidi Rathjen, celle à qui l’on doit toute la désinformation médiatique et gouvernementale sur la question des lois antidémocratiques poussées par le dernier décret de Trudeau, « encourage même des organismes publics, incluant le MSSS, à ne pas répondre aux demandes d’accès à l’information concernant la Coalition. Elles [et sa complice] y proposent même des astuces afin d’expliquer le refus d’une demande ».

Si vous n’avez pas compris pourquoi Heidi Rathjen a toutes les unes des grands médias, dans les projets gouvernementaux sur le contrôle des armes à feu, et pourquoi ceux et celles qui soutiennent les propriétaires d’armes à feu sont incapables d’avoir la moindre colonne sans se faire fourrer au montage par les mêmes médias. Si vous n’avez pas compris pourquoi nous perdons notre combat à tous les coups, vous ne comprendrez jamais ! Cette femme est non seulement une menteuse professionnelle, mais également une profiteuse et une dangereuse militante de l’extrême gauche caviar ! Et elle profite de la complicité des grands médias, du PLC et du PLQ, et de la gauche pan-canadienne...

Akakia

lundi, juin 01, 2020

« Le courage de la colère »



« LE COURAGE DE LA COLÈRE »

L’expression n’est pas de moi. Elle est de Loïc Tassé, chroniqueur au Journal de Montréal qui publie ce matin une chronique sur les manifestations violentes qui ont marqué les événements de la dernière semaine aux États-Unis ; événements particulièrement surréalistes du reste et dans lesquels nous avons pu voir des citoyens armés et barricadés pour protéger leurs biens et leur sécurité, comme leur permet leur Constitution. Impensable au Canada ! Et pour les Canadiens qui, depuis l’avènement des années Trudeau, père et fils, ont été dépouillés par des lois Insanes de ce droit ultime de pouvoir défendre sa vie, celle de ses proches et ses biens.

J’aime bien Loïc Tassé. On ne peut trouver plus posé et plus mesuré que ce chroniqueur qui donne toujours l’heure juste. Ce matin, il ouvre sur la question de la peur qui fait trembler et réagir nos voisins du Sud. Le texte est correct, mais il en parle comme si cette peur leur était exclusive. Je crois que Tassé a dit du vrai dans sa chronique, mais qu’il a manqué une belle occasion de pousser plus loin sa réflexion. Car il ne s’agit pas que de peur, dans cette séquence, mais tout autant et sinon plus que de l’écœurement d’une population qui tire sur les chaînes de la servitude animale qui se sont alourdies sur elle depuis les vingt ou trente dernières années. Et quand je soupèse ces chaînes que nos voisins supportent tout près de chez moi, je m’aperçois que je les porte aussi, que je les trouve aussi lourdes et qu’il y en a beaucoup comme moi qui les porte et qui en ont marre de les porter. Quand je vois ce que j’ai vu depuis tant d’années, et quand je pense à tous ces abus qu’on me fait vivre, je découvre que moi aussi j’ai le goût de les secouer pour m’en libérer !

Au Canada, ces chaînes me sont devenues de plus en plus lourdes avec l’avènement des gouvernements successifs qui, depuis les vingt ou trente dernières années n’ont eu de cesse de m’enlever des droits et des libertés pour lesquels mes ancêtres ont combattu. Dans ma vie de septuagénaire, l’année 2020, qui n’a pas encore atteint sa mi-temps, aura été celle où j’aurai perdu le plus de libertés qui étaient pourtant jusqu’ici de solides acquis politiques, sociaux et culturels. L’année où j’aurai eu le plus de difficulté a accepter les ingérences des gouvernements dans ma vie privée. L’année où j’aurai vu l’impensable en assistant, impuissant, à l’émergence d’une dictature fédérale qui n’agit plus que par décret et sans s’indisposer du Parlement qui ne siège plus depuis quatre mois. L’année où on m’aura infantilisé au point de ne plus sortir pour ne pas souffrir cette omniprésence de la main de l’État sur mes moindres déplacements et agissements. L’année où j’aurai vu le premier ministre du pays saper, jusque dans ses fondements, notre démocratie que je croyais bien à tort éternelle. L’année, où j’aurai vu, l’impensable ; où j’aurai vu les gouvernements de tous les pays réussir à confiner sept milliards de citoyens pendant plus de quatre mois  pour une cause de santé publique dont on ne sait même pas si elle est justifiée ou pas, réelle ou créée pour profiter des événements et tirer encore plus fort sur les chaînes qui nous étouffent.

A la fin de sa chronique LoÏc Tassé, pose une question fort pertinente qui pourrait résumer toutes les miennes et toutes les vôtres si elle avait été formulée de façon plus universelle : « Combien de temps » ? Oui ! « Combien de temps » encore, les gouvernements vont-ils pouvoir continuer de mentir comme ils le font à propos de tout et de rien pour entretenir cette peur qui nous empêche de secouer ces chaînes et de nous en libérer ? Combien de temps encore, avant qu’on se mette à en avoir assez marre pour les remettre à leur place et leur crier, à tous : « ASSEZ C’EST ASSEZ !!! » À quand, pour nous aussi, Canadiens et Québécois,  « le courage de la colère » ?

Akakia