Les délires d'Akakia

vendredi, septembre 27, 2013

Route 175, Russel Bouchard répond au mea culpa de l'ex-ministre Jacques Brassard

Bonjour Jacques.
Court arrêt sur ton mea culpa autoroutier publié dans le « Journal de Québec » de ce 27 septembre 2013 (« Sur l'autoroute du Parc des Laurentides »). J'en imagine plus d'un, au PQ de tes amours, totalement désarmés par un tel revirement de situation. Stéphane Bédard et Sylvain Gaudreault, qui avaient misé beaucoup sur les petits pains fourrés et les sandwichs pas de croûte servis à la dérobée lors de l'inauguration officielle de dimanche dernier, sont déjà loin du compte et devront se trouver un autre événement volé aux réalisations du précédent gouvernement Libéral pour faire leur plein électoral.

Pas de commentaire pour moi, si ce n'est que ta justification de 5000 véhicules par jour ne tient vraiment pas la... route ! Il faudra voir, dans cinq ou dix ans, à quoi ressemble la courbe de l'évolution du taux de fréquentations pour en apprécier toute la faiblesse (c'est d'ailleurs une manière de style, pour toi, d'utiliser dans ce journal les aphorismes et les épithètes pour justifier la faiblesse de tes arguments). D'ici là, on reverra (à mon heure) tous les considérants te concernant, dans le copieux texte que j'ai rédigé sur l'histoire de l'autoroute à quatre voies divisées dans la réserve faunique des Laurentides, références, notes, photos et caricatures à l'appui. 

À ce titre, l'épisode des 101 000 signatures (1) au bas de la pétition que tu as vouée au sous-sol humide du Parlement, et celui  du « baisage de pieds » (2) que tu réclamais pour ta générosité donneront du relief à ta manière de considérer les engagements citoyens au pays des Bleuets et les usages de la démocratie à l'époque où rien ne pouvait se faire au Saguenay–Lac-Saint-Jean sans ton accord ministériel !...

Russel (Aurore)
« Historien devenu historienne »...

P.-S. Ne te méprends pas : Un lion reste un lion, avec ou sans crinière...

1-Richard Banford, « Le ministre Brassard à l’ère des Rois-Nègres », in Progrès-Dimanche, 27 juin 1999.

2- Denis Bouchard, « Jacques Brassard fait son mea culpa », in Le Quotidien, 17 novembre 1998.