Les délires d'Akakia

jeudi, juin 24, 2021

Pensionnats autochtones canadiens, les Etats-Unis n’ont vraiment pas de leçon à donner à personne !

 

PENSIONNATS AUTOCHTONES CANADIENS, LES ETATS-UNIS N’ONT PAS DE LEÇON À DONNER À PERSONNE !

Les Etats-Unis devraient quand même se garder une petite gêne à ce sujet ! Comme la Chine qui n’a vraiment aucune leçon à donner en terme d’humanité et de respect des droits de l’Homme.

Car à eux seuls, les États-uniens ont exterminés l’ensemble de leurs peuples autochtones à coups de canons, de fusils et de sabres, sans oublier les trente millions de bisons exterminés pour y arriver encore plus vite. Bien sûr, ce génocide perpétré au sud de nos frontières ne justifie en rien les assassinats de masse perpétrés au Canada dans ces pensionnats par les colonisateurs anglo-saxons,car tous ces crimes perpétrés contre l’humanité autochtone en Amérique portent le sceau de l’Empire d’Albion. 

Souvenons-nous de Wounded Knee, 29 décembre 1890. 

Akakia

samedi, juin 19, 2021

La Dame des glaces


LA DAME DES GLACES

L’être humain a une capacité d’adaptation incroyable ! Une humanité qui a vécu pendant des millénaires dans des conditions si extrêmes mérite notre admiration. Sur cette photo, donnons à cette pauvre enfant à peine vingt ans ! Elle est manifestement en train d’allaiter, ses vêtements sont ceux réservés au sexe féminin, et les fourrures de couleur blanche lui sont réservées en tant qu’attribut social de leur genre.

En ce temps-là, les femmes inuites étaient de véritables esclaves et n’avaient droit à aucune considération. Saviez-vous que les mots amour et amitié n’existaient pas dans le vocabulaire de la langue inuite. Au premier signe de ses premières menstruations, la fillette était prise en charge par les femmes de la fratrie, mise à l’écart et tatouée sur le visage, les bras et les cuisses par l’aînée du groupe ; c’était sa marque de propriété, et la façon de l’exorciser de ses menstruations, considérées impures, maléfiques et dangereuses. Cet exercice était réservé uniquement aux femmes, car les hommes ne portaient pas de telles marques indélébiles. Tout au plus, portaient-ils des labrets de pierre aux extrémités de la lèvre inférieure.

En ce temps-là, la femme inuite était l’esclave de son mari, de sa famille et de sa communauté. Son travail consistait à tous les travaux domestiques ingrats, possibles et impossibles. Jour après jour, elle devait préparer les peaux pour la confection des vêtements et des chaussures (voyez comme elle semble épuisée sur la photo). Ce travail lui causait d’énormes préjudices aux dents qui pourrissaient et tombaient. Elles en souffraient atrocement, et c’est dans l’idée de la soulager de ce mal qu’on procédait à des tatouages soi-disant thérapeutiques, entre la lèvre inférieure et le menton. Dans des temps de disette, quand la nourriture se raréfiait, on laissait mourir les enfants de sexe féminin à la naissance, et les garçons avaient alors toute l’attention de la maisonnée.

Je consacre à ces femmes exceptionnelles quelques pages dans mon prochain livre dédié aux autochtones des contacts.

Akakia


La censure, ce poison de l’esprit m’aura empêché de donner encore plus à ma communauté, hélas !

 


LA CENSURE ! CE POISON DE L’ESPRIT M’AURA EMPÊCHÉ DE DONNER ENCORE PLUS À MA COMMUNAUTÉ, HÉLAS !…

La culture woke qui empoisonne le débat scientifique et la controverse en histoire depuis quelques années, cette folie venue des universités américaines et qui essaime aujourd’hui dans les universités du Québec et du Canada, ne date pas d’aujourd’hui. 

Saviez-vous que dans toutes les universités du Québec, mes livres d’histoire sur l’autochtonie étaient interdits d’être cités en référence dans les travaux de leurs étudiants, sous peine d’échec ! Après la sortie de mon livre, Le dernier des Montagnais, en 1995, l’Université du Québec à Chicoutimi, a été la première à réagir ainsi. Pourquoi ? Simplement parce que j’avais osé rendre compte du fruit de mes recherches assidues sur l’histoire des Montagnais, et conclu que cette petite nation éparpillée entre Sept-Iles et le lac Nicabau, avait disparu à la fin du XVIIe siècle en raison des guerres, des famines et,surtout, des épidémies virales amenées par les contacts européens. Une vérité pure, pourtant vérifiable qui m’a valu d’être  qualifiée de « raciste anti autochtone » (alors que je suis autochtone !), d’être exclue des forums universitaires et d’être dénigrée par les collègues qui, au final et au fil des années, ont bien été obligés de se rendre à une telle évidence.

A l’université Laval, un ami anthropologue qui a élaboré une thèse savante sur les Indiens blanchis et les Blancs ensauvagés, voilà une vingtaine d’années, a dû rayer de sa thèse doctorale toutes les mentions référant positivement à mon œuvre. Dans un échange épistolaire, il me confirme de son grand malaise d’avoir été contraint d’agir ainsi pour obtenir son diplôme d’études doctoral, s’excuse et m’avoue encore aujourd’hui regretter amèrement de ne pas avoir eu le courage de refuser cette censure à l’égard de mon œuvre. J’ai évidemment conservé ces lettres qui en portent la preuve éloquente et troublante.

Conséquences de cette censure universitaire et de mes pairs dans un pays qui s’est toujours targué d’être un refuge pour les esprits libres ; conséquences, je n’ai jamais pu enseigner ni à l’université ni au cegep, alors que cela aurait été un plus pour moi, pour les étudiants et pour la connaissance sans notre société.

Akakia