Les délires d'Akakia

mercredi, juin 22, 2022

La bananisation du Canada

 


LA BANANISATION DU CANADA

Vous l’avez voulu pour un troisième mandat, eh bien étouffez-vous avec ! Bien fait pour vous tous ! Je me réjouis de vous voir faire la queue pendant des jours, devant les bureaux de passeports Canada. Détruire un pays est infiniment plus facile qu’en construire un. Tout ce que ça prend, c’est un chef médiocre qui a misé sa popularité sur la paire de chaussettes qu’il va mettre pour impressionner son auditoire, un immature qui a le génie d’une huître, qui est né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui a été hissé à la tête du pays par une armée de profiteurs, de prévaricateurs véreux  et de wokes illettrés collés aux basques de l’ONU.

La crise des passeports me fait bien rire. À Chicoutimi, depuis deux semaines, la queue va jusqu’à la rue Jacques Cartier.Je fais le détour pour les voir suer, car si ça va si mal c’est parce qu’ils l’ont bien voulu.,Je me demande combien de ceux et çelles qui font la file dans l’espoir d’avoir le leur a temps pour partir en voyage, qui ont voté pour cet idiot ! VOUS L’AVEZ VOULU ! EH BIEN ETOUFFEZ-VOUS AVEC !

Avez-vous remarqué que quand ça va encore plus mal pour lui, Justin se présente avec son masque à la con pour cacher sa tronche de demeuré congénital. Et si ça va encore plus mal, il annoncera qu’il a attrapé la COVID-19 pour la nième fois…

Akakia

samedi, juin 18, 2022

Journalisme et politique au Québec, une promiscuité systémique qui corrompt les rouages de la démocratie…

Vous voulez connaître une des  principales raisons pour expliquer pourquoi les Parlements ne fonctionnent plus au Canada et au Québec. Vous voulez savoir pourquoi la dissidence n’est pas capable de faire entendre sa voix ni dans les médias ni dans nos Parlements. Vous  n’avez qu’à prendre note de la liste - très sommaire - des personnes qui sont passés du journalisme à la politique et de la politique au journalisme au cours des quarante dernières années au Québec. Tout s’étale comme un grand livre ouvert quand on fait les liens des uns aux autres.

J’ai beau chercher partout à travers le monde, je n’ai pas été en mesure de trouver un cas similaire dans aucune démocratie. Avec une telle proximité entre politique et journalisme, il est tout à fait impossible d’avoir une critique saine et détachée de toute compromission. C’est impossible. L’un dépend de l’autre et vice versa.

La collusion entre ces deux institutions est chronique, c’est un cancer qui ronge l’ensemble des rouages de cette démocratie et un cas d’espèce qui dépasse l’entendement…

-Pierre Karl Péladeau, de député et chef du PQ, en plus d’être propriétaire de Quebecor-Média, Journal de Montréal, Videotron, et tous les autres.

-Mario Dumont : De chef de l’Action démocratique du Québec à TVA, CUB Radio et Journal de Québec ;

-Christine St-Pierre : de Radio-Canada à députée et ministre au sein du PLQ ;

-Bernard Drainville : de journaliste à Radio-Canada, il devient député et ministre du PQ, puis retourne à la radio au 98,5 avant de revenir en politique comme candidat à la CAQ ;

-Michaelle Jean : de journaliste à Radio-Canada elle devient Gouverneur Général du Canada ;

-Lise Payette : animatrice à Radio-Canada, passe à la politique et devient députée sous la bannière péquiste et ministre ; 

-Jean Lapierre : de chroniqueur politique dans différents médias, il passe député et ministre au PLC, puis retourne aux médias ;

-André Pratte : de journaliste au Devoir, il est nommé au Sénat canadien pour services rendus ;

-Caroline St-Hilaire : de députée du PQ, elle devient mairesse de Longueuil, passe à TVA puis revient à la vie politique sous la bannière de la CAQ ;

-Maka Kotto : conjoint de Caroline St-Hilaire, devient député sous la bannière du PQ et ministre, puis devient chroniqueur au Journal de Montréal ;

-Joseph Facal : de député sous la bannière péquiste et ministre, il passe au Journal de Montréal en qualité de chroniqueur ;

-Vincent Marissal : de chroniqueur politique à La Presse, devient député sous la bannière de Québec solidaire ;

-Paule Robitaille : de journaliste à Radio-Canada, devient députée du Québec sous la bannière libérale ;

-Stéphane Bédard, de député et ministre sous la bannière péquiste, il passe à l’émission La Joute, de TVA ;

-Nathalie Roy : Journaliste à TQS et à Radio-Canada, devient députée sous la CAQ et ministre 

-Gérard Delltell  : Journaliste à Radio-Canada, TVA et TQS, devient député de l’ADQ puis passe sous la bannière du Parti conservateur du Canada ;

-François Paradis : animateur radiophonique et télé, passe sous la bannière de la CAQ, devient député puis Président de l’Assemblée nationale du Québec ;

-Jacques Brassard : député du PQ et ministre, devient chroniqueur au Journal de Montréal ;

-Nathalie Normandeau : de député du PLQ et ministre, devient animatrice radiophonique ;

-Thomas Mulcair : député et ministre du PLQ, devient chef du NPD puis devient chroniqueur au Journal de Montréal et analyste politique à TVA ;

Et je couperai court en ne citant que les noms de René Lévesque, Claude Ryan, Jean-Francois Lysee,  Pierre Laporte, Pierre Duchesne, Dominique Vien, Veronique Tremblay, Jean-Pierre Charbonneau, Yves Michaud, Michael Ignatieff, Éric Duhaime…

Akakia

dimanche, juin 12, 2022

Violence par armes à feu dans les grandes villes canadiennes - Reconnaître d’abord la chaîne des causes

 


Violence par armes à feu à Montréal et à Toronto. Un dossier de plusieurs pages dans le Journal de Montréal, signé Antoine Lacroix. Enfin un dossier bien monté, qui évite de sombrer dans les clichés faciles, un dossier qui donne des chiffres et qui - enfin ! - tente d’interroger le pourquoi d’une telle situation et qui évite d’en imputer la cause au comment ! Je site un extrait : « La police, c’est seulement une partie de la solution. Mais on doit aussi investir dans la communauté, dans les programmes sociaux, dans l’éducation, dans la pauvreté, l’accessibilité aux logements. […] La qualité de vie de quelqu’un va être influencée selon son code postal. Et ça donne que ces mêmes quartiers défavorisés sont ceux avec la plus haute criminalité. Les mêmes observations peuvent être faites à Montréal, à Rivière-des-Prairies et à Montréal-Nord… »

Enfin, on commence à parler des vraies causes, la pauvreté qui est le fruit de choix politiques. La courbe de la violence, comme celle du suicide du reste, est invariablement le résultat de ces choix. Les moyens que les individus prennent pour y arriver n’ont absolument rien à voir avec le fait. Strictement rien ! Pour pouvoir inverser la courbe de cette violence, les gouvernements doivent d’abord reconnaître ce fait pourtant très bien décrit et documenté par les sociologues, les historiens, les anthropologues, les psychologues. Mais au lieu de reconnaître ce fait qui aurait pour conséquence de remettre en question le partage de la richesse et nos choix de société, les gouvernements, Justin Trudeau en tête avec son projet de loi c-21, préfèrent regarder ailleurs et incriminer trompeusement les objets délictueux, les armes à feu, et ils préfèrent s’attaquer aux propriétaires légitimes et respectueux des lois  pour donner l’impression qu’ils font quelque chose. 

Agir ainsi, c’est non seulement contre-productif, c’est carrément tromper le peuple et s’empêcher de trouver des solutions prometteuses à cette violence armée. Que cela soit dit et écrit : la pauvreté n’est pas une loi de la nature ; elle est une création de la société et le résultat de choix politiques.

La grande faiblesse du dossier ainsi présenté dans le Journal de Montréal de ce 12 juin 2022 : l’auteur évite de parler de l’origine de la souche sociale de cette jeunesse qui s’entretue dans les rues de Toronto, Montréal, Vancouver. Entendons bien les enfants de l’immigration récente. Je sais que ce n’est pas politiquement correct de l’évoquer. Je sais aussi que ce constat pourrait me valoir un autre mois de prison facebook. Mais c’est une réalité qu’il faudra bien admettre également pour trouver des pistes de solutions durables…

Akakia




mardi, juin 07, 2022

Le fameux « modèle montréalais » de Valérie Plante : WTF !!!

 


Le fameux « Modèle montréalais » de Valérie plante ! 

WTF !!! 🤬

Vous pensez vraiment que le Québec en veut, de votre foutu « modèle montréalais », Madame Chose ? Une ville désincarnée et décadente, peuplée d’immigrants qui ne veulent rien savoir du français. Impossible de se faire servir dans la langue du pays d’où je viens, le Saguenay. Une ville qui méprise les régions et qui les voit comme des colonies. Une administration publique gangrenée. Une violence urbaine qui s’envenime et dont on a perdu le contrôle. Des rues sens-dessus-dessous qui ressemblent à un champs de bataille. Un réseau d’aqueduc délabré qui remonte au XVIIIe siècle. Une crise du logement où un simple trois pièces insalubres coûte mensuellement plus cher que le coût d’une maison de plain-pied  à Chicoutimi ou à Gaspé. 

Et pour tout ça, il faudrait que ce soient les régions qui s’écrasent, se convertissent, acceptent, s’adaptent ! Nivellement par le bas. Vu qu’on dégénère à Montreal, faut dégénérer complètement le Québec jusqu’à Iqaluit, baie d’Ungava. Quand on n’a rien d’autre à dire et à proposer que des stupidités pour enrayer le délabrement de la Métropole du Québec, Madame le maire, on devrait avoir au moins l’intelligence de faire profil bas et de ne pas attirer l’attention !

La dernière fois que je suis allée à Montréal, la ville trou-de-beigne, c’était il y a dix ans. Ce fut un réel choc culturel. Je ne me suis pas sentie chez moi, au Québec. J’aurais été transportée à Ouagadougou que je ne me serais pas sentie mieux. Un autre univers ! Il pleuvait. Il y avait des barrières, des trottoirs émiettés par le gel, des cônes oranges, des rues barrées. Défense de circuler. SDF. Pollution urbaine. Un cimetière grand comme la ville de Jonquière. Défense de stationner. One way. Un bruit de marteau piqueur par-ci par-là, et une odeur de mazout qui prend à la gorge. Je me suis promis de ne plus jamais y retourner…

Akakia