Les délires d'Akakia

samedi, août 20, 2022

Confession d’un ex-fédéraliste canadien

 


J’ai consacré ma vie à défendre trois grands principes qui ont meublé tous mes idéaux, de mon adolescence à mon couchant  : d’abord la famille, ensuite mon sentiment d’appartenance qui ne va pas sans la défense de la langue française, de ma culture métisse et de mon histoire, et la Liberté avec un grand « L » qui dépasse largement et de loin l’idée dénaturée qu’on lui donne aujourd’hui. Je suis historienne de principe et citoyenne engagée depuis toujours. Je crois au droit et j’ai en moi cette fibre que les philosophes des Lumières ont entrepris de nommer le sens commun.

Jusqu’à tout récemment, je croyais sincèrement pouvoir défendre tous ces principes à l’intérieur du Canada qui, grâce à son histoire et à sa Constitution, pouvait me garantir cette plage d’engagement. Or, je l’avoue , je me suis manifestement trompée ! Je dois me rendre finalement à l’évidence, surtout depuis l’avènement des Libéraux de Justin Trudeau à la tête de ce pays, que plus rien ne tient, que je m’étais laissée emporter par mes illusions d’un pays garant de mes droits. Ma famille que je croyais à l’abri du besoin et de l’arbitraire est menacée, ma culture canadienne-française et métisse est tout autant menacée d’extinction, ma langue française que j’ai soutenue à bout de bras dans les quelque soixante-dix livres que j’ai écrits et publiés au cours de mes cinquante ans de carrière est en train de s’éteindre, et la Liberté, cette idée fondamentale défendue par nos aïeux est menacée sous tous les points et dans tous les angles par l’intégrisme sournois et le mépris manifeste que lui voue ce gouvernement d’usurpateurs et de bons à rien.

Aujourd’hui, à la lecture de mon quotidien du matin, j’apprends, décontenancée, que Les CHSLD Perley Health, spécialisés dans les soins de longue durée pour les vétérans de l'armée canadienne, ont envoyé un communiqué vendredi soir pour partager des découvertes soi-disant inquiétantes sur leur campus de Russell Road ! Vous imaginez jusqu’où va la folie de ce gouvernement fédéral qui en est rendu à fouiller jusque dans les tiroirs des aînés et des vétérans en fin de vie pour leur soutirer leurs derniers souvenirs d’engagement consacré à protéger nos droits et libertés ici et ailleurs à l’étranger. C’est là, croyez-moi, l’indice criant d’une démocratie radicalement malade, qui a perdu son sens, qui est devenue paranoïaque, qui a peur de ses citoyens quels qu’ils soient, qui n’est plus en mesure de départager la criminalité d’une citoyenneté épanouie et respectueuse des lois fondamentales qu’elle s’était données au fil du temps et de son histoire.

Manifestement, à tous ces égards l’idée même du Canada ne tient plus la route. Cette Constitution qui nous a été imposée ne protège plus personne, car on a trouvé toutes les failles pour la transgresser impunément. Et j’en suis rendue à me foutre royalement de la suite qui pourra lui arriver. Quant à tout perdre dans ce qui est devenu radicalement une illusion nationale, autant le perdre dans le Québec où j’ai passé toute ma vie et qui n’est guère plus attrayant à ces mêmes égards que le Canada. Puisque la dictature québécoise, qui est en train de se construire ne vaut guère mieux, puisqu’on ne m’offre plus que l’opportunité de tomber de Charybde en Scylla, je choisis l’indifférence. Dans un cas comme dans l’autre, arrivera que pourra…

Akakia

vendredi, août 19, 2022

Gun ban, les extrémistes radicaux anti-armes à feu ont finalement gagné la partie

 


Gun ban, les extrémistes radicaux anti-armes à feu ont finalement gagné la partie. Nous avons fini, non seulement par rattraper l’Angleterre, l’Australie, la Nouvelle-Zelande et le Japon, nous les avons dépassé en terme de dureté de la loi et de la sévérité des interdits et des contraintes. 

Je ne me priverai pas de vous rappeler  que j’ai tenté de vous avertir à de multiples reprises de ce qui s’en venait depuis 1977. Maintenant, au Canada, si vous voulez acquérir une arme de poing, il vous faudra passer par le trafic illégal, les gangs de rue et les Mohawks. 

Et ce n’est qu’un début, car le projet de la gauche libérale vampirisée par les Trudeau père et fils aidée par le BLOC et le NPD ambitionne l’élimination totale de toutes les armes à feu détenues légalement par la population CANADIENNE.

Le PLC vient de faire une coupure drastique sur un droit et une liberté citoyenne vieille de 500 ans. Depuis le début du règne trudeauiste, le Canada a perdu toutes ses valeurs ancestrales, son âme et n’est plus reconnaissable. Je suis contente d’avoir 73 ans, car je n’aurai pas à vivre encore trop longtemps dans cette dictature qui se construit de jour en jour. J’aurai connu le meilleur de ce pays entre les années 1950 et 1975.

Akakia

lundi, août 01, 2022

« Espérer l’improbable »

 

La première chute de la rivière Caribou, Chicoutimi-Nord.

« ESPÉRER L’IMPROBABLE »

Sauvetage de Stéphane, état de santé.

Nous avons passé l’avant-midi de ce lundi au chevet de notre fils. Il est encore endormi et est toujours trop faible pour se réveiller. Il ouvre parfois les yeux pour montrer qu’il est là. Il porte partout sur son corps les marques du Christ sur la croix , agonisant. Ses os lui font mal et il est encore incapable de se lever, mais il est vivant, bien soigné et en train de reprendre son souffle et ses esprits. Ses premiers mots ont été d’avoir un chien Labrador encore chiot, blond et femelle. Avis est lancé. Ce sera son chien mira. 

Avec ce que nous avons vécu pendant ces jours éprouvants, nous savons maintenant ce que peuvent ressentir des parents soumis à de tels événements et nous pensons à tous ceux qui vivent en eux cette perte inestimable. La vie ça n’a pas de prix. Ce calvaire m’a appris énormément. Dans cette horrible épreuve, alors que je courrais les bois à en perdre le souffle, j’ai gardé espoir en me rappelant constamment deux grandes pensées enseignées par de grandes personnes. 

Ces personnes et ces pensées ont été comme une étincelle qui guidait les pas de mon absolue détermination à sauver mon fils et à le tirer de cette noirceur qui m’enveloppait pour m’étouffer. D’abord celle du centenaire et philosophe Edgar Morin, survivant de l’Holocauste nous enseignant qu’il fallait, en toute occasion, « espérer l’improbable ». Et ensuite, celle de mon bien aimé prof. d’histoire à l’UQAC, l’abbé Jean-Paul Simard, qui me répétait sans cesse, devant les difficultés de ma vie, que « la victoire de l’impossible vient toujours après le dernier échec ». 

Encore merci à tous et toutes pour ce tonnerre d’amitié, pour la sincérité de vos prières et votre compassion. Vous avez souffert avec nous. Et n’eut été de l’effort de tous, la fin aurait été tout autre. Je croyais que notre société était morte, mais vous m’avez prouvé qu’il y avait encore une force en nous. La photo ci-jointe montre la chute de la rivière Caribou que Stéphane avait entrepris de gravir. On croirait voir les portes du Paradis perdu, mais en fait ce sont les portes de l’enfer pour quiconque ne s’y connaît pas et n’est pas préparé à une telle épreuve. Le Ciel et tous ceux que nous avons invoqués ont permi que ces portes ne se referment pas sur lui avant qu’on le découvre. 

Avec Madeleine, sa mère et mon épouse qui me disait sans cesse en pleurant qu’elle sentait encore son cœur battre en elle, nous avons espéré l’impossible et dépassé la dernière épreuve. Alléluia !

Russel-A.