Les délires d'Akakia

samedi, mai 30, 2020

Alexandre Soljenitsyne, Montréal, le Canada et Trudeau père



Alexandre Soljenitsyne, Montréal, le Canada et Trudeau père

Lors de son arrivée en Amérique, au printemps 1974, l’historien russe, Alexandre Soljenitsyne (1918 † 2008), venait d’entrer dans sa 56e année. Il était arrivé à un moment crucial de sa vie, à cette époque où l’on a suffisamment de vécu pour pouvoir dresser un premier bilan de sa vie, et suffisamment de regard sur elle pour pouvoir se projeter dans sa suite. Chez nous, l’auteur de L’Archipel du Goulag et de La Roue rouge, jouissait de la meilleure renommée qui soit. Énergique et cinglant dans ses répliques, il dominait sur tous les plateaux, tant par sa vivacité d’esprit que par sa prestance et la vigueur de ses apartés. De tous les intellectuels qui ont marqué mon époque, c’est celui qui m’aura le plus impressionné. Son génie, son parcours de vie dans une société humaine soumise à tous les diktats du stalinisme, sa façon de participer à l’histoire de son pays, le courage qu’il a manifesté face à la répression politique dont il fut victime, méritent l’éloge que l’Histoire accorde aux géants qui l’ont illustrée.

Si je n’ai pas oublié l’extraordinaire impression que m’ont donné ses rencontres littéraires avec Bernard Pivot, de lui je me souviens plus particulièrement du jour de son arrestation par les agents du KGB, le 12 février 1974. J’avais alors 26 ans et j’étais encore dans les limbes de l’histoire. Avant cette dernière arrestation, qui allait le conduire à un exil de 20 ans au pays de Ronald Reagan, il avait eu le temps de coucher sur papier cette dénonciation tout à trac du mensonge qu’il disait à la fois fils et agent de la violence. Avec tout ce que nous fait subir cette époque pourrie que nous traversons, cet énoncé dont il est l’auteur n’a pas vieilli d’un ride et mérite le rappel : « La violence ne peut s’abriter derrière rien d’autre que le mensonge, et le mensonge ne peut se maintenir que par la violence. Et c’est là justement que se trouve, négligé par nous, mais si simple, si accessible, la clef de notre libération : LE REFUS DE PARTICIPER PERSONNELLEMENT AU MENSONGE ! Qu’importe si le mensonge recouvre tout, s’il devient maître de tout, mais soyons intraitables au moins sur ce point : qu’il ne le devienne pas PAR MOI ! »(Soljenitsyne).

Cela dit, son passage au Canada ne l’aura pas particulièrement séduit. Du moins, pas de la façon à laquelle nous nous attendions tous. L’historien-romancier avait survécu aux heures sombres de la révolution bolchévique et à celles encore plus outrageantes du stalinisme dans ce qu’il avait de plus vicieux, de plus brutal, de plus sale. Il avait été puni dans sa chair et privé de sa liberté de mouvement pendant plusieurs années et, pour tout ce qu’il avait enduré, le Canada s’offrait à lui comme une vieille pute qui aurait bien aimé profité des lumières qu’il attirait  constamment sur lui. Il fut évidemment accueilli en héros. Montréal le voulait, le Canada le voulait, Pierre Elliot Trudeau le voulait  ! Mais tout  cela n’était que condescendance, et, dans le livre qu’il publiera plus tard pour témoigner de ses années d’exil en Amérique (« Le grain tombé entre les meules », Fayard, 1998),  il ne s’est pas privé pour dire ce qu’il pensait de la ville de Montréal qu’il trouvait « horrible » à voir et « affreuse », de ce pays qu’il trouvait « oublieux de soi-même », et de ce premier ministre qu’il trouvait  « insignifiant » par-dessus tout.

Akakia

« Encore un an de-ci, de-là »

De Montréal, l’historien Russe écrit :
On a beau comprendre que la Terre est une, malgré tout, un nouveau continent — le premier regard que l’on jette sur lui — est toujours une chose admirable : comment va-t-il vous apparaître ? Ce que j’aperçus en premier fut Montréal et, vue du haut des airs, la ville me parut horrible, impossible d’imaginer plus affreux. Cette rencontre ne promettait rien au cœur. (Et les jours suivants, où j’y errai au hasard, confirmèrent cette impression. Le monstrueux pont Jacques-Cartier, de métal vert, tout tremblant de trafic automobile sur huit voies, sous lequel j’aurais dû passer si j’étais arrivé en bateau ; et, tout de suite après, j’aurais vu les fumées sans joie de la brasserie avec son toit où flottent des drapeaux ; et l’alignement des quais industriels en béton à ce point inhumains que, dans une île du fleuve, les restes d’un vieux bâtiment mi-caserne mi-prison vous réjouissent l’œil comme quelque chose de vivant. Puis, au cœur de la ville, la tour noire de la radio canadienne suivie du groupe absurde et serré des gratte-ciel en forme de boîtes plantés au milieu d’immenses espaces urbains. Montréal aspirait à imiter les « mégalopoles » d’Amérique, mais sans en être capable.) »

De sa rencontre avec Pierre-Elliot Trudeau, il dit encore :
« Dès les premiers jours, un, deux, trois journaux racontèrent mon dessein d’acheter un terrain et de venir me fixer au Canada. Dans les environs de Montréal, les correspondants de la presse me poursuivirent sur les routes, il fallait déployer des trésors d’astuce pour leur échapper. Et ma rencontre privée avec le Premier ministre Trudeau fut divulguée elle aussi dans les journaux. — Toute cette rencontre avec Trudeau était parfaitement inutile, mais je devais, me semblait-il, prévenir le gouvernement de mes intentions, pour ne pas réitérer l’histoire avec la police suisse, et aussi pour bénéficier de la bienveillance des autorités chargées de l’immigration. Je l’obtins, mais il aurait été possible de faire l’économie de la visite au Premier ministre, qui n’aboutit qu’à une publicité inutile. (Quant à la conversation et aux sujets évoqués lors de notre rencontre, ils me donnèrent une impression d’insignifiance, et on éprouvait un sentiment de dépit à voir ce pays si riche, si grand par son envergure, mais géant timide bousculé par les audacieux et les prompts.) »

De son impression avec le Canada, il conclut :
« Avant tout, le Canada ne ressemble pas du tout à la Russie : c’est un continent sauvage, peu peuplé, exposé au souffle des golfes boréaux, couvert de granit, si bien que , pour y tracer des routes, on n’arrête pas d’y forer des excavations. Les forêts ? On se les représentait luxuriantes, prospères, peuplées d’arbres aux troncs épais ; elles se révélèrent (dans l’Ontario, la seule province où j’avais l’intention de me fixer) rabougries, rien n’y retenait le regard, une sorte d’isthme de Carélie : durant de nombreuses années, on en a avec rapacité arraché chaque tronc un tant soit peu épais, des tracteurs l’ont extirpé de chaque fourré et on n’y a laissé qu’une insignifiance et malsaine population d’arbustes aux troncs chétifs. Si de belles essence d’arbres poussent dans un terrain, on veille à ce que ce soit spécialement indiqué dans le prospectus. (Plus tard, des fenêtres du train, j’ai regardé les steppes canadiennes, mais ce n’est qu’une steppe égale à perte de vue, impossible de se croire en Ukraine qui l’emporte largement sur le pittoresque de ses fermes.) S’il y avait au moins des villes convenables ! mais le Canada est aussi à la traîne dans ce domaine, et les villes y semblent envahies par la paresse intellectuelle ; par contre, on voit des hippies abrutis, costauds, gras à lard : sur ce point, le Canada n’est pas à la remorque du monde civilisé, ils se chauffent au soleil sur les gazons, se vautrent dans des fauteuils dans les rues en plein pendant les journées de travail, bavardent, fument, sommeillent. […] J’étais attiré par l’Iénisseï, le Baïkal, et pas par l’Oural. Je n’aurais jamais supporté les contrées subtropicales.) Mais le Canada se révélait non pas simplement septentrional, mais, pour ainsi dire, oublieux de soi-même et endormi. »

 « Nous partîmes d’Ottawa, Alice et moi, pour la côte du Pacifique par l’express transcanadienne. « Express », cela sonne impressionnant, mais il n’avance pas si vite que ça : les wagons tanguent fortement en raison de l’état des rails ; il n’est « express » que par l’absence de changements, la continuité de l’Atlantique au Pacifique. Les voies ferrées canadiennes sont complètement délaissées, abandon  que viennent renforcer la concurrence, aujourd’hui obsolètes, de deux réseaux en déclin allongeant leurs voies parallèles : le « Canadien National » et le « Canadien Pacific. » […] Commencer par poser des voies ferrées toujours plus loin pour s’en désintéresser ensuite, voilà bien la manière jeune, vorace, rapace du continent américain : happer le fruit nouveau, mordre dedans, le jeter pour saisir le suivant. Dans cette cette progression hâtive vers le nouveau, toujours le nouveau, était abandonné ce qu’il y avait de meilleur dans l’ancien…»

Source : Alexandre Soljenitsyne, Le grain tombé entre les meules – Esquisses d’exil, (première partie), Fayard, 1998, pp. 241-249.

lundi, mai 25, 2020

Il est temps de remettre l’État à sa place : AU SERVICE DU PEUPLE !

Saskatchewannaise recevant une contravention pour avoir soi-disant contrevenu au règlement covid-19. Y
En a marre ! Vraiment marre de cette dictature !


Dans sa chronique de ce matin, « La revanche de l’Etat », Richard Martineau vient enfin de sortir de sa torpeur psychotique de mourir du covid-19, et il vient tout à coup de réaliser qu’on s’est fait dépouiller de tous nos droits et de notre liberté ! Un peu tard pour comprendre qu’on s’est fait royalement fourrer et qu’il est temps de tirer sur la chaîne. J’écris sur cette réalité depuis quatre mois, lui ai-je écrit ce matin dans un courriel «  Vous vous réveillez un peu tard, mais on va le prendre, car il y a tout un travail à faire pour retrouver un minimum de liberté. Vous avez tous cru que je déraillais sur la question des armes à feu, mais quand on dit que Trudeau nous a enlevés un droit issu de l’histoire depuis 500 ans, sans passer par le Parlement, on ne peut laisser passer ça  ! » Quand on dit que la police passe dans les rues pour voir si nous ne nous tenons pas par la main. On est rendu où là ?!

« Pas un droit historique les armes à feu ? » Regardez simplement l’ordonnance de Maisonneuve, 1658, votre fondateur. Ah oui ! Je sais, vous allez Me dire que ce n’étaient pas des AR-15 ! La réponse toute prête à porter par Polysesouvient et le policier Blair travesti en ministre de la Sécurité publique du gouvernement Trudeau qui règne sur Ottawa comme XI Jinping sur la Chine. En 1658, il n’y avait pas de semi-automatiques, dites-vous ?!  Mais la police, en 1658 n’avait pas de chars d’assaut pour maîtriser le peuple comme s’il eut été de l’ennemi de l’Etat !

Il est temps de prendre conscience qu’on s’est fait voler nos droits et libertés, et il est temps de reprendre la rue pour secouer les colonnes du temple des prévaricateurs qui se sont emparés de tous les pouvoirs. Il est temps de remettre l’Etat à sa place : au service du peuple ! Nous n’attendons rien d’autre et il faut refuser d’être les serviteurs de l’Etat, car c’est lui qui est sensé être à notre service.

C’est le principe et l’équilibre des droits et libertés qui ont été attaqués. Et celui qui a trahi ce principe enchâssé dans notre Constitution est nul autre que le fils de celui qui nous l’a rentrée de force dans la gorge. Me fous des sondages. TRUDEAU DOIT PARTIR !

Akakia




vendredi, mai 22, 2020

La secte des Complotistes !


Avez-vous remarqué toute l’énergie que déploient les médias de la planète pour mettre au pilori ceux qui questionnent les événements qui nous percutent de plein fouet et qui croient qu’il y a une pensée derrière tout ça, une intention quelconque. Car c’est bien de cela dont il s’agit dans cette théorie de la théorie du complot. Bill Gates, qui trime dur avec notre Justin pour obliger la vaccination. XI Jinping qui serait derrière la construction d’un virus susceptible d’éliminer du meilleur des mondes les 69 ans, 11 mois, 31 jours. Ou encore l’OMS qui aurait fait ça pour activer le processus d’un gouvernement mondial. Et quoi d’autre encore.

Moi, personnellement, je n’y crois pas mordicus, mais je me réserve une place pour le... doute ! Oui le doute ! Je me dis : après tout, pourquoi pas ? Tout ça est bien possible quand on voit jusqu’à quel point la planète est soumise à la loi des fous. Ce que je constate, c’est qu’il aura fallu à une bibitte microbiologique qui n’existait pas voilà dix mois à peine, pour permettre à tous les systèmes politiques du monde entier, de répandre la peur et de confiner tout le monde pendant trois mois. C’est fascinant ce qu’on a réussi à faire à cet égard. Une peur, quelques centaines de milliers de morts qui ne dépassent pas ceux du cancer ou de la grippe saisonnière, et hop, tout le monde à la maison, dans l’attente de la mort imminente .

S’il y a un résultat probant à cette pandémie, qu’elle ait été créée ou pas en labo derrière une pagode, n’est pas le point d’intérêt . Ce qui l’est, à mon point de vue, c’est bien celui-ci: avoir réussi, avec la plus grande facilité du monde, à mettre des villes de 30 millions d’habitants, des pays d’un milliard d’habitants, des démocraties, des dictatures, des républiques de bananes, nommez-les ; avoir réussi à justifier le retrait des protections constitutionnelles, mis au rancard les libertés fondamentales, pigé dans les deniers de l’État avec des pelles à neige des sommes faramineuses pour les distribuer à tous les vents, comme ce fut le cas au Canada. Avouez qu’il y a quelqu’un à qui le crime paie bien ! Justin qui était sur le bord de la porte et le revoilà remis sur la selle. Si crime il y a, en voilà bien un qui en bénéficie !

Cela dit, je reviens aux fameux adeptes de la théorie du complot, qui ne l’ont pas facile ces jours-ci dans les médias qui n’aiment pas qu’on pense sans leur avis. Ce matin, Denise Bombardier, une femme intelligente, mais pas tant que ça quand même, nous la sert bien profond. Dans sa chronique pas mauvaise du tout, elle écrit : « Les adeptes des théories du complot qui polluent les réseaux sociaux et même de nos institutions de haut savoir espèrent à n’en point douter faire triompher leur vision apocalyptique. - Çe sont des semeurs de doutes, des manipulateurs redoutables qui pratiquent l’art de plonger les gens inquiets et ignorants dans l’angoisse ». 

Je retiens votre attention sur le mot « doute » qu’elle utilise d’eux fois dans le même énoncé, et de façon contradictoire. Elle, la Denise, elle a le droit de croire à « n’en point douter » mais les autres non ! En total désaccord sur l’emploi du terme, car le « doute » c’est le début de la conscience, et c’est justement ce qu’on recommande aux membres d’une secte quelconque de faire pour se libérer des idées toutes faites qui emprisonnent l’esprit : DOUTER ! C’est là que la religion finit et c’est là que la conscience qui stimule toutes les recherches scientifiques commence : LE DOUTE ! Le désir de dissiper l’inconscience...

S’il n’y a pas une pensée derrière tout ce que nous vivons ces jours-ci, alors ça vient d’où, et on fait quoi ? On continue de se laisser conduire aux abattoirs à bœufs par des semeurs de peur, des prévaricateurs et des voleurs de vies et de liberté ? ...

Akakia

mercredi, mai 20, 2020

Le Québec heureux sans Montréal


Quand j’étais au primaire, fin des années cinquante, au collège Saint-Luc de Chicoutimi-Nord, à chaque vendredi du printemps, on nous rassemblait bien en rang dans la grande cour pour le salut au drapeau, pendant qu’on chantait le « Ô Canada ». Ça aurait bien pu être le Haut-Canada ou le Oh ! Canada, qu’on n’en aurait rien su et ce n’était pas très important. Ce qui l’était, et ce qu’on savait par contre c’est que nos ancêtres, Français d’abord et Indiens ensuite pour la plupart, nos arrières-grands parents avaient mis les bouchées doubles et pris les fusils pour faire le pays. Il avait d’abord fallu défricher, puis se défendre contre les Iroquois, puis contre les Anglais qui les utilisaient contre nous pour nous soumettre.

Les dangers étaient si grands alors, qu’il y avait obligation d’avoir dans chaque maison suffisamment de fusils pour armer tous les hommes, les garçons et les serviteurs de 13 ans et plus pour protéger son foyer. Ce n’était pas un simple souhait du gouverneur ; c’était une loi qui punissait d’amende tous les contrevenants. En 1654, à Montréal, les attaques étaient si permanentes, qu’il a fallu créer une milice citoyenne. Dans la Nouvelle-France, sur onze mille habitants, 2400 miliciens prêts à partir en guerre pour repousser l’ennemi. Mais avant d’y aller, il fallait faire les semences, préparer son barda, faire les canots d’écorce et hop, dans les Pays d’En-Haut pour faire rendre gorge à ces foutus Iroquois qui mangeaient même le cœur de leurs victimes. Et puis il y a eu le massacre de Lachine, 1689, comme moment d’apothéose ! Montréal a failli disparaître, cette année-là, mais nous, de l’arrière-pays, nous étions là pour les sauver... avec nos fusils.

Et ce n’est que le début. Tout ça pour vous dire que Montréal a eu une belle et grande histoire qui participe à celle de l’Amérique toute entière. Nos ancêtres ont ouvert la voie. Ils ont été les premiers à pénétrer l’Ouest. Ils ont pactisé avec les Indiens, marié leurs filles pour faire un peuple nouveau, construit non pas seulement un pays, mais l’idée même de la Liberté ! L’Amerique c’est exactement ça ! Une idée voulant que tout le monde peut embarquer dans ses rêves et les réaliser. Ce ne sont pas les Américains qui ont créé ce rêve, ce sont nos ancêtres, Français, Écossais, Irlandais qui ont poussé l’aventure au-delà de ses limites et qui ont fait une humanité nouvelle, la nôtre !

Vous avez lu la chronique de Mathieu-Bock Coté, ce matin, qui dénonce les oublis de la mémoire cultivés par l’actuelle mairesse Plante. Et elle n’est pas là seule. Vous avez vu les bloquistes et leur chef, à Ottawa, Jean-Francois Blanchet, devenu la béquille du gouvernement Trudeau minoritaire. Ces gens-là, bloquistes, péquistes, montréalistes, ont oublié d’où ils viennent, comment ils ont été construits, qui les ont accueillis ! Pour eux, les régionaux sont des passés-dates, des bouseux qui vont encore à la chasse, aiment tirer du fusil, une espèce en voie de disparition. Et plus vite nous disparaîtrons plus heureux ils seront. Ils dénoncent le multiculturalisme des Trudeau Père et Fils, mais ce qu’ils nous proposent est encore pire. Ils veulent un Québec peuplé exclusivement d’immigrants, avec une histoire qui débute avec l’arrivée des boats peoples , suivis des Haïtiens, puis des Maghrébins, puis des Cubains et des Chinois. Ils ne veulent plus des Québécois de souche. Ils nous détestent tellement, qu’ils font commencer l’histoire du Québec, au moment même où nous avons commencé à disparaître dans la mémoire de l’immigrant, avec l’appui de ceux et celles qui, de Montréal, disaient vouloir faire un pays rien qu’à eux, un pays rien que pour eux.

A ce titre là, mieux vaut qu’on se sépare. Montréal déteste le Québec, Montréal doit devenir la onzième province du Canada. ET LE QUÉBEC SAURA BIEN VIVRE SANS ELLE ...

Akakia

mardi, mai 19, 2020

La fête des Patriotes de 1838, la fête des hypocrites !

Au centre, Yves-François Blanchet, député et chef du PLOQ, un hypocrite et un vendu de premier ordre !

Regardez-les tous, péquistes, bloquistes, gauchistes, ils prennent la pose à côté des héros nationaux, ils revêtent leurs uniformes et les oripeaux  de notre histoire, mais ils trahissent leur propre culture, leur propre peuple.

Quand je vois Yves-Francois Blanchet aller se hisser sur le monument des patriotes de 1838, des hommes qui ont été pendus par l’ennemi-occupant pour avoir voulu la liberté à la force des fusils, et que je le vois, lui et ces autres tout faire pour dépouiller les Canadiens français de leurs armes à feu, de leur culture et de leur mémoire, le dégoût me prend à la gorge. Maudit hypocrite !

Akakia

lundi, mai 11, 2020

Perte de démocratie au Sud ! Et si on s'occupait de la nôtre qui a fondu comme neige au soleil

Bill Blair, ex-chef de police de la ville de Toronto, devenu le ministre de la Sécurité et des Frontières dans le gouvernement libéral de l'État policier trudeauiste.

Le Journal de Montréal, que je lis religieusement à chaque matin, a consacré ses 25 premières pages d’aujourd’hui au covid-19. Enlevons les pages de publicité sur les vendeurs de bonheur et la chronique contre Trump, et puis on a le compte exact. Depuis le début de la pandémie, le rythme est soutenu. Même Richard Martineau que j’aime bien lire, s’enferre dans ses peurs du virus et en appelle au triumvirat Legault-Arruda-McCann pour tenir ses promesses. Le monsieur a peur, mais pas content du tout que Montréal soit encore en tête de peloton des malades du covid-19 et de la mortalité associée. Humiliant en ti-ti d’être au premier rang en Amérique sur cette question !

Seule la chronique de Pierre Martin titrée « L’Amérique de Donald Trump - Démocratie ou autoritarisme », brise l’harmonie conoravirienne de tous les médias du Québec. Une pièce d’anthologie de mauvaise foi journalistique typiquement Québécoise. Richard Latendresse et Anne-Marie Dusseault, qui ont consacré leur vie à dénigrer Trump, viennent de se trouver un autre supporter dans leurs rubriques quotidiennes anti-trumpiste. Y a-t-il quelque chose de moins risqué au Québec et dans ce pays que de donner les consignes de se laver les mains 20 secondes, de garder ses distances et, surtout, de déblatérer contre Donald Trump, le salaud, le cochon, le ci et le ça ! Bravo pour l’inspiration et le courage.

S’il y a une unanimité journalistique chez nous, c’est effectivement dans le discours convenu contre ce président mal embouché qui respire encore au sud de nos frontières (sic) ! Non pas que je trouve Trump alléchant. Mais au moins, il tient son bout face à la langue de bois journalistique, et celui des électeurs qui l’ont hissé au pinacle du pouvoir. En fait, ce qui m’interpelle dans tout ça, c’est que pendant que ces folliculaires pan-Canadiens et pan-Québécois déblatèrent contre Trump, ils réussissent à ne pas commenter ce qui se passe chez nous. Plus de Parlement depuis deux mois, plus de débat ni à la Chambre des communes ni à Québec, plus le droit de manifester, plus le droit de rien faire. Même le Parti Conservateur, en manque de son chef, ne peut pas se réunir pour en élire un qui soit à la hauteur de la tâche qui l’attend. 200 milliards de déficit en moins de deux mois qui s’ajoutent à la dette publique déjà astronomique, pas de problème, ça passe comme une lettre à la poste car la dette des Etats-Unis est plus grosse que la nôtre. Vive la démocratie à la canadienne !

Regardez ce qui s’est passé sur le décret trudeauiste anti-armes à feu, passé comme une lettre à la poste comme s’il eut été dans la normalité des choses. Pire encore ! Tous ces médias n’ont donné la parole qu’aux zélotes qui ont permis à Trudeau d’en arriver là. On a beau être contre les armes à feu, la semaine dernière il s’est passé quelque chose de très grave, un capture de l’Etat par un premier ministre et son chef de police devenu ministre de la Sécurité nationale, et pas un foutu journaliste n’a pris le risque de questionner le fait, cette entorse ulcéreuse cancérogène qui tue notre démocratie. Pas un ! On pourrait pas nous crisser patience avec Trump et s’occuper de ce qui se passe chez nous ?!

Akakia

dimanche, mai 10, 2020

Le retour du culte de la personnalité


 Depuis près de deux mois, nous ne voyons plus que son image. C’est quand même sidérant de voir jusqu’à quel point tous les médias du pays collaborent à rehausser son image ! Radio-Canada, TVA, LCN, La Presse, le Journal de Montréal, le Toronto Sun, le Journal des Collectionneurs de poignées de portes  et Radio-poubelle nommez-les, ils jouent tous le jeu de ce pouvoir montant, enraciné. On se croirait en Corée du Nord, en Union Soviétique sous Staline ou en Chine sous Mao. Des élections à l'automne ? Pourquoi perdre son temps ? Les médias du pays ont déjà fait campagne et préparé le trône de l'image.

Nous sommes en pleine pandémie médiatique. Justin est partout ! Pas d’opposition, Pas de Parlement. Plus de contestation sous prétexte de confinement. Et il en a pris goût. Il dit n’importe quoi, il n’a aucun vocabulaire, il lit ses sorties de presse, et il n’est pas capable de prononcer une phrase correcte même sans son télé-souffleur, il passe à travers sans jamais être inquiété. Depuis qu’il distribue les milliards de dollars à droite et à gauche, tous les médias, toutes les institutions s’écrasent.

Hier, le bonobo a parlé à la télé pour déplorer la situation de la pandémie à Montréal. « « Nous nous devons de assurer que ce qu’on est en train de faire prend en compte la protection des citoyens, de nos aînés comme priorité absolue » ». Citation textuelle. Rien de rajouté. Vous n’avez rien compris à ce jargon ? Pas grave ! C’est votre premier ministre qui s’exprime ainsi. Même Jean Chrétien réussissait à parler moins mal ! Si un étudiant du Secondaire III écrivait de la sorte à l’examen final, il serait recalé. Et c’est notre chef d’État. Même pas certain qu’il serait admissible dans une classe de rattrapage scolaire pour sous-doués.

Aucun journal pour rectifier le tir, tenter de traduire correctement cette sorte de langage de troglodyte, pour rappeler à ce pignouf que son propre gouvernement a diminué de plusieurs milliards de dollars les versements du fédéral au Québec pour la santé ! Si Montréal est en tête de file du pays pour les mortalités du Covid-19, c’est en partie parce que l’État fédéral n’a pas fait son job et nous a dépouillé de ce qu’il nous devait sur cet item.

Justin est partout. Comme Dieu ! 

Akakia


samedi, mai 09, 2020

Perte de mémoire ou sénilité précoce ?!

Joseph Facal, ex-ministre au Conseil du trésor du Québec et sous-chef des « Lucides », et Lucien Bouchard, le chef de la gagne !

Dans sa chronique de ce matin Joseph Facal, pose la question sur l’origine de la désintégration du système de santé au Québec et fait la liste des responsables. Enfin, disons plutôt qu’il fait sa liste à lui : Jean Charest, Philippe Couillard, Marguerite Blais, Gaetan Barrette. Bien vrai que ces Libéraux en ont lourd sur la conscience dans cette histoire. Mais comme sa liste s’arrête juste au seuil de la porte de l’époque où le PQ en menait large au pouvoir, je vois que M. Facal, est en perte de mémoire. Pratique le monsieur !

Je vois qu’il a déjà oublié l’époque où il était ministre au Conseil du Trésor, et qu’il était en tête des officiers sur la ligne de feu quand lui et son parti, au pouvoir sous Lucien Bouchard, ont tiré sur la « plug » du système de Santé, qu’ils ont fermé les hôpitaux psychiatriques, réduits les services dans les CHSLD, mis à la porte des milliers de médecins expérimentés en leur donnant des primes de séparation plantureuses, fait de même avec des milliers d’infirmières, contingenté les accès à la profession de la santé dans les universités, mis la hache dans tout le réseau.

Vous vous rappelez du manifeste des « lucides » lancé par Lucien Bouchard, en octobre 2005, et quelques autres. Dans ce manifeste, ces gens criaient pour accentuer l’austérité gouvernementale. Dans leur liste de recommandations, plein de choses, mais strictement rien pour améliorer ou même conserver les acquis dans le système de santé. Et vous savez quoi ? M. Facal était l’un des principaux signataires du manifeste des « Lucides » qui ont ouvert le derby de démolition dans notre système de santé. Il était même plus que ça, car sa signature est la deuxième et apparaît tout de suite après celle de Lucien Bouchard, le grand chef des « Lucides ». Facal était son lieutenant. Dans de telles circonstances, il aurait pu au moins se la fermer.

Quand on habite une maison de verre, on évite de se montrer tout nu et de se la pogner devant tout le monde !

Akakia