« Un peuple de pissous »

 

« UN PEUPLE DE PISSOUS »

« Le peuple québécois est un peuple peureux. Il ne faut pas se compter d'histoire. On est des pissous. On a même peur de dire que ça se passe en français au Québec. On donne l'impression d'avoir peur de notre ombrage. On est tellement identifié à avoir peur» (Jean Garon)

Plus aucun cas de COVID-19 au Saguenay-Lac-Saint-Jean, plus un malade de la covid dans les hôpitaux de la région, et les gens mettent encore le masque. Par habitude, par peur et par esprit de soumission animale qui nous enchaînent contre nature. Je comprends les immuno-suprimés et les personnes qui souffrent de maladies graves de prendre soin et de se prémunir et je souscrits aux protections qu’elles prennent pour elles. Mais pour les autres, surtout celles qui sont doublement vaccinées je ne comprends pas qu’ils mettent encore le masque. Si ces vaccins sont valables, alors qu’on nous fiche la paix. C’est tellement rendu facile pour le gouvernement d’imposer des règles si oppressantes pour l’ensemble, que cela en devient franchement insupportable. 

Je ne suis pas anti-vaccin, je l’ai toujours dit et soutenu, car l’histoire nous a prouvé qu’il était un grand bien pour l’humanité. Je vois aussi, à partir des cas de COVID-19 qui se multiplient chez les noms vaccinés que le vaccin qu’on nous propose est beaucoup plus positif qu’initialement envisagé et qu’il est peut-être la bonne réponse à ce virus mortel sinon la seule. Mais je ne comprends pas et n’accepte pas cet acharnement de nous imposer le masque chez nous, au Saguenay-Lac-Saint-Jean et dans d’autres régions, alors qu’il n’y a plus de cas de la covid. Je suis toujours totalement contre le passeport vaccinal car c’est un moyen de plus pour nous contrôler et je suis totalement contre l’idée d’obliger les gens à se faire vacciner car mon corps c’est mon corps. 

« Il faut refuser l’inacceptable », disait Churchill, et ces abus d’un gouvernement québécois de plus en plus autoritaire en font partie…

Akakia

THINK big Esti !

 

THINK BIG ESTIE !

Richard Branson vient de rapporter son pari contre Jef Bezos qui va le suivre de peu au-dessus des nuages ! Il a réussi à être trois minutes en apesanteur. Une grande réussite ; déjà 600 réservations pour les trois prochaines minutes, à 250,000 $ US le ticket. Ouah ! Ce sont les 13 millions d’affamés de la Corne de l’Afrique, qui n’ont ni pain ni eau, qui vont être contents ! 

Avouez-le, n’hésitez pas, c’est permis de penser ainsi après ce à quoi nous venons d’assister. Avouez que, comme moi, vous avez nourri l’espoir que sa navette lui explose en pleine face !…

Akakia

La fosse commune des Indiens et Metis, du Saguenay

 

LA FOSSE COMMUNE DES INDIENS ET DES METIS DE CHICOUTIMI

En réponse à l’intérêt porté actuellement au cimetière dit des Sauvages de Chicoutimi dans le contexte des pensionnats autochtones, il n’y a aucune relation. La translation des restes du cimetière de la mission jésuite et du poste de traite de Chicoutimi a été faite selon les règles, en 1879. Il vous faudrait lire le texte très documenté que j’ai écrit et publié voilà deux ans. Il n’y a pas de coup fourré. L’Eglise et l’Etat ont tout fait de qu’il fallait. Il n’y a jamais eu de pensionnat autochtone à Chicoutimi.

Les restes des Indiens et des Métis ont été inhumés avec tout le respect qu’on leur devait dans une fosse commune qui se trouve toujours à l’intérieur du cimetière Saint-Francois Xavier de Chicoutimi. Seuls les ossements du Métis Peter McLeod ont été inhumés ailleurs, dans le cimetière protestant de Rivière du Moulin, en raison de la controverse que sa mémoire suscitait à l’époque.

Il y a de cela plus de vingt-cinq ans, j’avais proposé qu’on élève un mémorial pour rendre hommage et souligner l’extraordinaire cohabitation entre Metis et Indiens. J’avais même réussi à aller chercher une subvention, la ville de Chicoutimi était d’accord, mais aussi incroyable que cela puisse être, c’est le conseil de bande de Pointe-Bleue qui a refusé !!! La question qui mérite alors d’être posée est les suivante : les Premières nations veulent-ils réellement une vraie réconciliation, où veulent-ils simplement être des éternelles victimes ?

TOUS UNIS DANS LA FOSSE COMMUNE DU TEMPS…

Voici comment tout a commencé, lors de la découverte de la fosse commune des restes du cimetière de la mission et du poste de traite de Chicoutimi. Dans ce cimetière, ont été enterrés, depuis 1676 jusqu’à sa fermeture définitive en 1856, les restes non seulement des Indiens du Saguenay, mais également ceux des Métis et de plusieurs Blancs qui vivaient là, qui ont marié des femmes Indiennes et qui ont fait familles. Ceux notamment de Nicolas Peltier, qui a épousé trois indiennes et laissé à la postérité des centaines de descendants Métis, y sont entremêlés avec ceux des Indiens qu’il a tant aimés. A l’époque, on ne faisait pas de différence. Tout le monde, indiens, Métis et Blancs vivaient dans une parfaite harmonie. N’eut été des mariages Métis, il n’y aurait plus un Indien au Saguenay-Lac-Saint-Jean-Cote-Nord. Pourquoi serait-ce un crime d’écrire et dire la vérité ?

L’article du journal en pièce jointe, a été publié dans le Progrès-Dimanche du 1er octobre 1995. Je venais à peine de sortir mon livre Le Dernier des Montagnais qui brisait un tas de faussetés entretenues depuis des décennies. Avant d’écrire n’importe quoi sur le sujet, les journalistes devraient se documenter. Ça aiderait à mieux comprendre la source du problème sociétal qui nous divise et qui pourrit nos relations. On ne peut rendre justice sur la foi du mensonge, mais en reconnaissant la réalité.

Akakia