Les délires d'Akakia

mardi, avril 28, 2020

260e anniversaire de la bataille de Sainte-Foy, 28 avril 1760

Le chevalier de Lévis, lors de la victoire de Sainte-Foy, 28 avril 1760, dernière victoire des Français en Amérique du Nord

EXTRAIT de mon livre «Jean-Daniel Dumas, héros méconnu de la Nouvelle-France » (Russel Bouchard)
Avant de capituler sans condition à Montréal le 8 septembre 1760, les Français et les Canadiens se paient une dernière victoire sur les Anglais. La suite sera aussi funeste que honteuse, quand le 8 septembre 1760, Vaudreuil, le seul gouverneur né en Nouvelle-France, capitulera sans condition et dans l'humiliation la plus totale... R.B.
 
15 septembre 1759 — Le remise de Québec aux Anglais sans combattre et  comme s'il eut été d'une ville abandonnée, confine ainsi les Français et les Canadiens à l'état de résidence surveillée. Que reste-t-il du « pays » après un tel fracas ? Pour bien dire, qu'une tranchée grugée par les vagues du Saint-Laurent, entre l'embouchure de la rivière Jacques-Cartier, où tente de se ressaisir la troupe française, et le fort Lévis auquel il faut ajouter le petit poste de La Galette, en aval du lac Ontario.[1] Avec Bourlamaque qui s'est replié à l'île-aux-Noix après avoir fait sauter les forts Carillon et Saint-Frédéric dans la dernière semaine de juillet[2], le cœur de la Nouvelle-France ne bat donc plus que par une oreillette, Montréal, une défense jusqu'ici négligée et méprisée au profit de Québec. Rien d'étonnant, d'ailleurs, à ce que Lévis s'y soit trouvé avec Pouchot pendant le carnage du 13 septembre, occupé qu'il était à construire ce fort baptisé de son propre nom pour combler la perte de Niagara[3] et pour couvrir cette frontière ne tenant plus que par quelques forts, eux aussi de bien fragiles rafiots dans cette marée anglaise sans cesse montante.

Le retranche­ment de la Jacques-Cartier, confié à Dumas dans les jours suivants, est protégé par 600 soldats, dont 150 appartiennent aux troupes de Terre et 450 aux troupes de la Marine[4]. Cette bien petite armée est chargée d'une bien lourde responsabilité puisque c'est elle qui protège le flan est de l'armée française, elle qui couvre « la colonie des entreprises que la garnison angloise auroit pu faire »[5], et sur qui repose en quelque sorte une bonne part des préparatifs de l'offensive du printemps prochain. Mais les moyens dont disposent ces soldats sont des plus limités, la vie du camp spartiate.

Pour pouvoir passer l'hiver, les militaires se construisent des cabanes avec les moyens du bord, font ce qu'ils peuvent pour rester en vie, trouvent leur pitance auprès des habitants des environs qui ne prisent pas du tout d'être payés en lettres de change alors que le cours de cet argent n'a plus rien de certain[6]. Dans des circonstances aussi extrêmes, Lévis et Vaudreuil ne peuvent compter sur un meilleur serviteur et une meilleure position pour surveiller les mouvements de l'armée anglaise. Dumas est, en effet, à tous les créneaux ; le 5 octobre, on le retrouve à la tête d'une soixantaine de soldats coloniaux et de Canadiens, partant des Trois-Rivières l'arme au poing et courant après le général Rogers qui, la veille dans le petit village de Saint-François, a massacré une trentaine d'Abénakis, des gens qu'il a appris à aimer et à soutenir[7].

 Cet humiliant repli des responsables militaires de la Nouvelle-France n'est cependant pas dénué d'avan­ta­ges. Dominant toujours l'amont de Québec, un garde-manger relativement épargné par les méfaits de la guerre, Lévis et ses troupes peuvent compter sur la dernière récolte des habitants pour se nourrir. Et tout ce beau monde peut se consoler en espérant des rudesses de l'hiver canadien quelques ravages parmi les occupants anglais retranchés dans une bien mauvaise enceinte, qui plus est glacée, ruinée, affamée, amer sinon hostile. Mais il n'empêche : maîtres de Québec, du lac Champlain et du lac Ontario, les Anglais, explique Le Mercier dépêché en catastrophe auprès du ministre Berryer, « tiennent le Canada de toutes parts »[8]. Ils n'ont plus qu'à fermer la nasse. Mais avant d'y arriver, le général Murray doit sauver sa position de Québec ; une position mutilée par l'hiver dont il a hérité, vulnérabilisée par la dysenterie, affaiblie par toutes les privations, et fatiguée par les fausses alertes délibérément déclenchées par Lévis : des 9 000 hommes qu'il avait sous ses ordres à la mi-octobre, Murray n'en a plus que 4 800 aptes à servir au début de mars[9]. C'est tout dire de ce Calvaire vécu par la garnison anglaise de Québec lors des premiers mois d'occupation!...

Le sergent quartier-maître  John Johnson, un homme pourtant reconnu pour son sens de la mesure et son flegme, commenta ainsi la situation : « Nous étions trop peu et trop faibles pour soutenir l'assaut, et notre détresse était presque au comble » ; les soldats valides n'étaient plus que des « squelettes scorbutiques à moitié mort de faim ».[10]

Au printemps, tout est en place pour le dernier acte de la guerre d'Amérique. D'un commun accord avec Lévis, Vaudreuil a établi son QG au centre, à Montréal, où sa présence a été jugé nécessaire ; Bougainville a pris position à l'île-aux-Noix, où il couvre le front du lac Champlain ; Pouchot, pour sa part, tient le fort Lévis, où il ferme la frontière ouest ; et Lévis, de la Pointe-aux-Trembles à Montréal, termine les préparatifs du siège de Québec avec la collaboration de Vaudreuil et de Bourlamaque.

Pour mener à bien son siège, Lévis dispose d'un peu plus de 7 000 hommes : dont 4 000 soldats (réparties en huit bataillons de troupes de Terre et deux bataillons de troupes de la colonie), 3 000 Canadiens « tant de la ville de Montréal que des campagnes », et un peu moins de 300 sauvages (qui vont quitter la scène avant le début de la rencontre). Compte tenu des circonstances et du refus de la France d'envoyer des secours minimaux, la manoeuvre militaire ne peut être mieux menée. Deux frégates du roi sauvées de ce qui reste (L'Atalante, et la Pomone), deux flûtes et plusieurs goélettes chargées d'artillerie, de vivres et de fascines, ont même été réquisitionnées pour suivre l'armée dans sa descente jusqu'à Québec[11].

Les premiers soldats et miliciens quittent leurs quartiers de Montréal le 20 avril, sous les ordres de Bourlamaque. Lévis le suit d'une journée. La plupart des rivières étant encore glacées, le débarquement à la Pointe-aux-Trembles où doit se rassembler la petite armée, ne se fait que quatre jours plus tard. Il avait été prévu dans cette suite de débarquer de nuit à Sillery, mais comme le secret de la manoeuvre a été depuis rompu et que les Anglais occupent l'embouchure de la rivière Cap-Rouge, il est convenu de sauter à Sainte-Foy via l'Ancienne-Lorette, deux points séparés par un épais taillis baigné de marais printaniers.[12]

Le 28 au matin, le torse gonflé du désir d'en découdre avec Lévis une fois pour toutes, soucieux de ne pas lui laisser le temps de solidifier sa position, Murray sort de ses murailles avec 3 860 hommes, dont 129 artilleurs, et 22 pièces d'artillerie. Les deux armées se font face sur les hauteurs d'Abraham, encore habitées par les mânes des hommes morts au champ d'honneur. Le lieu de l'affrontement se situe entre le ruisseau Saint-Denis, qui se perd dans l'anse au Foulon, et les buttes à Neveu (Nepveu), où Murray a déployé son artillerie.  Les Français ont l'avantage du nombre, mais les Anglais entendent mettre à profit leur position légèrement surélevée et leur artillerie, ce que Lévis sait découvrir avant l'engagement.

Pour éviter le feu des pièces ennemies disposées sur la butte et la mitraille, Lévis, qui ne dispose que de trois pièces de campagne, retire donc sa droite et sa gauche dans les bois baignés de marécages ; il laisse ensuite pénétrer sur son centre l'armée anglaise qui les croît en fuite ; puis se referme sur elle dans un corps à corps meurtriers qui ne peut que le servir puisqu'il se produit baïonnettes aux canons, couteaux à la main, à deux contre un, et que les Français sont en sus déterminés à laver le déshonneur de septembre. Menacé d'enveloppe­ment, chanceux malgré tout d'un ordre mal rendu qui a empêché la brigade de la Reine et la cavalerie de le prendre par derrière son flan gauche, Murray en est quitte pour se replier dans l'enceinte de Québec, abandon­nant aux vainqueurs dans sa précipitation la totalité de son artillerie, munitions, outils, morts et blessés.[13]

Le heurt fut d'une prodigieuse rudesse qui n'en dura pas moins de deux heures. Les témoignages en font foi largement : de part et d'autre, tant chez les officiers que chez les soldats, on fit preuve d'une singulière vaillance ; et ce fut finalement la loi du nombre, ajoutée à la détermination des assaillants et de leur commandement, qui imposa le résultat. Si les brigades de la Sarre, de Béarn, du Royal-Roussillon et Guyenne ont honoré de leur intrépidité les troupes françaises, la brigade de Berry et les troupes coloniales —de Dumas— qui joignaient celles de la Sarre « ont secondé avec le plus grand courage le mouvement décisif »[14]. Du nombre de ceux qui se sont illustrés au combat du 28 avril et qui en sont sortis avec les marques de la guerre dans leurs chairs, Lévis recommandera en tête de liste au ministre Berryer les noms de Dumas et du chevalier de la Corne, « des officiers de distinction et très en état d'être chargés de commissions importantes. [Des officiers qui] méritent depuis longtemps un grade distingué ou une pension »[15].

Le bilan de la rencontre témoigne au reste à lui seul du degré d'implication des acteurs et de leurs régiments : 259 tués et 829 blessés chez les Anglais, contre 193 tués et 640 blessés chez les Français. Aucune perte chez les sauvages puisqu'ils avaient quitté la troupe avant l'affrontement. À elle seule, la milice canadienne a subi à contre-pied les plus lourdes pertes en vies et en blessés, et a récupéré l'honneur perdu l'année précédente  : 45 morts, dont 5 officiers ; et 170 blessés, dont 7 officiers. Suivent dans l'ordre décroissant pour racheter l'honneur des Français, Berry, 188 pertes, dont 41 morts ; Béarn, 120 pertes dont 25 morts ; la Marine, 115 pertes, dont 22 morts ; La Sarre, 110 pertes, dont 31 morts ; Royal-Roussillon, 69 pertes, dont 6 morts ; Guyenne, 66 pertes, dont 8 morts ; La Reine, 23 pertes, dont 5 morts ; Languedoc, 22 pertes, dont 8 morts  ; et l'artillerie, 4 pertes, dont 2 morts. Et un grand blessé parmi l'état major, Bourlamaque, second de Lévis, sur son cheval estropié à la jambe par un boulet de canon.[16]


***
Note : les chiffres correspondent aux références notées dans le livre d'où est tiré cet extrait.







mercredi, avril 22, 2020

CHSLD et Covid-19 : Le Québec ne fait que récolter ce qu'il a semé



Aujourd’hui, je suis sans mot ! Je lis le journal et, page après page, c’est l’étonnement suivi de l’incompréhension puis finalement d’une colère douce. On voulait faire un pays ! Pourquoi ? Parce qu’on pouvait faire mieux que tous les autres nous disait-on. Eh bien c’est parfaitement réussi ! Bravo ! Pas eu besoin de l’Indépendance. On y est arrivé quand même sans l’aide du fédéral et on est en train de rejoindre la tête du peloton des pires place au monde pour avoir fait des morts avec ce foutu virus venu de Chine. De fait, nous sommes partis de la queue pour atteindre cette semaine le 12ème rang. Maudit qu’on l’a l’affaire au Québec ! La moitié des cas du Canada se trouve au Québec. Encore Bravo !

Des histoires d’horreur à n’en plus finir, qui arrachent l’âme. Comme celle de ce monsieur et de son fils, sur le stationnement, criant le dernier au revoir à sa maman qui entre au CHSLD. La pire place au monde pour avoir le covid-19. Ça me rappelle, les départs pour Auschwitch. Bien sûr, le plan de la solution finale n’est pas le même. Mais le résultat nous y fait songer.

A la page 13 du Journal de Montréal, il y a aussi le Dr Barrette, qui se défend bien d’être à l’origine de cet impitoyable drame qu’on vit au quotidien. Bien sûr qu’il n’est pas coupable... du moins pas tout seul. Car cette histoire d’horreur a un historique derrière elle. Elle s’est construite tout doucement sans qu’on s’en aperçoive, d’élection en élection, depuis vingt ans jusqu’à aujourd’hui, en nous racontant des histoires à dormir debout. Le Dr Barrette fait bien de se défendre, car il a, à quelque part, un peu raison. Pas beaucoup, mais rien qu’un petit peu. Il fait partie d’un gang, et je comprends qu’il tienne à tout prix à avoir un masque pour soi-disant aider ! Il a eu son temps pour tenir la poche pendant que ceux et celles commettaient le crime. Il fait partie d’un système politique et économique impitoyable qui a planifié de longue date et a entrepris le programme de désintégration du système de santé au détriment des aînés, lequel était inscrit dans le plan de désintégration des régions du Québec. Pas compliqué à comprendre.

Ça s’est construit en trois temps, avec de grands hommes et de grandes dames. Il y a vingt-cinq voire trente ans, sous Parizeau et Bouchard, les planificateurs du système de Santé avaient déjà sous les yeux le futur du Québec. Je le sais, car j’étudiais ces courbes avec le sociologue Charles Côté et on cherchait une bonne manière pour inciter l’Etat du Québec à changer le cap. Les chiffres, les graphiques et les courbes révélaient déjà le film d’horreur de notre futur : vieillissement de la population, départ des jeunes des régions vers les grands centres, départ des services de l’Etat des régions en direction de Montréal et Québec où l’Etat entendait concentrer les avoirs, les services et ses bénéfices. Ils auraient pu changer cette réalité annoncée par des politiques, mais ils n’ont pas voulu le faire, car ils avaient un plan ! Il fallait aider Montréal à garder son rang face à Toronto et Vancouver qui étaient en train de devenir les places fortes du Canada. Et pour y arriver, il fallait capter la richesse collective et la concentrer à Montréal. Et ils y sont arrivés.

Cela étant, les planificateurs, avec ministres et sous-ministres associés, ont compris qu’il fallait diminuer les charges de la Santé en regroupant les vieux dans des grandes bâtisses où ils allaient recevoir des services à la chaîne puis mourir comme des petits oiseaux derrière les arbres. Ni vu ni connu. Mais comme ça n’allait pas assez vite, on a sorti le concept « mourir dans la dignité ». Hypocrite comme toujours, sans le dire, l’État a ainsi pu faire une pierre deux coups en accentuant le départ des vieux en leur proposant un ticket gratuit pour l’au-delà, et diminuer artificiellement la courbe des suicides au Québec ; à l’époque l’une des pires places au monde pour ce type de décès.
Mais ça ne s’est pas passé comme prévu, car il y a eu le covid-19, qui s’est mis de la partie dans les CHSLD, précipitant le plan d’extermination des vieux de manière à en révéler toute l’horreur ! Et nous avons aujourd’hui le résultat, le produit des politiques de l’Etat-providence passé sans qu’il n’y paraisse à la sociale démocratie.

Akakia

lundi, avril 20, 2020

Mourir du Covid-19 mais libre, plutôt que de mourir dans une dictature

Les vrai visage de la dictature !

Mourir du Covid-19 dans un pays libre ou survivre au Covid-19 et mourir de vieillesse dans une dictature trudeauiste, c’est le temps d’y penser, car la question se pose de plus en plus. Le PLC a compris où se cachaient ses vrais intérêts : le confinement obligatoire tant qu’on peut et le confinement de nos Parlements jusqu’au boutisme. Et dites-vous bien que les milliards de dollars que Justin et son parti de concussionnaires ont donnés, nous allons devoir les rendre jusqu’à la dernière cenne et avec les intérêts. 

Moi, ma décision est prise depuis longtemps. Plutôt mourir tout de suite de la peste, plutôt que de continuer à sous-vivre dans la dictature qui est en train de se construire chez nous. Et je vous avertis qu’il n’y aura pas de deuxième vague de confinement pour moi. Là j’ai accepté le deal jusqu’en mai. Mais en juin, je me remets à vivre peu importe les risques. J’irai en prison s’il le faut pour avoir défié leurs directives totalitaires insoutenables, mais pas dans leurs CHSLD fussent-ils dorés qu’ils auront nettoyés des centaines de cadavres dont ils sont eux-mêmes coupables d’avoir rendus à cette extrémité épouvantable !

Pour moi, la deuxième vague de confinement, CE SERA NON ! Vous devrez me tuer pour me soumettre si le virus n’y est pas arrivé avant vous...

Justin, va te faire foutre !...

Akakia

samedi, avril 18, 2020

Être vieux au Québec - Le remake d'un mauvais film !


Les vieux, on en parle beaucoup depuis qu’on a découvert qu’au Québec on les parque dans des arrières-cours chauffées, comme des sacs de poubelles dans des réduits de blocs à appartements. On le savait déjà, bien sûr, on le disait et on savait qu’on jouait à la roulette russe quand on a vu partir notre mère, notre père pour le CHSLD. En-dedans de nous, on se disait : j’espère qu’on est tombé dans le bon CHSLD !

Quand ma mère est partie pour le CHSLD, je me souviens de la panique qu’il y avait sur son visage. Elle était à l’hôpital depuis trois mois dans une chambre à huit dans la même situation. En me voyant arriver, elle m’a regardée en pleurant, et m’a dit, paniquée : « Russel, y veulent m’envoyer dans un CHSLD ! » Je ne comprenais pas, mais là, à 71 ans, quand je vois ce que je vois et entends, je comprends mieux. j’imagine mieux ce qu’elle a pu ressentir alors. Laissée comme toutes les autres, sans aucun moyen de défense, dans le grand hachoir du système !

Le Québec le meilleur système de santé au monde ! Mon œil ! On nous l’a servi celle-là pendant vingt ans. Rappelez-vous quand Lucien Bouchard, « Le Lucide », est arrivé au pouvoir. Son premier réflexe ; assainir les finances publiques... et comment ? En commençant par couper dans le système de santé, bien sûr ! Il a foutu à la porte des dizaines de médecins, des infirmières, diminué les contingentements dans les cours de Médecine dans les universités. Et il a commencé à regrouper des services en un seul, dans des réduits de sacs à vidanges. Et puis les libéraux de Charest sont arrivés et ont sabré à grands coups de haches dans le tas ! Et puis ce fut au tour des Libéraux de Couillard, un médecin avec son ami le Dr Barrette qui a pris le ministère du Dr Bolduc. Trois médecins à la tête du Québec. Et eux ils l’ont eu l’affaire ! Ils ont serré les haches et ils ont pris des scies mécaniques. Et c’est là que Legault est arrivé, le pauvre garçon, sans savoir qu’il héritait d’un carnage à la tronçonneuse !

Quand la crise a éclaté dans les CHSLD, la première pensée que j’ai eue a été pour ma mère. Instinctivement, je me suis dit : « Ouf ! Heureusement que maman est morte, elle est à l’abri de toutes ces souffrances ». Des souffrances érigées en système. Comme dans le film Soleil vert ! Hier, on s’est regardé, ma compagne de vie et moi en écoutant le décompte des morts de ce film d’horreur passé en boucle sur les CHSLD, et on ses dit toutes les deux : Ouf , une chance que nos parents sont morts. Ils sont à l’abri et ne souffrent pas. Et puis on a eu une pensée pour ceux et celles qui y sont, incapables de dire non à l’inacceptable, apeurés, les yeux tournés vers le vide.

Hier, j’ai écouté M. Legault à son point de presse au quotidien. Un homard dans l’eau bouillante ! Il a fait son mea culpa ! Et il nous a rassurés. Il va commencer la reconstruction du système de santé, nous a-t-il dit en bon père de famille dépassé par la situation, en changeant le nom pour celui de « Maison des Aînés » ! Ça commence mal en crisse !!! J’ai l’impression qu’on est en train de nous servir en boucle le film d’horreurs dans lequel les mauvais fantômes réapparaissent au dernier moment alors qu’on les croyait enfin neutralisés.

Akakia

jeudi, avril 16, 2020

« Ça va bien aller » ! Eh oui, ça commence toujours comme ça, par un slogan...

« Ca ira » ? —« Ça ira pas ! Et il va me falloir beaucoup de temps pour que ça aille !!! » (Marcellus)

-31 morts dans un seul CHSLD, mais « Ça va aller ! »
-Les anciens qui ont construit ce pays sont abandonnés dans leur merde par le système, mais « Ça va aller ! »
-3,1 millions de chômeurs au Canada à cause de Covid-19, mais « Ça va aller ! »
-Toutes les écoles fermées jusqu’en septembre, mais « Ça va aller ! »
-200 milliards $ de dettes supplémentaires, mais « Ça va aller ! »
-L’économie du pays est à terre, mais « Ça va aller ! »
-Tous les commerces non essentiels fermés, mais « Ça va aller ! »
-Je peux plus recevoir mes enfants et mes petits-enfants, mais « Ça va aller ! »
-Je ne peux plus sortir de chez moi et encore moins de ma région, mais « Ça va aller ! »
-Encore au moins un an en confinement, mais « Ça va aller ! »
-Mon opération pour la prostate remise aux calendes grecques, mais « Ça va aller ! »
-Des milliers de familles vont perdre leur maison, mais « Ça va aller ! »
-Nos Parlements ne siègent plus à cause du confinement et surtout parce que ça fait l’affaire de Justin grâce aux 200G$$$ qu’il a données pour assurer sa réélection, mais « Ça va aller ! »
-Le premier ministre du Canada est un idiot et ça ne s’améliorera jamais, ça c'est sûr, mais « Ça va aller ! »

-En fait, si j’ai bien compris, « ça va bien aller » uniquement pour Justin, l’Ami Jean Coutu, la sécurité publique, les délateurs, les vendeurs de misère en gélules et, surtout, pour  les médecins du Québec qui vont recevoir 211$ de l’heure, par « esprit humanitaire », pour aller voir s’éreinter et suer à grosses goûtes dans les CHSLD les préposées aux bénéficiaires à 17$ de l’heure ! Mais « Ça va aller ! »

Ben oui, cher, je l'ai eu ben profond, mais « Ça va aller ! »

Akakia

Cette pandémie sert bien la tyrannie

Et à la fin de sa rééducation, « IL ALLAIT BIEN » ! « IL AIMAIT BIG Brother »

Je viens de terminer ma punition Facebook. Une belle semaine à l’abri de cette prison virtuelle. Je vous avoue avoir très très apprécié l’expérience ! Ma mise en isolement n’a que du positif. Elle m’a fait renouer avec la tranquillité de l'esprit et elle m’a permis de me sevrer de cette addiction sclérosante. C’est pas possible comment on prend de mauvaises habitudes sans s’en apercevoir. Aucun regret de quoi que ce soit ! Disparue cette malveillante impression d’être épiée dans tous mes mouvements par l’œil de Big Brother. Pour ce qui est de tous ces commentaires qui m’ont valu cette mise en quarantaine, je persiste et  signe. Pas question de dire autrement ce que je conçois si bien face à cette pandémie et à ceux qui l’ont inventée, répandue et instrumentalisée pour asseoir leur pouvoir politique vacillant. Si j’ai le goût de dire des choses qui vont avec le fond de ma pensée, je vais procéder autrement, et j’utiliserai mon blogue (Les délires d’Akakia) pour y arriver. N’en ai rien à cirer de la censure ! Plutôt me taire que de dire faux.

Si vous voulez savoir pourquoi on m’a mise en quarantaine, il vous suffit d’aller sur mon blogue « Les délires d’Akakia », car n’ayant jamais voulu me mettre à la merci de Facebook et me soumettre à sa censure, j’ai toujours tenu à conserver ma liberté d’expression en maintenant actifs mes blogues et en y publiant mes meilleurs textes. Merci au morceau de robot derrière l’écran Facebook qui épie tous mes mouvements, et, en plus, s’est permis de venir m’insulter par messenger sans que je puisse lui répondre ! Vous m’avez vraiment rendu service en me faisant comprendre que je peux me passer de vous. Désolée pour mes fidèles lecteurs, désormais il faudra vous habituer à me lire moins souvent...

« Il regarda l’énorme face. Il lui avait fallu quarante ans pour savoir qu’elle sorte de sourire se cachait sous la moustache noire ». « Mais il allait bien, tout allait bien ». Et à la fin « il aimait Big Brother » ! C’est sur ces mots que se termine le livre d’Orwell, « 1984 ».

Akakia

mercredi, avril 08, 2020

Censure Facebook, on a encore rien vu avec le 5G

« Eh bien, j’espère qu’ils vont rester chez eux, car nous n’avons nullement besoin de les voir venir chez nous cracher dans nos rues et se prendre en selfies en nous transmettant leurs infections. Les Chinois, c’est terminé pour moi... J’ai même fait le ménage de mon garde à manger et jeté à la poubelle tout ce qui vient de Chine. Ces gens ont inventé la merde ! Plutôt payer trois fois plus cher que d’acheter Chinois... » Russel-A.

Suite au dernier commentaire que j’ai adressé sur un fil de discussion initié par Richard Martineau sur sa page Facebook, j’ai vu mon propos extirpé manu militari, et mis à l’index par les senseurs du site. Punie pour sept jours, sans pouvoir échanger dans Facebook ni communiquer par messenger avec mes abonnés. Motifs évoqués, car ils ont fait la revue de tout ce que j'ai publié au cours du dernier mois ; motifs évoqués, quatre de mes commentaires (dont celui placé sous l'illustration) ne répondent pas aux « standards de la Communauté ». Selon leurs critères à eux, ils ont été été jugés haineux. Traduction : pas touche à la Chine ! Pas le droit de critiquer la place qu’elle a prise dans la création du virus Covid-19 (qu'il faut surtout pas appeler le « Virus-Chinois »), sa propagation mortelle à travers le monde et les mensonges sans fin dont elle est l'auteure.

Imaginez maintenant ce qui va arriver quand le 5G, cette créature de Chine, va être implanté un peu partout à travers la planète et au Canada où notre premier ministre virtuel leur a ouvert toute grande la porte. On n’est pas sorti du bois...

Akakia

Trump s'en prend à l'OMS, l'éléphant dans la pièce

Trump s’en prend à l’OMS et menace de suspendre la contribution américaine. Raisons évoquées : mauvaise gestion de la pandémie et une « attitude favorable à Pékin ». « Tout semble très favorable à la Chine », a-t-il déclaré. « Ils ont critiqué la fermeture des frontières des États-Unis » aux personnes venues de Chine « et ils ont eu tort ». Cette institution sensée nous protéger justement contre une pandémie, s’est magistralement plantée !

Vous avez beau en penser ce que vous voulez, vous avez beau penser que c’est un bouffon, mais je pense exactement comme lui sur cette institution gavée par un système international qui a créé les conditions favorables à cette déferlante épidémiologique. Il a parfaitement raison. C’est cette même organisation qui vit avec l’argent des pays riches comme le Canada, qui a justement manipulé la marionnette à Trudeau pour qu’il laisse toutes grandes ouvertes nos frontières et qui a manœuvré pour que ce premier ministre virtuel laisse le chemin Roxham ouvert à des milliers de faux réfugiés venus profiter de notre générosité sans bon sens. Et il faudrait applaudir !

Qu’a fait pour le Canada l’OMS depuis le début de cette crise épidémique ? Uniquement nous mettre les bâtons dans les roues pendant qu’on demandait le minimum. Elle n’a même pas été foutue de nous trouver un seul masque ni une seule paire de gants. Et en plus, elle a tout fait pour protéger la Chine, multipliant les appels lénifiants pour ne pas pointer nos doigts vers elle. Vous vous souvenez de cette platitude lancée par Trudeau, fin janvier, quand on a commencé à montrer des signes d’inquiétudes face aux Chinois qui continuaient d’affluer chez nous en début de pandémie comme si de rien n’était, sans même exiger qu’on prenne d’eux leur température : « Il n’y a pas de place, dans notre pays, pour la discrimination nourrie par la peur et la désinformation », avait-il lancé aux journalistes inquiets, lors d’une réception pour le Nouvel An chinois à Scarborough dans la banlieue de Toronto.

Qui tirait alors sur les ficelles de la marionnette ? L’OMS et l’ONU, les deux plus grosses quêteuses de la planète, qui profitent des malheurs des plus pauvres pour taxer et arnaquer les autres...

Akakia

mardi, avril 07, 2020

La Chine, cette menteuse pathologique !


Alors si j’ai bien compris la nouvelle sortie du Service de propagande du PCC, plus aucun décès en Chine dû au Virus-Chinois ! Et selon le ministère de la Santé de la plus puissante, de la plus vieille, de la plus détestable et de la plus odieuse dictature de la planète qui a instrumentalisé l’épidémie dont elle est l’auteure, les nouveaux cas d’infections viennent de l’étranger. Faut le faire !

Faut avoir un front de Chinois pour oser s’avancer de la sorte. Ce pays est vraiment une invention ! En plus de manger des rats, des cervelles de chauves-souris et des chiens à pleines tablées. En plus de déféquer dans les rues, voilà que le virus qui les affecte dans cette seconde vague, viendrait de chez nous. Sapristi, ils ont fermé leurs aéroports à l’étranger ! Par où passent-ils ? Par la Corée du Nord ?

La seule chose dont je suis certain avec eux, c’est qu’on n’aura jamais la vérité sur ce qui s’est passé et sur ce qui se passe aujourd’hui chez eux. Quelle est la vérité qui se cache derrière cette propagande virale ? Combien de millions de cas non recensés ? Combien de morts de leur saloperie de virus ? Combien de dizaines de milliers de personnes infectées ont été euthanasiées pour désengorger leurs hôpitaux et faire baisser la courbe ? Impossible de le savoir puisqu’ils ont expulsé tous les journalistes étrangers pour être bien certains de garder le contrôle du message.

Akakia

mercredi, avril 01, 2020

Le virus Chinois, une marque de commerce et une invention dont nous aurions pu nous passer

« Leur tort, c'est de dormir, dans une sécurité trompeuse dont les réveille trop tard le coup de foudre de la maladie » Dr. Knock

Quand je vois la Chine qui essaie de nous serrer les couilles, et qui se présente en sauveur du covid-19, je me demande réellement si elle n’a pas créé le problème pour le régler ? Si vous avez écouté comme moi cette info en direct où on entend des producteurs chinois quintupler, centupler le prix du matériel médical, cela me met en furie ! Odieux ! Absolument odieux et infect ! Depuis vingt ans, les p’tits jaunes parcourent la planète avec leurs sourires d’hypocrites. Ils volent nos inventions, copient, achètent ports, industries, vignobles, mines, etc..., je me dis que nous l’avons un peu beaucoup chercher. Après cette crise, il faudra bien revoir nos rapports avec ces envahisseurs rouges qui agissent avec nous comme Gengis Khan quand il entrait en pays conquis. On égorge, on pille, on tue et on repart reproduire ailleurs ce qu’on a produit ici et là.

Après la crise, faudra tout revoir. Non seulement notre système de santé publique et les protections qui vont avec, mais nos rapports avec cette puissance, la Chine qui, après avoir mis au monde le virus dans ses étalages alimentaires infects et son insalubrité, nous l’a refilé avec le sourire, et en nous mentant.comme des vendeurs de chars usagés. Et maintenant que nous l’avons, ils arrivent curieusement avec les équipements high-tech pour soi-disant nous en guérir. Me font penser au « Docteur Knock », de Jules Romains, qui avait créé à la fois la maladie et les conditions idéales psychologiques pour nous revendre sa médecine dont nous n’aurions pas eu besoin s’il n’avait pas créé la maladie.

La Chine abuse de nous et se moque de nous, mais nous l’avons un peu cherché en lui ouvrant nos portes. La Chine n’a pas d’amis ; elle n’a que des esclaves, des serviteurs et des putes qui lui mettent la table partout à l’étranger. Elle nous méprise parce qu’elle nous trouve faibles. Moi je la déteste parce qu’elle veut nous soumettre et asservir, parce qu’elle est une menteuse pathologique, parce qu’elle ne respecte aucune convention ni aucun de ces principe sur lesquels est assis notre monde, notre culture, notre liberté. Voilà l’ennemi commun. Quand cette crise sera passée, il faudra s’en rappeler et couper le cordon qui nous relie à elle. Nous devrons nous remettre à produire pour nous : médicaments, outils, équipements médicaux, nourritures, et nous devrons déterminer tout ce que nous devons produire pour assurer notre autonomie et notre sécurité. Et faisons-le vite, car le dragon est en train de nous bouffer tout cru...

Akakia