Les délires d'Akakia

mercredi, décembre 18, 2019

Lois restrictives contre les armes à feu et féminisme au Québec et au Canada, voilà l'ennemi !


« J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre! » Chabert

Oui, je l’ai bien dit, et ça fait des années que je le dis, l’écrit et publie. Comprenez-moi bien : je n’ai pas dit la « femme », mais le « féminisme » ! Entendons bien le « néofeminisme », cette doctrine de combat mortel, cette marche funèbre revancharde et réductrice à l’égard des hommes et qui est en train de faire d’eux des soubrettes.

Cinquante ans après avoir percé l’hymen des tavernes pour y faire entrer les femmes, il faut tout de même reconnaître que le concept de l’égalité hommes-femmes, qui était une véritable avancée en terme d’humanité, a finalement déraillé au point de pousser la moitié de notre humanité (celle des hommes) jusque dans ses derniers retranchements.

Dans cette nouvelle guerre de Conquête, le mouvement féministe aura été d’une redoutable efficacité, implacable et sans merci. Et au final, les hommes y auront perdu non seulement leurs prérogatives mais également leur liberté d’action au sein de la société, leur honneur et leur dignité. Comme dans le film culte consacré au « Colonel Chabert » merveilleusement joué par Depardieu, film dans lequel le héros des guerres napoléoniennes qui a survécu à la bataille d’Eylo est prié d’abandonner tous ses biens, châteaux et fortunes à son épouse qui, nullement satisfaite de lui avoir tout ravi, a entrepris de lui faire ravaler non seulement son acte de baptême mais également son honneur et sa dignité.

Au Québec, l’affaire a pris une tournure extrême dans la foulée et la suite du mouvement féministe qui s’est emparé d’un horrible drame, la tuerie de Polytechnique, pour en faire une arme de combat sans merci. Un combat livré contre les hommes qui ont encore le bonheur d’être du nombre et de détruire tout ce qui symbolise leur présence dans la société ; leurs petits penchants culturels, leurs petits bonheurs, leurs activités jusqu’alors sacrées et intouchables, telles la chasse, l’amour des armes à feu, leurs chars et leurs garages.

Akakia


Chabert : —Mais, monsieur, la comtesse Ferraud n'est-elle pas ma femme! Elle possède trente mille livres de rente qui m'appartiennent, et ne veut pas me donner deux liards. Quand je dis ces choses à des avoués, à des hommes de bon sens ; quand je propose, moi, mendiant, de plaider contre un comte et une comtesse ; quand je m'élève, moi, mort, contre un acte de décès, un acte de mariage et des actes de naissance, ils m'éconduisent, suivant leur caractère, soit avec cet air froidement poli que vous savez prendre pour vous débarrasser d'un malheureux, soit brutalement, en gens qui croient rencontrer un intrigant ou un fou. [...] J'ai été enterré sous des morts, mais maintenant je suis enterré sous des vivants, sous des actes, sous des faits, sous la société tout entière, qui veut me faire rentrer sous terre!... [...]

Mtr Derville, avocat : —Quelle destinée! s'écria Derville. Sorti de l'hospice des Enfants trouvés, il revient mourir à l'hospice de la Vieillesse, après avoir, dans l'intervalle, aidé Napoléon à conquérir l'Égypte et l'Europe. Savez-vous, mon cher, reprit Derville après une pause, qu'il existe dans notre société trois hommes, le Prêtre, le Médecin et l'Homme de justice, qui ne peuvent pas estimer le monde? Ils ont des robes noires, peut-être parce qu'ils portent le deuil de toutes les vertus, de toutes les illusions. Le plus malheureux des trois est l'avoué. Quand l'homme vient trouver le prêtre, il arrive poussé par le repentir, par le remords, par des croyances qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent l'âme du médiateur, dont la tache ne va pas sans une sorte de jouissance : il purifie, il répare, et réconcilie. Mais, nous autres avoués, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu'on ne peut pas curer. Combien de choses n'ai-je pas apprises en exerçant ma charge! J'ai vu mourir un père dans un grenier, sans sou ni maille, abandonné par deux filles auxquelles il avait donné quarante mille livres de rente! J'ai vu brûler des testaments ; j'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes, des femmes tuant leurs maris en se servant de l'amour qu'elles leur inspiraient pour les rendre fous ou imbéciles, afin de vivre en paix avec un amant. J'ai vu des femmes donnant à l'enfant d'un premier lit des goûts qui devaient amener sa mort, afin d'enrichir l'enfant de l'amour. Je ne puis vous dire tout ce que j'ai vu, car j'ai vu des crimes contre lesquels la justice est impuissante. Enfin, toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité.
Honoré de Balzac


vendredi, décembre 06, 2019

Polytechnique ou l'instrumentalisation d'un drame qui n'en finit plus !

« Trente ans après la tuerie de Polytechnique, les organisateurs des évènements de commémoration insisteront cette année sur l’importance de mettre des mots précis sur la tragédie. « C’était un féminicide », martèle la présidente du comité Mémoire, Catherine Bergeron, sœur de l’une des 14 femmes tuées le 6 décembre 1989. » Texte de Judith Lachapelle, La Presse, 9 novembre 2019.

Si je n’ose poser la question, qui le fera ? Je sais que je ne me ferai pas que des amis en la posant, mais je vais la poser quand même. Pourquoi ? Et à qui ça sert réellement d’étirer le supplice ainsi ? 

Polytechnique, 30 ans plus tard ! 68,600 décès au Québec en 2018, et au bout d’une année ceux et celles qui ont une bonne raison de les pleurer auront tous réussi à faire leur deuil et pourront passer à autre chose. Car la vie continue ! Tous... sauf les convulsionnaires de Polytechnique ; le mouvement néo-féministe combattant qui ne se prive pas de revendiquer en son propre nom (voir l'illustration ci-dessus) ; la Nomenclatura du système policier, les Centres de Prévention du Suicide, les médias, les gouvernements supérieurs et quelques autres groupements corporatifs en quête de pouvoirs et de subventions. Chacun de ces groupements y trouve son intérêt. Et personne n’ose sortir du rang pour poser la question, tenter de mettre des bémols, car ce qui est arrivé ce 6 décembre 1989, si affreux et si condamnable soit-il, n’en reste pas moins un fait absolument exceptionnel qui trouve son explication à quelque part entre la version émouvante de celles et de ceux qui ont raison de s’en attrister et de tous ces autres qui ont tout intérêt à faire durer le supplice.

Comme nous sommes supposément des êtres encore capables de penser par nous-mêmes, profitons donc de cette autoflagellation collective que nous nous infligeons à tous les 6 décembre depuis trente ans, pour nous poser la question : POURQUOI ? Oui ! Pourquoi, 30 ans après le drame, acceptons-nous de nous replonger encore et encore dans ce mélodrame et que, d’autre part, nous réussissons si facilement à passer par-dessus les quelque 68,600 décès que le Québec a subis au cours des 12 derniers mois ? Pourquoi ?

A qui ça profite ? Car il doit bien y avoir quelqu’un à quelque part qui en retire quelque chose ? Pourquoi toujours devant une forêt d'appareils photos et flanqué d'une armée de journalistes et de politiciens qui savent comment se positionner devant les caméras ? Habituellement, quand on pleure ses morts, on le fait discrètement et en silence. Mais là, depuis trente ans on pleure, on pose, on se victimise, on pointe les hommes par association, tous les hommes, tous des Marc Lépine en puissance, pour bien les écraser encore et encore, et on revendique ! Oui, on revendique ! Et c’est ce qui me dérange réellement dans cette manifestation. On instrumentalise la mort par militantisme, pour des fins politiques et pour accroître ses pouvoirs.

N'est-ce pas un peu souiller la mémoire de ces 14 victimes tombées sous les balles d'un déséquilibré mental que de monter sur les tombes, année après année le poing en l’air, et de les extirper de leurs sommeil pour promouvoir une cause ?  Car c'est bien de cela dont il s'agit, d'une cause, que nous propose le mouvement féministe québécois dans l'édition de La Presse du 9 novembre 2019 ? Trente ans plus tard, on pourrais-tu passer à autre chose et arrêter de culpabiliser les hommes par association à un dérangé mental qui a pété les plombs ! On pourrais-tu finir l’année de façon plus sereine et se préparer à entrer dans la nouvelle avec la paix dans l’âme, sans devoir revivre, encore et encore, les minutes terribles de ce drame, enfin délivré de ce sentiment de culpabilité qui écrase la vie au lieu de la célébrer ?...

Akakia

mercredi, décembre 04, 2019

Ouvrir les portes de l'Enfer !


Vous avez été beaucoup à lire mon p’tit mot d’hier consacré à la sortie de Ferrandez qui propose et trouverait correct de permettre au système de santé d’ouvrir une case suicide pour soulager l’Etat et l’environnement du fardeau financier que les malades et les personnes en souffrance représentent. La plupart, à juste titre, se sont montré en total désaccord et d’autres horrifiés. Certains, pour qui j’ai de l’estime, m’ont cependant écrit en message privé pour me dire que la question mérite d’être débattue. Prétextes : le type est brillant, la liberté de parole ne peut être entravée, ce qu’il dit n’est peut-être pas si bête que ça, etc... 

Une de mes amies pour qui j’ai beaucoup de respect, une femme brillante, m’a reprochée d’avoir des propos qui contrarient la liberté de parole. J’ai été polie ! Elle aime bien Ferrandez. Elle le trouve brillant ! A cela je ne peux répondre qu’une chose : l’intelligence court les rues ; tout dépend de ce que tu fais avec. J’ai étudié la révolution française, la révolution russe et les guerres des deux derniers siècles, et je sais de quoi sont capables ces gens à la parole facile. Robespierre, Saint-Just, Marat, Trotsky, Lénine, nommez- les tous, ils ont tous un point en commun. Ce sont des intelligences narcissiques qui n’ont qu’un souci : leur pouvoir.

Ce sont ces grandes gueules, ces manipulateurs habiles et convaincants qui ont permis à l’histoire de construire des guillotines, monter des pelotons d’exécutions, ouvrir des goulags, chauffer des fours crématoires. Mon avis ! Tant que j’aurai un souffle de vie, je vais les combattre. Avec ce Ferrandez, je vois derrière les cheveux luisants sortir l’oreille du loup. Et ça m’effraie. Mais pas pour moi. Pour mes p’tits-enfants qui ne savent pas comment on fait pour voir un loup caché derrière une peau d’agneau. J’aurais voulu écrire une peau de vache, mais je vais me retenir !

Cela dit, et dans cette même veine, je vous suggère de bien lire le texte de Mathieu Bock-Côté, de ce matin. Surtout les deux derniers paragraphes. Il est en plein dedans et je le remercie d’avoir consacré sa plume du jour à ce sujet...

Akakia


journaldemontreal.com
Cette idée est atroce.

mardi, décembre 03, 2019

Le retour des Staliniens !

Pour sauver l’environnement, Luc Ferrandez « suggère d’élargir l’aide médicale à mourir ». Vous avez bien lu ! Aussi incroyable que cela puisse être et paraître. Luc Ferrandez, l’ancien maire de l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal, de 2009 au 14 mai 2019 et conseiller municipal de la ville de Montréal qui a démissionné le 14 mai 2019 de la vie politique, suggère, rien de moins que l’État aide les personnes âgées, malades ou à mobilité réduite à se suicider pour soulager les finances publiques et aider la cause environnementale !

Ahurissant !!! Et aucun politicien, aucune personnalité publique pour venir exprimer son désaveu. Et là je ne joue pas dans l’expectative ni l’enflure verbale. Pas étonnant que le lien internet disparaisse sitôt qu’on essaie de le lire. Par une chance inouïe, j’ai réussi à en faire une copie écran.

Attachez bien vos tuques les baby boomers, on y est presque rendu. Et moi qui m’horrifie à chaque fois que je vois des documentaires sur les camps de la mort nazis où on tuait par milliers, malades, infirmes, homosexuels, gitans, noirs, etc.

ET AUCUN ÉLU POUR S’INSURGER CONTRE CE SOUHAIT ! Vous pensiez avoir tout vu ? Prenez votre mal en patience, les salopards qui préparent ainsi notre avenir ont pris place dans tous les échelons du pouvoir, tant politiques que financiers. Et les plus hauts gradés logent à l’ONU.

Et, curieusement, ce sont ces mêmes personnalités publiques qui militent pour les désarmements des citoyens. ALLUMEZ Grand Dieu !

Akakia