Les délires d'Akakia

jeudi, avril 21, 2022

La mort du français au Québec, un héritage dilapidé par nos propres manquements. Un choix politique !

 


UN HÉRITAGE DILAPIDÉ PAR NOS PROPRES MANQUEMENTS

Dans le tout Québec, dans tous les partis politiques, on s’émeut beaucoup par les temps qui courent pour la sauvegarde et la mort lente du français. Si j’avais publié en anglais je serais millionnaire. J’ai tenu à le faire en français pour notre langue, pour nous. Et aucun parti politique n’a jamais soutenu mes efforts. Plus de 70 bouquins sur notre histoire et en français, et pas la moindre reconnaissance de l’intérieur. Que Legault et les autres partis politiques cessent de gémir sur ce mauvais sort que l’histoire nous a lancé le 18 septembre 1760. Ils reconnaissent seulement ceux qui leur apporte des voix aux quatre ans et se fichent bien de la suite du monde qui nous concerne. Ils n’en ont que pour leur présent. Ils se félicitent d’avoir réussi leur vie quand ils ont réussi à se vendre aux étrangers.

Pour ma part, j’ai tout donné ce que je pouvais donner pour perpétuer notre mémoire et pérenniser  notre belle langue française. J’ai le sentiment d’avoir fait ce qu’il fallait. Je m’accommode du reste. Mon prochain volume sera probablement mon dernier, faute d’aide et d’appui financier. Il est en route. Le titre : « Héritage d’un Royaume - L’allée des oubliés de notre histoire ».

Russel-Aurore Bouchard (Akakia)

lundi, avril 18, 2022

Comme une bouteille à la mer…

 


Je lance ce message de mon blogue, « Les délires d’Akakia », comme s’il eut été d’une bouteille à la mer, en espérant que quelqu’un puisse la ramasser et en faire sien.

Après m’avoir mise en quarantaine pour deux mois de suite, Facebook vient de m’enlever même le droit de communiquer des liens par messengers. Deux mois au cachot du silence, réduite à l’isolement, pour avoir simplement osé dire que j’étais contre le port obligatoire du masque. Je m’essaie donc de prendre un peu d’air en entretenant le contact avec mes quelque 4000 amis facebook, par le biais de mon blogue, « Les délires d’Akakia ». Deux mois au cachot, bâillonnée et sans possibilité de leur dire d’aller se faire foutre, pour avoir simplement osé dire que j’étais contre le port obligatoire du masque ! Mon message de ce matin qui m’a valu cette ultime punition, n’avait pourtant rien de bien compromettant pour la suite du monde. Il disait que le Canada aurait intérêt à prendre exemple sur les choix présents du Mexique face à la situation politique et pandémique mondiale. Et je vous recommande à cet égard cet article publié ce lundi 18 avril 2022 dans La Presse : « L’étrange approche du Mexique ». 

Plutôt ne rien dire que de participer au consensus des médias qui s’entendent comme larrons en foire pour maquiller la vérité et infecter l’esprit de notre temps  ! 

Devant cette impasse dans laquelle je me trouve depuis plus d’un mois, je profite donc de ce silence imposé en visitant des ouvrages récents et en revisitant des bouquins qui m’ont un jour inspirée. A ce titre, je viens de revoir notamment  l’intégralité du livre d’Ignacio Ramonet, « La Tyrannie de la communication ».  Ce type, qui a longtemps marqué les grandes pages du « Monde diplomatique » en qualité de directeur et de rédacteur en chef, avait déjà décelé le problème de la déchéance des médias à laquelle nous sommes tous confrontés aujourd’hui, avant même l’arrivée des médias sociaux et de l’emprise monopolistique qu’ils imposent aujourd’hui eux aussi sur l’esprit du temps présent. Dans ce bouquin publié en 1999, page 193, Ramonet écrit : « Les journalistes se répètent, s’imitent, se copient, se répondent et s’emmêlent au point de ne plus constituer qu’un seul système informationnel au sein duquel il est de plus en plus ardu de distinguer les spécificités de tel média pris isolément. Et l’irruption d’Internet a encore renforcé cette imbrication. » […] Les connivences et les révérences se multiplient entre alliés d’un même groupe médiatique. Les complicités de réseau l’emportent sur le  devoir  de vérité. » 

Je vous rappelle que cet auteur a écrit cette criante vérité et encore beaucoup plus, en 1999, alors que l’Internet n’en était qu’à ses premiers balbutiements. Ignacio Ramonet, bien qu’il soit un penseur de la gauche mondialisée, a aussi publié : « L’Empire de la surveillance », « L’Explosion du journalisme », « Géopolitique du chaos », etc… Aux premiers jours de la guerre livrée par la Russie Poutinienne à l’Ukraine, il a prononcé une conférence  ( « La Crise de l’Ukraine dévoile les Menaces ») qui n’a pas fait de bruit chez nous parce qu’elle allait totalement à l’encontre de la pensée pro-ukrainienne de l’Occident, de l’Amérique du Nord et de l’Otan, ce qui nous permet de voir ce qui arrive présentement par l’autre bout de la lorgnette. En conséquence, et bien que je sois manifestement en faveur des Ukrainiens, ne nous privons pas de voir les deux côtés de cette médaille, car rien n’est jamais si vrai jamais si faux…

Akakia

Nota bene  : « Ignacio Ramonet est un sémiologue du cinéma et journaliste espagnol. Il est le père de Tancrède Ramonet. Ancien directeur du mensuel Le Monde diplomatique, il est actuellement directeur de l'édition espagnole du Monde diplomatique et président de l'Association Mémoire des luttes. 
25 février 2022 (Prensa Latina), Lors d’une conférence donnée à des membres de la Centrale nationale des travailleurs du Panama (CNTP) et des dirigeants d’organisations et de partis politiques, le journaliste espagnol Ignacio Ramonet a estimé hier que ce 24 février restera dans l’histoire à cause du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui dévoile les menaces de l’OTAN sur le continent européen. » (Wikipedia)

Pour les âmes sensibles, je vous signale tout autant qu’il est un admiratif de Fidel Castro et de Hugo Chavez, qu’il a un net penchant pour la grande gauche mondialiste, et qu’il est un admiratif de Poutine…