Les délires d'Akakia

mercredi, janvier 22, 2020

Le Canada de Justin :

Le vendeur de pizzas ! Jai joué au casino et j'ai tout perdu. Pas de problème, c'est le Canada, cocu-content, qui paie la note. Et je l'ai fait sans vaseline !...

Si ce n’est pas moi qui le dit, c’est que ce doit être vrai. Ça fait des années qu’on tente de vous faire comprendre qu’on s’en va droit dans le précipice à cons ! Le Canada dépense plus qu’un pays en temps de guerre quand l’effort de tous est requis. Au cours de la deuxième guerre mondiale, nous étions en passe de devenir une puissance économique et militaire mondiale. Nous étions du nombre de ceux qui ont vaincu sur l’Allemagne nazie. Pourtant, la population était rationnée, devait avoir des bons pour acheter du sucre, du beurre, de la mélasse et du pain. On nous demandait d’envoyer nos vieilles casseroles et nos cuillères pour faire des balles.

Normal tout ça, nos libertés étaient menacées et nous étions tous d’accord de nous priver pendant un certain temps pour une lutte commune. Un pacte social, c’est ça. Tout le monde est d’accord pour l’effort, car c’est notre avenir qui en dépend. On accepte de se priver, car on sait que c’est important et que les beaux jours vont revenir. Mais là, grâce à Justin, on dépense au-delà du raisonnable. On dépense pourquoi ? Pour donner des subventions aux musulmans et ailleurs, pour payer les folies bergères de Trudeau, pour l’ONU, Soros et consorts qui préparent le gouvernement mondial. On dépense pour n’importe quoi. Justin, a joué notre avenir au casino. Et il n’a plus un sou en poche. Il joue à crédit depuis maintenant cinq ans. Nous n’avons même plus une once d’or en réserve, il a tout vendu pour payer l’épicerie ! Un des plus grands pays producteurs d’or au monde. Même plus une once ! Parmi les membres du G20, avant que Trudeau vende nos dernières onces d'or, nous étions au 16ièeme rang pour la réserve d'or ; aujourd'hui, nous sommes au dernier, bon dernier derrière le Cameroun, la République Centrafricaine, le Costa Rica et le Kénia. Bon dernier ! Plus une once !!!

Lisez bien la chronique de Mario Dumont. On ne peut pas dire que c’est l’exalté du Journal de Montréal. C’est l’anti-Martineau ! Toujours posé, jamais excessif, propos mesuré et réfléchi. Voyez où nous sommes rendus. Gouffre droit devant ! Et il pèse sur l’accélérateur. Comme dans le film Telma et Louise ! Normalement, en période de croissance on économise, fait des provisions, calcule ses avoirs, car on sait que les mauvais jours vont venir. Après les années de vaches grasses, les années de vaches maigres. Et elles vont venir, c’est prévu, c’est imparable et c’est cyclique. Préparez-vous, on s’en va rejoindre le Venezuela et tous ces autres pays naguère riches qui ont été assez idiots pour croire que l’argent poussait dans les arbres.

La question d’aujourd’hui n’est pas de savoir si ça va arriver, mais quand ? Ça va cogner dur...

Akakia

https://www.journaldemontreal.com/2020/01/22/le-plus-depensier?fbclid=IwAR3UJJTZ7UKCpZaF07ap2uo8RyxEmHwgKiuL5g-K9ojRBubFR-lDXkls83U

samedi, janvier 18, 2020

« OK Boomers ! » Le coup de pied de l'âne...




CESSEZ DE TIRER SUR LES BABY BOOMERS, ILS VOUS ONT CONSTRUIT UN MONDE QUE VOUS NE RESPECTEZ PAS...

LES 10-45 ans, les plus grands consommateurs et pollueurs de tous les temps. Les baby boomers n’ont aucune leçon à recevoir d’eux. Nous, nous marchions, nous lisions et quand on arrivait à l’université c’était à pied ou en autobus. Nous portions les vêtements des années précédentes, les chaussures pouvaient être ressemelées trois et quatre fois, une paire de pantalons par année quand on pouvait, quelques chemises et t-shirts blancs, des bobettes trouées et des chaussettes cent fois reprisées par maman. Pour la bicyclette, mon père en avait acheté une usagée, 10$ à un plus pauvre que nous, les Foster de la rue St-Ambroise, une bicyclette rafistolée que mon frère et moi devions nous partager une journée sur deux.

Non loin de chez nous, au cœur de la ville, au pied du cap où s’accotait leur petit terrain, les Vaillancourt cultivaient un jardin et élevaient des poules où nous allions acheter des œufs, de la salade et des carottes. Ah, ils méritaient bien leur sobriquet de Crottes de poule » ! Du bon monde, honnêtes, travaillant et courts sur pattes.

Maman faisait des Catalognes et des couvertures avec nos vieux vêtements qu’elle délignait en longues lanières multicolores et roulait en pelotes. Et quand j’arrivais de l’école, avant de tomber dans mes devoirs je devais faire une heure de métier à tisser, un gros meuble sorti d’un livre d’histoire qui logeait au deuxième étage de la maison que mon père et mes deux grands-pères avaient construite de leurs mains, en sacrant et maudissant les clous rouillés qu’ils devaient réutiliser et décrochir pour sauver quelques sous.

Pas d’auto de famille avant 1958, trop cher. Et je me souviens que le costume de bain que mon père enfilait pour aller au bain public avait été cousu par maman. Tout se gagnait, tout se récupérait et quand l’éboueur passait le mardi avec son vieux camion ouvert et brinquebalant, il n’y avait pas de quoi remplir une poubelle avec nos maigres rebuts.

Alors pour les leçons végé et anti-pollution, il faudra repasser les faiseurs (es) de leçons. On a vu tomber la pluie. Et vous savez quoi ! Des friperies pleines à craquer de vos vêtements griffés encore tout neufs, il n’y en avait pas parce qu’on usait tout jusqu’à la corde. La « simplicité volontaire », ce n’était pas un slogan mais un style de vie imposé par les lois de la nécessité et du partage...

Akakia

Un Québec de moins en moins plaisant à vivre !



UN QUÉBEC DE MOINS EN MOINS PLAISANT À VIVRE - Donnez-moi 20 ans de moins, et je crisse mon camp de cette foutue province de marde !

Dans le Journal de Montréal de ce samedi matin, un dossier très intéressant sur le déficit migratoire au Québec. Depuis le début des années 1990, c’était connu. On savait ce qui allait arriver en 2000, en 2010, en 2020 et en 2030. Le sociologue Charles Côté, chercheur brillant et visionnaire, attaché au ministère des Services sociaux l’avait annoncé à de multiples reprises dans ses bouquins sur la désintégration du Québec, avec des chiffres, des statistiques et des textes d’analyse d’une redoutable acuité. Il avait bien tenté le pauvre homme de tirer la sonnette d’alarme pour dire au gouvernement d’y voir vite et bien, mais l’État n’écoutait pas. D’ailleurs, l’Etat n’écoute jamais ! Surtout quand on lui met en pleine face, preuve sur preuve, que cet exil citoyen catastrophique s’explique en grande partie du fait que ce sont ses politiques sociales, son mode de répartition de la richesse collective entre les grandes villes et les régions ressources, l’érosion des libertés citoyennes, et pour plusieurs autres raisons faciles à expliquer.

Vous vous souvenez du texte du magazine MCLean sur la corruption du Québec ? Eh bien ça aussi ça ne s’est jamais arrêté. Machurer , Charbonneau, Charest, Bibeau, consorts et alouettes ! Ça vous dit quelque chose ? Ça vous montre à peu près où sont les priorités dans cette province quand on est élu, du conseil de paroisse à l’État en passant par les municipalités.

Depuis 1990, les Québécois quittent. Ils quittent pour d’autres pays, mais surtout pour le Canada anglais. Et le seuil migratoire est invariablement déficitaire, année après année. Pourquoi ? Manque d’emplois ? Absolument pas ! Si c’était le cas il y a vingt ans, ce ne l’est plus aujourd’hui. Même qu’on manque de personnel et qu’on fait appel à l’étranger pour combler ce manque de plus en plus criant. Si ce n’est pas une question d’argent, alors pourquoi on quitte ainsi sans espoir de retour ? Remarquons que ce sont les jeunes de la vingtaine et trentaine qui quittent. Et surtout des hommes, bien que les femmes y sont aussi. Les vieux, eux, le feraient bien, mais la force n’y plus. C’est d’ailleurs mon propre cas. S’il n’en tenait qu’à moi, si mon amoureuse voulait me suivre, je quitterais tout de suite cette province de marde pour aller vivre dans l’Ouest, là où on a encore un peu de liberté, là où je pourrais aller chasser la perdrix sans me faire écœurer par une armée de fonctionnaires qui me taxent partout et m’interdit partout. Là, où je ne risquerais pas de me faire enlever mes armes à feu parce que je ne les ai pas inscrites au registre québécois, la seule place où un tel registre existe en Amérique du Nord !...

En fait, on quitte un pays et une province comme la nôtre quand on ne s’y sent plus bien, quand l’Etat est trop gourmand en taxes et impôts, quand j’ai l’absolue conviction que l’Etat est corrompu à l’os et irréformable, quand j’ai l’impression que la liberté dont je jouissais n’est plus qu’une vague référence a un passé pas si lointain et que je peux la retrouver ailleurs sans problème. On quitte quand le gouvernement en a plus pour les immigrants que pour les citoyens des peuples fondateurs. On quitte quand on est plus heureux là où on a ses racines et qu’on se dit qu’il suffit de prendre le bus ou son pickup pour traverser l’Outaouais en direction de l’Ouest pour que l’anxiété et le sentiment d’être méprisé par l’État s’atténuent.

Imaginez maintenant si le Québec était devenu indépendant. Dirigé par les mouvements féministes et LGBT, la gauche, les verts, Polysesouvient et les amis affairistes du gouvernement en place. L’enfer chauffé à blanc, et plus moyen de quitter à cause de la frontière !

Akakia

Pour le dossier du Journal de Montréal de ce samedi 18 janvier 2020 :
https://www.journaldemontreal.com/2020/01/18/des-milliers-de-travailleurs-quittent-le-quebec?fbclid=IwAR0uae5q3gsI-Hx9l79aXrLuAXL0rdVlyGZJLbRPeRvC9-75_8qqV76v_Nw

mercredi, janvier 15, 2020

La loi sur les Indiens, un coup fourré de l'État canadien !



La loi sur les Indiens, dont les premiers jalons ont été établis dans les lois de 1850, 1851 et 1876, est une créature du gouvernement fédéral pour les faire disparaître. Et il est en train de réussir son pari grâce à la cupidité de plusieurs chefs qui profitent pécuniairement de la situation. Pour détruire un peuple, il faut d’abord le dénombrer. Cela fait, il faut l’encadrer et le réunir. Ce qui a été le but des réserves dans lesquelles ont y a entassé ceux qui voulaient profiter des subventions et des cadeaux et c’est de cette façon qu’on a réussi ainsi, en un tour de main, à éliminer les Métis puisque la loi n’a pas été prévue pour eux. Ne reste donc plus que les Indiens encore inscrits, mais pour combien de temps puisque la loi n’a rien prévu pour la descendance des Indiens hors réserve et sans statut, ni pour les Métis.

Ce n’est donc qu’une question de temps, car les jugements de la Cour suprême sont venus aider l’État canadien, notamment dans Delgamuukw (1997), Powley (2003) et Daniels (2016), pour encadrer encore plus sévèrement la notion de communauté autochtone qui, dans l’Est, ne peut être qu’une réserve indienne. Pour être statué autochtone, Indien, Métis ou Inuit, il faut obligatoirement appartenir à un communauté autochtone reconnue. C’est un incontournable. Pas de communauté, pas de reconnaissance ; le statut relève obligatoirement de la communauté ; c’est un droit collectif et non individuel. Et comme ces réserves sont surpeuplées, impossible d’offrir les services adéquats et de croître en nombre.

Les Américains ont tué à coups de fusil et de canon leurs Indiens et leurs Métis. Au Canada c’est par les lois qui, depuis 1851, ont restreint, loi après loi, jugement après jugement, la capacité de se faire reconnaître autochtone.

Akakia