Les délires d'Akakia

samedi, avril 07, 2007

Changer de bord je Nous ai trompé (sur l'air bien connu du « reel de la Bottine creuse !»)


Ceci est une citation : « Ensuite, le concept de nation québécoise a accompli un long voyage, qui a duré 30 ans, pour s’étendre des Québécois francophones d’ascendance - pour l’instant, c’est le terme qui me paraît le mieux désigner les descendants des Canadiens français - vers l’ensemble des Québécois. J’ai toujours pensé que cette transformation sociale se faisait rapidement et qu’elle était pratiquement acquise, avec des îlots de résistance minoritaires qui se manifestaient depuis une dizaine d’années. Mais, à la lumière du débat sur les accommodements raisonnables, je me suis rendu compte que cette mutation identitaire n’était pas aussi avancée que je le pensais et que, finalement, le "Nous" chez les Québécois francophones d’ascendance est une réalité toujours aussi rigide. » Gérard Bouchard, coprésident de la Commission de consultation sur les accommodements raisonnables


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Commentaire :

« UN PEUPLE EXPÉDIÉ DANS L'OUBLI

Gérard Bouchard [démontre dans son dernier livre, qu'il] fait partie des clercs qui ont ouvertement trahi le peuple Canadien français. Qui l’ont fait glissé dans le néant, après avoir expédié les Métis du Québec dans l’oubli. Il a tout fait pour rapetisser l’essence même de cette société pour que prenne place « L’Autre ». Pour éteindre ce réflexe identitaire observable et souhaitable « propre à tout peuple et toute nation qui se respecte et qui aspire à un développement NORMAL ».
 
Ça n’est pas du racisme ça ! C’est un réflexe de survie ! Un réflexe identitaire. Une affirmation de soi face au monde et face à la diversité universelle.

Respect
Le respect de sa propre différence sans lequel le respect de l’affirmation et de la différence des autres devient impossible. C’est ce qui a permis aux peuples fondateurs de cette société, les Canadiens français, les Indiens et les Métis, de maintenir et de développer ce pays, et c’est ce qui leur permettra d’atteindre leur maturité et leur pleine autonomie, d’une manière , ou d’une autre. Il n’y a pas d’alternative.
 
Dans l’article en question il dit très clairement qu’il a déjà commencé à étayer « ses » propres conclusions dans un premier tome, avant même d’avoir établi un plan crédible de consultation des gens ce pays. Quoi dire de plus sur ce qu’il leur réserve ?
 

Maquillage
Vous pouvez d’ores et déjà vous attendre à un maquillage en règle de l’état du Pays réel. Il a déjà choisi les « termes », le « vocabulaire » et même « ceux qui les prononceront », ses complices.
 
Francophones d’ascendances, glissement, durcissement, repli, complexe minoritaire, tout y est déjà, comme dans ses livres. Il est prêt pour le requiem du peuple.
 
Richard Harvey,
L'Ascension »
Le Quotidien, 7 avril 2007

mercredi, avril 04, 2007

Le Québékistan et la « Solution Louis-Bernard » !


« Une fois élu, le PQ aura comme seul mandat de mener le Québec à son indépendance. Il devra, évidemment, continuer à administrer le Québec pour assurer la continuité des affaires, mais il mettra toutes ses énergies à organiser et à gagner le référendum. Et ensuite, à négocier les modalités de l’accession du Québec à l’indépendance, puis à mettre en place des principales institutions d’un Québec souverain, y compris la nécessaire décentralisation des pouvoirs en faveur des régions. Cela occupera l’essentiel de son mandat.

Évidemment, une fois la souveraineté faite, le Parti québécois se donnera un programme de gouvernement afin de le proposer aux électeurs lors de la première élection générale qui suivra l’indépendance. Mais il faut souligner qu’il en sera largement de même pour tous les autres partis puisque le Québec aura alors acquis de nouvelles responsabilités sur lesquelles les programmes actuels de tous les partis sont muets : droit criminel, aide internationale, défense, transport, etc.... » Louis Bernard, 2 avril 2007


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Si vous cherchiez la manière idéale de faire du Québec un pays indépendant, totalitaire et impropre à la consommation humaine, ne cherchez plus, Louis Bernard, l'ex-mandarin du Péquistant, l'a trouvée pour Nous. En résumé : votez PQ, et laissez faire le reste, y compris les scandales et les bûchers montés pour la dissidence ! Le haut-clergé du PQ sait ce qui est bon pour ses ouailles et n'a nul besoin de se le faire rappeler par quiconque n'est pas de son évangile.

Après avoir concocté d'une main bien dissimulée le largage de 700 000 km carrés (45% du territoire québécois) aux Ilnutsh dans la tristement célèbre affaire de l'Approche commune, voilà que le grand prêtre du PQ en remet sur l'enclume en proposant la seule et unique manière de faire l'indépendance du Québékistan. C'est comme proposer à quelqu'un à qui on a bouché les deux yeux de plonger 1000 mètres plus bas dans ce qui devrait être un lac !!!

Avec la formule Louis-Bernard, terminée, donc, la promesse d'un « bon gouvernement » qui fait ses preuves avant de demander plus de responsabilités. Autrement dit : Laissez faire la constitution, Je m'en occupe pour Nous tous. Oubliez l'idée de nous proposer une manière viable et démocratique de voir la future république du Québec Inc. Vous aimez l'aventure ? Go away, le Québékistan a tout ce qu'il faut pour cela, nous nous en occupons pour Vous. Et, surtout, laissez faire les détails genre liberté, égalité des chances, fraternité et quête du bonheur....

On arrête pas le train pour ramasser une poignée de framboises comme disait grand-père !

Akakia