Les délires d'Akakia

dimanche, octobre 30, 2022

De Montréal à Mourial

 


« MONTRÉAL, DE BEAU DOMMAGE A GROS DOMMAGE »

Excellente chronique de Richard Martineau, ce matin, avec l’album-souvenir de Beau Dommage. Je n’en dirai aucun mal, car il faut savoir saluer une réussite. Mais ce n’est qu’une entrée en matière. Je vous invite maintenant à poursuivre la réflexion et vous pourrez ainsi comprendre pourquoi les régions en sont rendues aujourd’hui à détester autant Montréal ! Quand j’avais vingt ans, nous voulions tous migrer à Montréal, et plusieurs d’entre nous l’ont fait. Artistes, écrivains, historiens, musiciens, monteurs de ligne, etc… 

Je me souviens de ma première visite. C’était en 1965. J’avais seize ans. Je transitais en train de Chicoutimi à North Bay pour aller travailler comme apprenti pour un entrepreneur italien. Mes yeux s’ouvraient à la vie. Place Ville-Marie pointait vers le ciel comme un phare. C’était le premier gratte-ciel que je voyais de mes yeux. Des grues sur des édifices en construction tout autour. Je n’avais pas assez de mes yeux pour tout voir, de mes deux oreilles pour écouter de nouveaux bruits, ceux d’une ville qui s’éveille. L’Expo 67 était en construction, le Métro tout neuf, le Tunnel Hyppolite-Lafontaine récemment ouvert. Même la pauvreté qu’on découvrait avait du charme. Les Canadiens français savaient y faire avec ça, la pauvreté. C’était pour eux un style de vie. « The sky is the limit »: comme on nous disait, pour montrer qu’on avait appris quelques mots d’anglais. Et puis les années suivantes plusieurs de mes amis, pressés de mordre dans la grande vie,  ont quitté le Saguenay pour Montréal. Et quand ils venaient nous visiter pour nous raconter leur expérience, nos yeux s’illuminaient d’envie. Les chanceux ! On y parlait encore français. Entendre quelqu’un échanger en anglais était un étonnement.

Mais à partir des années 1980, tout à changé. Des premières ratées dans les communications et les logements de plus en plus couteux, de plus en plus poisseux. Des rats dans les ruelles, de l’eau d’aqueduc qui sent la merde. Des canalisations qui crèvent faute d’avoir été entretenues. Des quartiers entiers disparaissent pour permettre la construction de nouveaux échangeurs, ces mêmes échangeurs qu’on démoli aujourd’hui. Des ponts qui s’écroulent. Un tunnel usé jusqu’à la corde et qu’on ferme pour trois ans. Des villages de cônes oranges partout. Une immigration de plus en plus galopante, amenant avec elle des habitudes de vie dont nous nous serions bien passées. Une vie de quartier dégradée. La fuite des Montréalais de souche vers la périphérie, créant l’effet trou-de-beigne d’une urbanité dégradée, mal administrée, anglicisée, multiculturalisée. Un écart sans cesse grandissant entre richesse et pauvreté, le moteur de la violence urbaine de plus en plus violente. Une ville qui a perdu foi en elle, qui a oublié son histoire et qui crache sur la langue française. Une métropole devenue un gouffre sans fond pour les deniers publics, qui a perdu contact avec le Québec des régions qu’elle méprise, qui s’enfonce dans sa décadence. 

Quarante ans. Il aura fallu seulement quarante ans d’un programme politique national desastreux, (tant provincial que fédéral), pour créer un tel échec, pour permettre à Ottawa de remplacer la population souche par une population d’immigrants qui apportent avec eux non seulement leur savoir-faire, mais aussi leurs problèmes et leurs mauvaises habitudes. Quarante ans pour faire d’une métropole-phare où tout était permis, de devenir une métropole en voie de sous-développement, une métropole arrogante, portant avec elle toutes les tares d’un Québec qui a perdu le sens de son histoire…

Akakia

vendredi, octobre 28, 2022

Nous n’avons pas échoué, car nous avons essayé - Nous nous sommes faits berner…

 


NOUS N’AVONS PAS ÉCHOUÉ, CAR NOUS AVONS ESSAYÉ - NOUS NOUS SOMMES FAITS BERNER…

Notre société occidentale, celle qu’on a connue et pour laquelle nous avons combattu, se meurt. Notre Québec se meurt. Notre langue française est à vau-l’eau. Notre culture est en train d’être avalée par la non-culture, elle-même emportée par le communautarisme, le multiculturalisme, le wokisme, l’écologisme. Des religions qui nient l’âme humaine, rien d’autre ! Le contrat social pour lequel je me suis engagée a été rompu. Derrière tout ça, il y a des intérêts et une pensée sur lesquels nous n’avons plus aucune emprise. On détruit nos monuments, on brûle les livres, souille les tableaux des grandes maîtres, démoli nos vieux murs, remplace les mots qui portent un sens pour des mots qui n’en n’ont plus, on méprise notre langue et dénature notre histoire.

Pour faire grandir une société et une communauté d’intérêt, il n’y a qu’un moyen : apprendre à nos enfants à penser, à développer un esprit critique, à s’engager et à penser l’avenir. Et pour penser l’avenir, il faut avoir une connaissance et l’amour de ce que nous sommes. Il faut être en contact direct avec notre histoire. Avoir de la mémoire, car toutes nos connaissances viennent de notre passé. Or, l’école ne fait plus cela ; de la maternelle à l’université, l’école d’aujourd’hui leur apprend à se soumettre à l’esprit du groupe, à ne plus contester les idées reçues, à devenir des serviteurs. 

Toute ma vie, j’ai écrit l’histoire, trouvé des mots qui parlent vrai, développé une méthode qui m’est propre pour contribuer à sauver notre mémoire, perpétuer l’idée de ce que nous sommes. Est-ce que j’ai fait cela pour rien ? Je le crains de plus en plus et j’ai le sentiment de m’être fait voler mon rêve d’avoir servi à quelque chose…

Akakia

samedi, octobre 08, 2022

500,000 illégaux bientôt régularisés - Ce n’est pas de l’immigration, C’EST UNE INVASION !

 

Photo : immigrants arrivant au Canada, sans papiers. C’est comme ça, jour après jour depuis 2015.

Si vous n’avez pas encore compris pourquoi la passoire à migrants du chemin Roxham, c’est parce que vous ne voulez pas voir ce qui se passe chez nous. 500,000 immigrants illégaux vont subitement devenir résidents et citoyens permanents. Et pour qui croyez-vous qu’ils vont voter une fois reçus Canadiens ? 

Ce n’est pas de l’immigration, C’EST UNE INVASION ! Et elle est le fruit d’une planification. Vous vous rappelez quand Justin nous disait : « j’ai un plan ». Eh bien je vois que cette petite ordure disait vrai ! Le grand remplacement des peuples fondateurs par des immigrants. À Chicoutimi, il y a à peine cinq ans, on se détournait quand on voyait une personne de couleur foncée. Aujourd’hui, il y en a partout. Sans eux, Burger King ne vend plus de burgers et ferme boutique, l’Université de Chicoutimi n’a plus assez d’étudiants pour justifier son existence, la fonction publique manque de fonctionnaires. Comprenez-moi bien : je n’ai rien contre l’immigration, et je souligne ; j’en ai contre le projet politique destructeur derrière  « le plan » de Trudeau. Même son ministre de l’Immigration et de la Citoyenneté, l’Honorable Ahmed Hussen, est un immigrant. Si vous pensez que ce type est pour la modération en ce domaine, vous êtes en excellent position pour obtenir un poste de haut-fonctionnaire dans ce ministère.

Les peuples souches sont déjà écrasés sous le nombre et si l’on ose questionner la méthode derrière tout ça, on est de suite fiché dans la rubrique politique des complotistes, notre nom est retenu par la police d’Etat qui est devenu une police politique passée sous l’emprise de Justin Trudeau, et on perd toute chance d’avoir un emploi en qualité de fonctionnaire, policier, président d’institution, etc., etc., etc… 

Moi, mon avenir est assuré. J’ai toujours été disqualifiée pour un emploi et j’ai dû tout faire par moi-même. Bon, je sais que je n’ai aucune chance de décrocher la médaille de l’Assemblée nationale et encore moins celle du Gouverneur général du Canada, cet archaïsme de la colonisation britannique, mais je crois que je vais en survivre !…

Akakia