vendredi, octobre 28, 2022

Nous n’avons pas échoué, car nous avons essayé - Nous nous sommes faits berner…

 


NOUS N’AVONS PAS ÉCHOUÉ, CAR NOUS AVONS ESSAYÉ - NOUS NOUS SOMMES FAITS BERNER…

Notre société occidentale, celle qu’on a connue et pour laquelle nous avons combattu, se meurt. Notre Québec se meurt. Notre langue française est à vau-l’eau. Notre culture est en train d’être avalée par la non-culture, elle-même emportée par le communautarisme, le multiculturalisme, le wokisme, l’écologisme. Des religions qui nient l’âme humaine, rien d’autre ! Le contrat social pour lequel je me suis engagée a été rompu. Derrière tout ça, il y a des intérêts et une pensée sur lesquels nous n’avons plus aucune emprise. On détruit nos monuments, on brûle les livres, souille les tableaux des grandes maîtres, démoli nos vieux murs, remplace les mots qui portent un sens pour des mots qui n’en n’ont plus, on méprise notre langue et dénature notre histoire.

Pour faire grandir une société et une communauté d’intérêt, il n’y a qu’un moyen : apprendre à nos enfants à penser, à développer un esprit critique, à s’engager et à penser l’avenir. Et pour penser l’avenir, il faut avoir une connaissance et l’amour de ce que nous sommes. Il faut être en contact direct avec notre histoire. Avoir de la mémoire, car toutes nos connaissances viennent de notre passé. Or, l’école ne fait plus cela ; de la maternelle à l’université, l’école d’aujourd’hui leur apprend à se soumettre à l’esprit du groupe, à ne plus contester les idées reçues, à devenir des serviteurs. 

Toute ma vie, j’ai écrit l’histoire, trouvé des mots qui parlent vrai, développé une méthode qui m’est propre pour contribuer à sauver notre mémoire, perpétuer l’idée de ce que nous sommes. Est-ce que j’ai fait cela pour rien ? Je le crains de plus en plus et j’ai le sentiment de m’être fait voler mon rêve d’avoir servi à quelque chose…

Akakia