Plan Nord : la vente de garage du gouvernement Charest
« Ainsi, en 2010, la valeur des ressources minérales extraites du sous-sol québécois a atteint 6,8 milliards de dollars, alors que les minières ont versé 133 millions en redevances. Ça, c'est la réalité. Pour la suite, rien n'indique qu'il y aura amélioration... »
Le Plan Nord, tout sauf du développement !
En fait, le problème du Plan Nord qui fait saliver toutes les Chambres de commerce du Québec, vient du fait que c'est un plan de siphonage (extraction) des ressources naturelles, et non un plan de développement comme il a été annoncé par le plus haut représentant de l'État québécois. Dans les yeux du Gouvernement québécois et dans celui des Montréalais qui claquent des mains, le Nord du Québec est une colonie où on puise tant qu'on peut.
Il faudrait être en mesure de demander à M. Charest, ce qui suit : –Et puis, M. Charest, quand la mine machin-chouette sera tarie, il arrivera quoi avec les populations locales établies à sa sortie ? Mais il n'aura pas de réponse car il n'a pas prévu jusque-là. La population est tellement individualisée qu'elle n'est pas en mesure de faire la différence entre « développement d'un territoire » et « création de la richesse ». Le développement, c'est à long terme et ce sont –idéalement– les locaux qui vont finalement en tirer profit quand tout sera terminé ; alors que la création de la richesse c'est à très court terme et ce sont les étrangers (dont le Gouvernement du Québec, les Montréalais et les Multinationales) qui vont en tirer profit... ce qui est le Plan Nord.
La semaine dernière, j'écoutais un maire d'une municipalité de la Côte-Nord dire : –il faut vivre pleinement le présent ! C'était son discours ! Ahurissant de la part d'une élue qui devrait plutôt penser à ce qu'elle va laisser à ses petits-enfants !!!
Depuis l'annonce de ce fameux Plan Nord, aucun politique, aucun maire, aucun penseur n'a eu l'intelligence de faire la différence et de souligner les failles de ce Plan...
Akakia
Le Plan Nord, tout sauf du développement !
En fait, le problème du Plan Nord qui fait saliver toutes les Chambres de commerce du Québec, vient du fait que c'est un plan de siphonage (extraction) des ressources naturelles, et non un plan de développement comme il a été annoncé par le plus haut représentant de l'État québécois. Dans les yeux du Gouvernement québécois et dans celui des Montréalais qui claquent des mains, le Nord du Québec est une colonie où on puise tant qu'on peut.
Il faudrait être en mesure de demander à M. Charest, ce qui suit : –Et puis, M. Charest, quand la mine machin-chouette sera tarie, il arrivera quoi avec les populations locales établies à sa sortie ? Mais il n'aura pas de réponse car il n'a pas prévu jusque-là. La population est tellement individualisée qu'elle n'est pas en mesure de faire la différence entre « développement d'un territoire » et « création de la richesse ». Le développement, c'est à long terme et ce sont –idéalement– les locaux qui vont finalement en tirer profit quand tout sera terminé ; alors que la création de la richesse c'est à très court terme et ce sont les étrangers (dont le Gouvernement du Québec, les Montréalais et les Multinationales) qui vont en tirer profit... ce qui est le Plan Nord.
La semaine dernière, j'écoutais un maire d'une municipalité de la Côte-Nord dire : –il faut vivre pleinement le présent ! C'était son discours ! Ahurissant de la part d'une élue qui devrait plutôt penser à ce qu'elle va laisser à ses petits-enfants !!!
Depuis l'annonce de ce fameux Plan Nord, aucun politique, aucun maire, aucun penseur n'a eu l'intelligence de faire la différence et de souligner les failles de ce Plan...
Akakia