Deux faits divers qui, aujourd’hui, paraissent anodins, nous en disent long sur la radicalisation des esprits et l’imposition du discours officiel face à la COVID-19. Je dis deux, mais je pourrais en évoquer trois voire plus, mais je vais faire un choix. Des gens meurent de la Covid, ça c’est certain, et d’autres iront rejoindre les malheureux laissés pour contre dans la colonne des dommages collatéraux, c’est déjà un fait médical au Québec. À cet égard, avec mes 72 ans et le report de ma chirurgie depuis l’hiver dernier, je suis donc conviée par le mauvais sort à subir l’outrage des statistiques. Mais ce risque que je cours, ce n’est pourtant pas de ma faute, c’est celle des Chinois d’abord qui ont libéré le mauvais génie de la bouteille et ensuite celle de nos gouvernements successifs qui, depuis cinquante ans, a détruit notre système de santé. Conséquence, des gens qui ne devraient pas mourir en meurent aujourd’hui fautes de soins adéquats. La loi de Darwin dans tout ce qu’elle a de plus tragique.
Faut-il se boucher les yeux pour autant ? Nullement pas en ce qui me concerne ! Hier, l’humoriste André Ducharme a tiré ses excréments sur tous ceux et celles qui osent mettre en doute la parole du gouvernement sur cette deuxième vague, parce qu’il a vu son père mourir, dit-il, faute de soins adéquats. Pour un type pas très drôle et pas très talentueux qui s’en est mis plein les poches en tirant sa merde sur tous les gouvernements de son époque et qui a dû sa notoriété grâce à la liberté de parole, il faut reconnaître que c’est pas très fort comme attitude. Ce deuxième cas auquel je réfère, est celui de Maxime Ouimet, policier depuis une douzaine d’années au service de police de Laval, retiré de ses fonctions par ses patrons pour avoir véhiculé sur les réseaux sociaux l’idée que la pandémie n’existe pas et que les masques sont inutiles.
Cette affaire de divergence d’opinions dérange tellement tous les pouvoirs en place, que le ministère de la Sécurité publique du Québec vient d’accorder une subvention de 40,000$ à un centre de recherche (lequel ?) « pour étudier le mouvement conspurationiste, qui prend de l’ampleur depuis le début de la pandémie de la covid-19 ». C’est donc rendu très loin ! Et je me suis privée ici d’évoquer les propos tenus par Mario Dumont qui suggère, rien de moins au gouvernement, de ne pas soigner ceux et celles qui ont eu l’imprudence de publier leurs doutes sur l’état de la situation et critiqué les décisions gouvernementales dans le but de contrer cette deuxième vague tant et si bien prédite, car selon lui ils nuisent à cet effort gouvernemental.
Il n’y a donc plus de nuances possibles. C’est donc maintenant le système tout entier qui est réquisitionné par l’Etat dans sa lutte contre la Covid et des propos de part et d’autre qu’il faut tenir et endurer. Plus le droit de douter de la moindre action du gouvernement et encore moins de contester ses décisions radicales. C’est le crois ou meurs ! Maintenant, la menace ne vient plus de la Covid, mais de l’Etat lui-même. Nous sommes donc rendus loin, très loin du bon sens et de notre culture démocratique. Dans ce mouvement de propagande, l’Etat Du Québec , avec l’appui des médias, a donc fini par rendre responsable de la triste situation dans laquelle il nous a lui-même fourré par ses décisions politiques échelonnées sur 50 ans , non seulement ceux et celles qu’ils ont classé dans l’armée des complotistes, mais le peuple dans son entier.
Akakia