Changer de bord je Nous ai trompé (sur l'air bien connu du « reel de la Bottine creuse !»)
Ceci est une citation : « Ensuite, le concept de nation québécoise a accompli un long voyage, qui a duré 30 ans, pour s’étendre des Québécois francophones d’ascendance - pour l’instant, c’est le terme qui me paraît le mieux désigner les descendants des Canadiens français - vers l’ensemble des Québécois. J’ai toujours pensé que cette transformation sociale se faisait rapidement et qu’elle était pratiquement acquise, avec des îlots de résistance minoritaires qui se manifestaient depuis une dizaine d’années. Mais, à la lumière du débat sur les accommodements raisonnables, je me suis rendu compte que cette mutation identitaire n’était pas aussi avancée que je le pensais et que, finalement, le "Nous" chez les Québécois francophones d’ascendance est une réalité toujours aussi rigide. » Gérard Bouchard, coprésident de la Commission de consultation sur les accommodements raisonnables
***
Commentaire :
« UN PEUPLE EXPÉDIÉ DANS L'OUBLI
Gérard Bouchard [démontre dans son dernier livre, qu'il] fait partie des clercs qui ont ouvertement trahi le peuple Canadien français. Qui l’ont fait glissé dans le néant, après avoir expédié les Métis du Québec dans l’oubli. Il a tout fait pour rapetisser l’essence même de cette société pour que prenne place « L’Autre ». Pour éteindre ce réflexe identitaire observable et souhaitable « propre à tout peuple et toute nation qui se respecte et qui aspire à un développement NORMAL ».
Ça n’est pas du racisme ça ! C’est un réflexe de survie ! Un réflexe identitaire. Une affirmation de soi face au monde et face à la diversité universelle.
Respect
Le respect de sa propre différence sans lequel le respect de l’affirmation et de la différence des autres devient impossible. C’est ce qui a permis aux peuples fondateurs de cette société, les Canadiens français, les Indiens et les Métis, de maintenir et de développer ce pays, et c’est ce qui leur permettra d’atteindre leur maturité et leur pleine autonomie, d’une manière , ou d’une autre. Il n’y a pas d’alternative.
Dans l’article en question il dit très clairement qu’il a déjà commencé à étayer « ses » propres conclusions dans un premier tome, avant même d’avoir établi un plan crédible de consultation des gens ce pays. Quoi dire de plus sur ce qu’il leur réserve ?
Maquillage
Vous pouvez d’ores et déjà vous attendre à un maquillage en règle de l’état du Pays réel. Il a déjà choisi les « termes », le « vocabulaire » et même « ceux qui les prononceront », ses complices.
Francophones d’ascendances, glissement, durcissement, repli, complexe minoritaire, tout y est déjà, comme dans ses livres. Il est prêt pour le requiem du peuple.
Richard Harvey,
L'Ascension »
Le Quotidien, 7 avril 2007