Lucien Bouchard, le retour du curé !
Réaction aux propos de Lucien Bouchard sur la hausse des frais de scolarité pour combler le sous-financement chronique des universités québécoises.
Puisqu’ils sont semble-t-il, lui-même et ses cosignataires de si bons apôtres de la lucidité, du réalisme et du devoir d’état, que ne demandons-nous pas à ce pasteur et à tous ses congénères bénéficiaires des largesses de l’État québécois en matière d’accessibilité et de supports financiers (prêts et bourses) depuis la révolution tranquille de donner l’exemple et de contribuer au premier chef de leurs pécules – qu’ils ont pu accumulés grâce aux sacrifices et à la lucidité de leurs aïeux – à un fonds de redressement pour financer le manque à gagner de nos institutions universitaires. En effet pourquoi ne demande-t-on pas aux anciens universitaires québécois, avocats médecins, notaires, administrateurs scientifiques ou autres qui ont réussi et réalisé de belles et fructueuses carrières grâce au modèle québécois en matière d’éducation et de formation, de mettre l’épaule à la roue et de contribuer - puisque comme ils supputent pour les générations futures d’universitaires - ils en ont certainement les moyens aujourd’hui, au mieux être de la société québécoise. Seront-ils capables de donner pour une fois, au lieu de prendre?
Ou serait-il préférable que ce Monsieur se taise?
Richard Harvey
L’Ascension, Lac St-Jean
Puisqu’ils sont semble-t-il, lui-même et ses cosignataires de si bons apôtres de la lucidité, du réalisme et du devoir d’état, que ne demandons-nous pas à ce pasteur et à tous ses congénères bénéficiaires des largesses de l’État québécois en matière d’accessibilité et de supports financiers (prêts et bourses) depuis la révolution tranquille de donner l’exemple et de contribuer au premier chef de leurs pécules – qu’ils ont pu accumulés grâce aux sacrifices et à la lucidité de leurs aïeux – à un fonds de redressement pour financer le manque à gagner de nos institutions universitaires. En effet pourquoi ne demande-t-on pas aux anciens universitaires québécois, avocats médecins, notaires, administrateurs scientifiques ou autres qui ont réussi et réalisé de belles et fructueuses carrières grâce au modèle québécois en matière d’éducation et de formation, de mettre l’épaule à la roue et de contribuer - puisque comme ils supputent pour les générations futures d’universitaires - ils en ont certainement les moyens aujourd’hui, au mieux être de la société québécoise. Seront-ils capables de donner pour une fois, au lieu de prendre?
Ou serait-il préférable que ce Monsieur se taise?
Richard Harvey
L’Ascension, Lac St-Jean