Les délires d'Akakia

dimanche, novembre 08, 2020

Élections américaines : un vieillard en perte cognitive à la tête de la Maison Blanche, sortez les marchettes


Si vous pensez que l’élection de Biden remet les pendules de l’histoire du monde à zéro, et replace l’Amérique, le Canada et la planète à ce qu’ils étaient avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, n’allez pas trop vite, vous risquez d’être déçus ! Trump n’est qu’un symptôme et l’élection de Biden ne l’est pas moins. Là, on est à la minute où le Titanic a touché l’iceberg. Les gens viennent sur le pont, regardent s’éloigner la cime de l’iceberg tout au loin, prennent des glaçons pour les plonger dans leurs verres de whisky, sabrent le champagne et comptent les étoiles. Le navire insubmersible continue sa route en direction des bancs de Terre-Neuve et les passagers imaginent la fête dont ils seront les héros à leur débarquement au quaI de New York.

Je me laisse une bonne année avant de me faire une idée de ce qu’il en ressortira...

Akakia

vendredi, novembre 06, 2020

Élections américaines, fraude ou pas fraude ?


Impossible de se faire une idée le moindrement éclairée de ce qui se passe présentement aux Etats-Unis. La haine que vouent les Canadiens et les Québécois à l’égard de Trump, l’émotion viscérale qu’ils y mettent et la désinformation médiatique sont telles qu’il m’est impossible d’y voir clair. Le bruit est trop assourdissant pour s’y retrouver. Oublions Trump et Biden, ce sont des caricatures d’eux-mêmes et il n’y a rien à tirer d’eux. Le premier est rustre, épris de lui-même et sans nuances, l’autre sénile au point d’avoir raté son rendez-vous avec la maison des vieillards en perte cognitive. 

Ce qu’il faut voir dans le combat historique que se livrent Républicains et Démocrates, c’est la tension extrême entre deux mondes totalement incompatibles, entre l’Amérique des fondateurs et capitaliste, et celle d’une Amérique désincarnée par la gauche mondialiste, onusienne et vertueuse. Peu importe l’issue des recomptages, et bien qu’on a déjà une idée de la conclusion de cet épisode historique, c’est loin d’être fini et nous risquons d’ici peu d’assister à des scénarios impensables depuis 1865 ! Il faudra trois ou quatre élections pour en comprendre tout le sens et connaître la direction. Et ne perdez surtout pas de vue que le combat auquel nous assistons est aussi le nôtre, au Canada, entre Libéraux et Conservateurs, entre le pays sectaire et multiculturaliste de Justin et le pays de la Liberté construit par notre histoire, nos pères et nos mères ...

Akakia

jeudi, novembre 05, 2020

Lettre d’Emmanuel Macron au Financial Times

 


La lettre du président Emmanuel Macron au Financial Times, un bijou ! J’ai eu l’impression de relire Robespierre, Danton , Voltaire, Rousseau, Diderot, Mme de Sévigny et tous ces autres qui ont illustré les belles lettres françaises. Que c’est bien dit et bien écrit.

J’espère que quelqu’un pourra la relire à Justin Trudeau, car il est manifeste que cet attardé intellectuel ne connaît strictement rien des grands classiques des Lumières ! On nous dit qu’il devait parler à Macron cet après-midi. Quand je l’écoute chercher ses mots en français, bégayer et dévoyer notre belle langue comme un jeune du primaire en difficulté d’apprentissage, j’ai honte qu’il soit à la tête du Canada.

Akakia


« Lettre du Président Emmanuel Macron à la rédaction du Financial Times.

 

Madame, Monsieur,

 

Si, depuis plus de 130 ans, le Financial Times constitue partout dans le monde un quotidien de référence, c’est parce qu’il se distingue par la publication d’articles fondés sur des faits robustes, des analyses nourries. Pour tous ses lecteurs – et j’en suis, s’informer avec le FT, c’est avoir la certitude d’accéder à des données fiables, sans que l’on ait besoin d’en vérifier la véracité. Personne ne peut donc imaginer que, dans ces pages, des propos tenus publiquement par le chef d’un Etat membre de l’ONU, du G7 puissent être déformés.

 

C’est pourtant ce qui s’est passé dans un article paru dans votre édition d’hier. Sur la base de fausses citations [confondant « séparatisme islamique » - un terme que je n’ai jamais employé, et « séparatisme islamiste » - qui se trouve être une réalité dans mon pays,] j’ai ainsi été accusé de stigmatiser, à des fins électorales, les Français musulmans ; pire, d’entretenir un climat de peur et de suspicion à leur égard.

 

Je n’évoquerai pas la rigueur discutable d’un article où le discours d’un chef d’Etat est placé sur le même plan que les propos rapportés d’un commentateur anonyme, ni même les sous-bassements idéologiques qui le fondent. Je veux simplement rappeler à vos lecteurs quelques faits simples, dire la situation de mon pays et quels défis il doit relever.

Depuis plus de cinq ans et les attentats de Charlie Hebdo, la France fait face à une vague d’attentats perpétrés, au nom d’un Islam qu’ils dévoient, par des terroristes. Plus de 300 femmes et hommes, des policiers, des militaires, des enseignants, des journalistes, des dessinateurs, des Juifs, un prêtre, des jeunes assistant à un concert ou prenant un verre en terrasse, des enfants devant une école, de simples citoyens, ont été lâchement assassinés sur notre sol. Et ces derniers jours, un attentat, qui heureusement n’a pas fait de victime, a à nouveau visé les locaux de Charlie Hebdo ; un professeur d’Histoire-Géographie, Samuel PATY, a été décapité ; à Nice, deux femmes et un homme ont été assassinés dans une église. 

Face à ce mal qui ronge notre pays, notre Nation fait bloc avec résilience, avec volonté. 

D’abord en tenant bon sur ses principes. Si la France est attaquée prioritairement par les terroristes islamistes, c’est parce qu’elle incarne la liberté d’expression, le droit de croire ou de ne pas croire, un certain art de vivre aussi. A maintes reprises, le peuple de France s’est levé pour dire qu’il ne cèdera rien de ses valeurs, de son identité, de son imaginaire. Rien de ces droits de l’Homme qu’un jour de 1789, il proclama pour le monde. 

Notre Nation fait bloc également en traquant les terroristes où qu’ils se trouvent. L’armée française est exemplaire de courage au Sahel et son action contre les groupes terroristes bénéficie à toute l’Europe. Nos services de renseignement, nos services de police, qui ont payé un lourd tribut, sont en première ligne, déjouent chaque année plusieurs dizaines d’attentats. Tout l’appareil d’Etat est mobilisé sur la base de lois discutées et votées au Parlement. Car nous ne renonçons pas non plus à la démocratie et à l’Etat de droit.

Mais dès 2015 est apparu, et je l’ai dit avant même de devenir Président de la République, que les vocations terroristes prospéraient sur un terreau. Dans certains quartiers autant que sur Internet, des groupes liés à l’Islam radical enseignent aux enfants de France la haine de la République, appellent à ne pas respecter les lois. C’est cela que j’ai appelé dans un discours le « séparatisme ». Vous ne me croyez pas ? Relisez les échanges, les appels à la haine diffusés au nom d’un Islam dévoyé, sur les réseaux sociaux qui ont finalement abouti à la mort du professeur Samuel PATY il y a quelques jours. Allez visiter les quartiers où des petites filles de trois ou quatre ans portent le voile intégral, sont séparées des garçons et, dès le plus jeune âge, sont mises à part du reste de la société, élevées dans un projet de haine des valeurs de la France. Dialoguez avec nos préfets qui sont confrontés sur le terrain à des centaines d’individus radicalisés dont on craint, à tout moment, qu’ils prennent un couteau et aillent tuer des Français. C’est contre cela que la France entend aujourd’hui lutter. Contre des projets de haine et de mort qui menacent ses enfants. Jamais contre l’Islam. Contre l’obscurantisme, le fanatisme, l’extrémisme violent. Jamais contre une religion. Nous disons : « pas chez nous ! ». Et c’est notre droit le plus strict de Nation souveraine. De peuple libre. Face aux terroristes qui veulent nous fracturer, nous restons unis. Nous n’avons pas besoin que des articles de journaux cherchent à nous diviser. 

Je ne laisserai donc personne affirmer que la France, son Etat, cultive le racisme vis-à-vis des musulmans.

La France, et nous sommes attaqués pour cela, c’est la laïcité, c’est-à-dire, pour les musulmans comme pour les chrétiens, les juifs, les bouddhistes, tous, la neutralité de l’Etat – qui jamais n’intervient dans les affaires religieuses, et la garantie d’exercer son culte. Et nos forces de l’ordre protègent les mosquées comme elles protègent les églises ou les synagogues. La France est un pays qui sait ce qu’il doit à la civilisation islamique : ses mathématiques, sa science, son architecture en portent et l’emprunte, et j’ai annoncé la création à Paris d’un institut visant à donner à voir cette grande richesse. La France est un pays où les responsables musulmans, prennent la parole à l’unisson lorsque le pire survient, pour appeler à lutter contre l’islamisme radical et défendre la liberté d’expression. 

On peut feindre de ne pas voir ces réalités le temps d’un article. On ne peut les ignorer durablement. Car comme l’écrivait Averroès « l’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, et la haine conduit à la violence ». 

Ne cultivons donc pas l’ignorance, en déformant les propos d’un chef d’Etat. Nous ne savons que trop là où cela peut nous mener. 
Préférons toujours la rigueur lucide, le travail rigoureux. Le savoir instruit. »

mardi, novembre 03, 2020

Justin Trudeau a fait de moi une indépendantiste !

JUSTIN TRUDEAU A FAIT DE MOI UNE INDÉPENDANTISTE !

J’ai toujours su privilégier le fédéralisme canadien, simplement parce que j’étais d’avis, d’une part, que la culture ancestrale de l’Amérique, l’histoire et les traditions démocratiques canadiennes protégeaient nos droits et libertés, et, d’autre part, parce que la gauche québécoise avait kidnappé le projet national. Étant Métisse Euro-amérindienne, je me disais que mes ancêtres Français et Écossais avaient pénétré l’Amérique du Nord jusqu’au Pacifique, fait peuple avec les Autochtones tant de l’Ouest que de l’Est, et que ceux de mon peuple méritaient le droit d’être chez eux partout sur ce beau et grand continent. 

À mon dilemme d’être Québécoise de souche et Nord-américaine, dans le projet nationaliste québécois je n’avais pas de solution et le Canada m’apparaissait donc comme un pis aller, un refuge où mes droits ancestraux, ma quête identitaire, ma culture et mes libertés seraient protégés.  Eh bien, depuis l’arrivée de Justin Trudeau à la tête du Canada, tout ça a changé ! Son dévoiement multiculturaliste insane, sa proximité avec l’islam politique, sa propension à vouloir protéger les minorités au-delà de la raison, les lois liberticides qu’il a votées et son mépris des Québécois ont finalement eu raison de mon dilemme. Car s’il y avait, aujourd’hui, au moment où j’écris ces lignes, un référendum pour l’indépendance politique du Québec, entendons bien un pays où la droite politique et démocratique aurait sa place pleine et entière dans le plus grand respect de nos valeurs et traditions ancestrales, je voterais OUI sans aucune hésitation. Il y a toujours une limite à ce qu’un peuple et une nation peuvent endurer...

Russel-Aurore Bouchard
Historienne et auteure
Chicoutimi
3 novembre 2020