COVID-19 ET LA SOVIÉTISATION DES MÉDIAS DU QUÉBEC ET DU CANADA
Jour après jour, je suis estomaquée de lire les textes à l’emporte-pièce des chroniqueurs qui pestifèrent contre tous ceux et celles qui osent exprimer une voix discordante contre le port du masque et les abus des mesures prises par nos gouvernements. Et au Québec, c’est pire qu’ailleurs. Martineau, Côté, Lagacé, le Journal de Montréal, Radio-Canada, La Presse, nommez les, ils sont d’une voix unanime. Ils y mettent tout leur poids, leurs unes, leurs meilleurs commentateurs, en fait tout ceux et celles qui doivent leur job à la liberté de parole, pour épier et débusquer la moindre voix discordante afin de la fustiger en chœur.
Nommez-les tous, quand il est question du port du masque et des mesures coercitives pour contrer le coronavirus, ils sont d’une tonitruante unanimité. Et gare à celui, gare à celle qui ose critiquer l’absolu consensus des médias, la loi et le comportement du gouvernement. Aujourd’hui, après avoir dû souffrir les crachats de Martineau, voilà le tour de Patrice Lagacé, le plus conformiste des journalistes du Québec, à prendre le bâton.
Comprenez-moi bien. Je crois que ce virus est mortellement dangereux pour certaines personnes. Je crois qu’il faut des mesures sanitaires appropriées pour limiter à défaut d’éliminer la contagion. Je crois que des idiots, pour ou contre, il y en a des deux côtés de la barricade. Je crois que le masque pourrait être une mesure efficace s’il est bien utilisé et de bonne qualité. Et j’espère bien qu’on va finir par trouver une manière d’en sortir.
Mais je crois aussi que le gouvernement s’est royalement contredit depuis le début. Je crois que le dr Arruda nous a mentis. Je crois que le gouvernement Legault y va trop fort en obligeant le port du masque dans les lieux publics, exception faite des hôpitaux, des pharmacies et des lieux qui nécessitent plus de prudence. Je crois que la distanciation est une bonne attitude dans les circonstances. Je crois aussi qu’on a mis en péril notre prospérité économique sans savoir où on s’en allait, sans plan d’ensemble. Je crois aussi que le gouvernement fédéral a gaspillé notre sécurité financière. Et je crois que l’ONU devrait prendre ses distances car elle s’immisce un peu trop profondément dans les débats nationaux.
Si je crois et dis cela, est-ce que je mérite, pour autant, toutes les invectives de Martineau, Lagacé et consorts pour autant ? Est-ce que je mérite de me faire épier et menacer de représailles continuellement par la police au nom de la Santé publique ? Il y a un bout à ne pas franchir, et je crois que ce gouvernement l’a franchi... et avec non seulement l’aide de la grande presse mais avec sa complaisance et sa complicité.
En conclusion, au lieu d’empêcher l’opposition et la contestation, ces gens de la grande presse et des médias traditionnels, ces professionnels qui vivent de la liberté d’opinion, devraient tout faire pour la stimuler car elle est l’ultime rempart contre les abus du système. S’il n’y a plus d’opposition, si les médias ne font qu’appuyer le gouvernement comme c’est le cas, il va arriver quoi ? C’est quoi cette volonté de réduire tout le monde à l’absolue obéissance ? Vous êtes rendus où là ? La démocratie n’a donc plus de valeur à vos yeux ?!
Dites-moi encore une chose. A quand remonte un article, une chronique ou un éditorial du Journal de Montreal, de La Presse , du Devoir et de Radio-Canisse où un anti-masque a pu exprimer clairement ses vues sur la question sans être blasté par ces nouveaux gardiens de la pensée unique ? A quand ? Vous appelez ça une liberté de la presse vous autres. Moi, j’appelle ça la soviétisation de la presse tous azimuts du pays, je le conteste et je m’y oppose de toute ma voix...
Par la présente, je mets au défi l’un de ces journaux de publier mon texte en entier. Interdiction cependant de le publier en partie, soit celle qui fait leur affaire...
Akakia