lundi, mai 11, 2020

Perte de démocratie au Sud ! Et si on s'occupait de la nôtre qui a fondu comme neige au soleil

Bill Blair, ex-chef de police de la ville de Toronto, devenu le ministre de la Sécurité et des Frontières dans le gouvernement libéral de l'État policier trudeauiste.

Le Journal de Montréal, que je lis religieusement à chaque matin, a consacré ses 25 premières pages d’aujourd’hui au covid-19. Enlevons les pages de publicité sur les vendeurs de bonheur et la chronique contre Trump, et puis on a le compte exact. Depuis le début de la pandémie, le rythme est soutenu. Même Richard Martineau que j’aime bien lire, s’enferre dans ses peurs du virus et en appelle au triumvirat Legault-Arruda-McCann pour tenir ses promesses. Le monsieur a peur, mais pas content du tout que Montréal soit encore en tête de peloton des malades du covid-19 et de la mortalité associée. Humiliant en ti-ti d’être au premier rang en Amérique sur cette question !

Seule la chronique de Pierre Martin titrée « L’Amérique de Donald Trump - Démocratie ou autoritarisme », brise l’harmonie conoravirienne de tous les médias du Québec. Une pièce d’anthologie de mauvaise foi journalistique typiquement Québécoise. Richard Latendresse et Anne-Marie Dusseault, qui ont consacré leur vie à dénigrer Trump, viennent de se trouver un autre supporter dans leurs rubriques quotidiennes anti-trumpiste. Y a-t-il quelque chose de moins risqué au Québec et dans ce pays que de donner les consignes de se laver les mains 20 secondes, de garder ses distances et, surtout, de déblatérer contre Donald Trump, le salaud, le cochon, le ci et le ça ! Bravo pour l’inspiration et le courage.

S’il y a une unanimité journalistique chez nous, c’est effectivement dans le discours convenu contre ce président mal embouché qui respire encore au sud de nos frontières (sic) ! Non pas que je trouve Trump alléchant. Mais au moins, il tient son bout face à la langue de bois journalistique, et celui des électeurs qui l’ont hissé au pinacle du pouvoir. En fait, ce qui m’interpelle dans tout ça, c’est que pendant que ces folliculaires pan-Canadiens et pan-Québécois déblatèrent contre Trump, ils réussissent à ne pas commenter ce qui se passe chez nous. Plus de Parlement depuis deux mois, plus de débat ni à la Chambre des communes ni à Québec, plus le droit de manifester, plus le droit de rien faire. Même le Parti Conservateur, en manque de son chef, ne peut pas se réunir pour en élire un qui soit à la hauteur de la tâche qui l’attend. 200 milliards de déficit en moins de deux mois qui s’ajoutent à la dette publique déjà astronomique, pas de problème, ça passe comme une lettre à la poste car la dette des Etats-Unis est plus grosse que la nôtre. Vive la démocratie à la canadienne !

Regardez ce qui s’est passé sur le décret trudeauiste anti-armes à feu, passé comme une lettre à la poste comme s’il eut été dans la normalité des choses. Pire encore ! Tous ces médias n’ont donné la parole qu’aux zélotes qui ont permis à Trudeau d’en arriver là. On a beau être contre les armes à feu, la semaine dernière il s’est passé quelque chose de très grave, un capture de l’Etat par un premier ministre et son chef de police devenu ministre de la Sécurité nationale, et pas un foutu journaliste n’a pris le risque de questionner le fait, cette entorse ulcéreuse cancérogène qui tue notre démocratie. Pas un ! On pourrait pas nous crisser patience avec Trump et s’occuper de ce qui se passe chez nous ?!

Akakia