« La machination » !
« Le vieux malade très mortel au brillant et valide auteur du Panégyrique de la pitié, Oui la pitié est un don de Dieu, oui son panégyriste a raison et d'autant plus qu'il est très éloquent, car s'il ne l'était pas à quoi servirait-il d'avoir raison ? Oui la pitié est le contrepoison de tous les fléaux de ce monde. Voilà pourquoi Jean Racine prit pour sa devise dans l'édition de ses tragédies : « Phobos kai eleos ». Crainte et pitié. Voilà pourquoi on dit à notre messelatine le Kyrie eleison des Grecs. Voltaire à Louis-Guillaume-René-Cordier-Delaunay de Valéry , à Ferney 8 décembre 1777.
Proposé par Alain Sager et acheminé par Lucien Choudin, Voltaire à Ferney.
***
Interrogé, hier (jeudi 6 septembre), sur la sortie du livre autobiographique de son ex-ami Brian Mulroney, qui ne s'est pas privé pour lever la couverture du lit nauséeux dans lequel ils ont tous les deux dormi dans le temps du « beau risque », l'ex-premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, a dit attendre de lire le livre insolent avant de commenter. Comme il en a fait une nouvelle coutume, depuis son départ de la vie politique, en 2001, il s'est prévalu d'un certain droit de réserve qui nous laisse évidemment sur notre faim ! Compte tenu de la rudesse de l'attaque du p'tit gars de la Côte-Nord contre son p'tit frère de L'Ascension in the Lake St. John, j'ai de la difficulté à comprendre comment un homme aussi fier, aussi impulsif que Bouchard, puisse rester si distant, sans réaction immédiate ?
Pour les besoins de l'histoire qui s'écrit au-dessus de Nous, retenons que l'ex-premier ministre du Canada, Brian Mulroney, ne mâche ses mots à propos de celui (Lucien Bouchard) qu'il accuse d'être un traître, un menteur et un mystificateur. Dans cette stratosphère où la destinée de bien peu d'entre nous est appelée à voguer, l'attaque porte mortellement sur l'aura. Ça fesse droit dans l'orgueil, comme disait maman ! « Si Bouchard avait démissionné ouvertement sur une question de principe, j'en aurais été attristé, écrit-il. Personne n'est parfait en politique —certainement pas moi, comme ces mémoires le confirment—, et rien n'est éternel. Mais cette « démission » fut une machination complète. Non seulement aucun principe n'était en jeu, mais il avait attribué à ses gestes des motifs nobles, alors que les faits ont révélé exactement le contraire. »
Sorti de la bouche d'un quidam qui écoute TVA ou TQS, on aurait évidemment compris (sic) la noblesse de ce silence princier. Mais, de la bouche d'un ex-premier ministre du Canada, qui plus est son ami d'université et son vieux frère d'armes politique, le coup va assurément s'échouer sur le parvis de l'histoire.
En attendant de donner sa réplique qu'il dit vouloir mesurée, Lucien Bouchard, littéralement encerclé par les journalistes, ne perd pas sa chance et en profite pour demander au bon peuple d'être indulgent à l'égard de son p'tit frère (encore un !), Gérard, co-président de la commission sur les accommodements raisonnables qui aurait dû, dans son antienne d'ouverture, faire montre d'une salutaire modestie. « C'est toujours périlleux d'entrer dans le domaine médiatique, surtout sur un sujet aussi explosif que celui dont l'étude leur est confiée, explique Bouchard. Ce n'est pas tout le monde qui a pris les habitudes de traiter d'un sujets périlleux à répétition, longuement, sans, de temps en temps, déraper un peu. Ça m'est arrivé beaucoup de déraper moi, beaucoup, beaucoup trop... »
Retenons-là celle-là ! Pour l'histoire qu'on aurait bien voulu écrire d'abord quand on était à la première loge du Parlement, et pour celle dont on s'applique à corriger le brouillon avant qu'elle ne soit conclue. Le premier est entrée dans l'histoire du Québec en surfant sur l'émotion nationaliste et ethno-culturelle canadienne-française (en se gardant bien, toutefois, de ne jamais nommer la force de ce peuple fondateur, majoritaire au Québec) ; alors que le second reprend l'affaire par derrière sous prétexte qu'il sera la plume par où l'histoire sera écrite envers et contre tous et sur la foi de la majorité (qui ne peut être que canadienne-française et dont il se fait également pressant devoir de ne jamais évoquer le nom).
En voilà un qui parlait beaucoup et qui se trouve sans voix quand les temps son requis, pendant qu'un autre, qui ne disait rien malgré tout ce qu'il prétendait savoir, n'en perd pas une aujourd'hui pour en dire trop alors que le silence s'impose comme une voix solennelle !
Akakia
Proposé par Alain Sager et acheminé par Lucien Choudin, Voltaire à Ferney.
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Interrogé, hier (jeudi 6 septembre), sur la sortie du livre autobiographique de son ex-ami Brian Mulroney, qui ne s'est pas privé pour lever la couverture du lit nauséeux dans lequel ils ont tous les deux dormi dans le temps du « beau risque », l'ex-premier ministre du Québec, Lucien Bouchard, a dit attendre de lire le livre insolent avant de commenter. Comme il en a fait une nouvelle coutume, depuis son départ de la vie politique, en 2001, il s'est prévalu d'un certain droit de réserve qui nous laisse évidemment sur notre faim ! Compte tenu de la rudesse de l'attaque du p'tit gars de la Côte-Nord contre son p'tit frère de L'Ascension in the Lake St. John, j'ai de la difficulté à comprendre comment un homme aussi fier, aussi impulsif que Bouchard, puisse rester si distant, sans réaction immédiate ?
Pour les besoins de l'histoire qui s'écrit au-dessus de Nous, retenons que l'ex-premier ministre du Canada, Brian Mulroney, ne mâche ses mots à propos de celui (Lucien Bouchard) qu'il accuse d'être un traître, un menteur et un mystificateur. Dans cette stratosphère où la destinée de bien peu d'entre nous est appelée à voguer, l'attaque porte mortellement sur l'aura. Ça fesse droit dans l'orgueil, comme disait maman ! « Si Bouchard avait démissionné ouvertement sur une question de principe, j'en aurais été attristé, écrit-il. Personne n'est parfait en politique —certainement pas moi, comme ces mémoires le confirment—, et rien n'est éternel. Mais cette « démission » fut une machination complète. Non seulement aucun principe n'était en jeu, mais il avait attribué à ses gestes des motifs nobles, alors que les faits ont révélé exactement le contraire. »
Sorti de la bouche d'un quidam qui écoute TVA ou TQS, on aurait évidemment compris (sic) la noblesse de ce silence princier. Mais, de la bouche d'un ex-premier ministre du Canada, qui plus est son ami d'université et son vieux frère d'armes politique, le coup va assurément s'échouer sur le parvis de l'histoire.
En attendant de donner sa réplique qu'il dit vouloir mesurée, Lucien Bouchard, littéralement encerclé par les journalistes, ne perd pas sa chance et en profite pour demander au bon peuple d'être indulgent à l'égard de son p'tit frère (encore un !), Gérard, co-président de la commission sur les accommodements raisonnables qui aurait dû, dans son antienne d'ouverture, faire montre d'une salutaire modestie. « C'est toujours périlleux d'entrer dans le domaine médiatique, surtout sur un sujet aussi explosif que celui dont l'étude leur est confiée, explique Bouchard. Ce n'est pas tout le monde qui a pris les habitudes de traiter d'un sujets périlleux à répétition, longuement, sans, de temps en temps, déraper un peu. Ça m'est arrivé beaucoup de déraper moi, beaucoup, beaucoup trop... »
Retenons-là celle-là ! Pour l'histoire qu'on aurait bien voulu écrire d'abord quand on était à la première loge du Parlement, et pour celle dont on s'applique à corriger le brouillon avant qu'elle ne soit conclue. Le premier est entrée dans l'histoire du Québec en surfant sur l'émotion nationaliste et ethno-culturelle canadienne-française (en se gardant bien, toutefois, de ne jamais nommer la force de ce peuple fondateur, majoritaire au Québec) ; alors que le second reprend l'affaire par derrière sous prétexte qu'il sera la plume par où l'histoire sera écrite envers et contre tous et sur la foi de la majorité (qui ne peut être que canadienne-française et dont il se fait également pressant devoir de ne jamais évoquer le nom).
En voilà un qui parlait beaucoup et qui se trouve sans voix quand les temps son requis, pendant qu'un autre, qui ne disait rien malgré tout ce qu'il prétendait savoir, n'en perd pas une aujourd'hui pour en dire trop alors que le silence s'impose comme une voix solennelle !
Akakia
3 Comments:
dit :
Salut Russel,
Pour l'avoir vu agir comme Ambassadeur du Canada à Paris, alors qu'il oeuvrait à la démolition,le mot n'est pas trop fort, de la Délégation générale du Québec, en inondant les boîtes aux lettres des groupes associatifs de messages de l'Ambassade, je n'ai pas de difficulté à croire Bryan,même si lui de même n'est pas le plus innocent des individus lorsqu'il agit ou parle de quelque sujet que ce soit. Disons que ces deux individus se complètent très bien.
Ni un ni l'autre n'a de qui envier l'autre!
Salutations
Jacques Bergeron
Si vous veniez à Montréal, un jour prochain, il me serait possible de vous parler de l'Ambassadeur du Canada à Paris,puisque certains sujets ne doivent pas et ne peuvent pas être traités en public. Dans les années Bouchard, et antérieurement et postérieurement à l'Ambassadeur,je me rendais en France, surtout à Paris, deux à trois fois par année. J'étais presque aussi connu («HA HA») que lui!!!
Jacques Bergeron
dit :
je ne sais pas si ça va fonctionner
Je suis une vieille connaissance de Russel de Bernard de Gilles et de lucien Bouchard si ma mémoire est exacte.
Russel me connait sous le surnom de Putty des Cons 4 je me suis fais connaître par mes peintures de moto en 70 à 73. cherche un historien ki peut me dire d'ou vient l'idée du nom de la ville de Québec en dehors des menterie ke l'Histoire nous raconte pour nous berner avec Champlain 1608 soit 74 ans après JacQue Cartier, Lacoursière a déjà raconté ke le nom venait d'un navire breton du nom de QvébecQ, d'où venait cette idée????
C'est sûr ke mon histoire est beaucoup plus longue ke ce simple commentaire, ki n'est en sorte k'une simple introduction pour vous permettre de geauger mon intérêt pour l'Histoire.
Je cherche une adresse courriel pour entrer en contact avec Russel. mon nom est Yvon Dubé originaire de Chicoutimi, ça fait plus de 23 ans ke je ne suis pas retourné et je ne m'ennuit pas du monde de là, mais de la place oui, je me souviens ke Russel etait toujours en guerre contre les paumés de la place et je riais d'eux avec lui, lui était plus violent.
dit :
Je trouve ke La Machination est un motki dit bien le monde ke nous subissons et ki mérite de se faire chauffer le Q par les polémistes ki en ont plein le Q d'êtres les complices de la supercherie politike du Parti Q le Parti des torcheux de caca ki s'inventent des taboux pour ne pas savopir ke du P-Q c'est du Papier Cul dans toutes les W-C de La Francophonie, sauf ici où on est si trou de Q en-Q-lé k'on ne veut pas le savoir, pissous du tabarnaQ avec un vieux Q l'organe le plus ridi-Q-le de tout le système de fous actuel.
a suivre et n'oubliez-pas de m'envoyer vos commentaires de hourra! Pour moi, mettez-y du pikant, merci.
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