Commission Bouchard-Taylor — La procession des clercs, première station...
Si vous pensiez que vous alliez avoir droit à une rencontre où tout allait subitement devenir clair comme de l'eau de roche, vous vous êtes encore leurrés. Au terme d'une première journée d'audiences —comme dans audiences papales— où ils ont rencontré quelque 300 jeunes manifestement triés sur le volet par le biais du forum de l'École d'été de l'Institut du Nouveau-Monde, le duo Bouchard-Taylor s'est dit absolument ravi de l'hyper discipline, de l'impressionnante tolérance, de l'exceptionnelle ouverture d'esprit des jeunes qui leur ont fait la courbette d'usage. Avoir les pieds dans ces mules de velours, on ne l'aurait été pour moins ! Interrogés par la presse montréalaise qui s'était faite toute proprette pour la circonstance, les deux penseurs officiels n'ont effectivement pas tari d'éloge devant la politesse excessive de cette jeunesse vitement goupillonnée pour sa « confiance en leur identité collective ».
Plaît-il d'espérer que ce ne soit pas là, comme le suggère le titre de l'émission d'informations de Radio-Canada, « un avant-goût du débat à venir ». Car, si tel était le cas, il le faut bien avouer, l'affaire Hérouxville et tout le délire populaire qu'elle a suscité, n'auront été qu'un coup de sang méchamment récupéré par des médias en mal de sensations fortes et qu'il n'y avait pas là faire les frais d'une telle commission. On comprendra donc pourquoi ni La Presse, ni Le Devoir, ni même le premier ministre Jean Charest n'ont voulu prendre le risque de commenter l'avant première fracassante de Gérard Bouchard qui, dans un sidérant commentaire lancé dans les bureaux du Devoir la semaine dernière, a soutenu du haut de son ambon, que « les gens qui ne sont pas des intellectuels, mais qui regardent les nouvelles à TVA ou à TQS, dans le meilleur des cas au Téléjournal, [croient que] c'est bien plus simple quand on est tous pareils ».
Si vous pensez que cette première est le fruit du hasard, détrompez-vous, car ce serait bien mal connaître l'aura de ces officiants qui ont l'habitude de l'encens et des processions. Cette manière d'ouvrir ainsi le débat n'a effectivement rien d'innocent. Ceux et celles qui ont notamment suivi pas à pas toute la carrière du professeur Bouchard, savent du reste que cette façon de faire porte en elle et à elle seule sa signature.
En effet, pour éviter le débat populaire qu'on dit craindre par dessus tout, il suffit de bien peu en fait. Il suffit, primo, d'une tribune construite sur mesure ; entendons donc l'Institut du Nouveau-Monde où ces professeurs-chercheurs ont une puissante ascendance puisqu'ils y recrutent une bonne part de leur personnel. Secundo, d'un auditoire déjà rompu aux thèses de ces professeurs-chercheurs qui abhorrent la controverse quand ils ne sont pas assurés d'avoir un plein contrôle sur l'émission des idées ; entendons des étudiants formés justement selon les préceptes de cette église de professeurs-chercheurs qui trônent sur de plantureuses subventions statutaires. Tertio, des étudiants en mal de leurs diplômes ; entendons des étudiants d'esprit plat qui n'ont que le souci de ne pas faire de vagues pour ne pas perdre, qui un emploi à temps partiel, qui une subvention de recherches, qui une note parfaite sur son diplôme d'étudiant docile. Et, quarto, cela a été justement évoqué par détour au cours de cette rencontre des plus « civilisées » (sic), il suffit de s'assurer la mollesse sinon la pusillanimité d'une presse écrite rompue à l'esprit du pouvoir, pour ne pas dire d'une presse faiblarde et consensuelle qui, pour une raison et pour une autre, a manifestement décidé de ne pas indisposer les deux professeurs-chercheurs dans leur visite épiscopale de cet automne bien fade qu'on nous a organisé.
Le ton est ainsi donc donné ! « Ce qui nuit à la cohésion sociale, c'est notre système médiatique », a d'ailleurs lancé un jeune homme qui, comme bien d'autres, a avoué ne pas être indisposé par tous ces accommodements. Sans doute un premier de classe ! À voir la faiblesse de la couverture journalistique consacrée à cette première journée d'audiences populaires sur les accommodements raisonnables, considérons déjà que l'auditoire médiatique du tout Québec a bel et bien reçu ce dernier message d'apaisement. En regard de la conclusion qu'on dit déjà pressentir depuis le début de ce programme et de l'esprit qui les anime dans ce qui risque de devenir une lancinante procession où l'encens fait bon ménage avec le goupillon, MM. Bouchard & Taylor ont, à leur manière, raison d'être contents...
Akakia
Plaît-il d'espérer que ce ne soit pas là, comme le suggère le titre de l'émission d'informations de Radio-Canada, « un avant-goût du débat à venir ». Car, si tel était le cas, il le faut bien avouer, l'affaire Hérouxville et tout le délire populaire qu'elle a suscité, n'auront été qu'un coup de sang méchamment récupéré par des médias en mal de sensations fortes et qu'il n'y avait pas là faire les frais d'une telle commission. On comprendra donc pourquoi ni La Presse, ni Le Devoir, ni même le premier ministre Jean Charest n'ont voulu prendre le risque de commenter l'avant première fracassante de Gérard Bouchard qui, dans un sidérant commentaire lancé dans les bureaux du Devoir la semaine dernière, a soutenu du haut de son ambon, que « les gens qui ne sont pas des intellectuels, mais qui regardent les nouvelles à TVA ou à TQS, dans le meilleur des cas au Téléjournal, [croient que] c'est bien plus simple quand on est tous pareils ».
Si vous pensez que cette première est le fruit du hasard, détrompez-vous, car ce serait bien mal connaître l'aura de ces officiants qui ont l'habitude de l'encens et des processions. Cette manière d'ouvrir ainsi le débat n'a effectivement rien d'innocent. Ceux et celles qui ont notamment suivi pas à pas toute la carrière du professeur Bouchard, savent du reste que cette façon de faire porte en elle et à elle seule sa signature.
En effet, pour éviter le débat populaire qu'on dit craindre par dessus tout, il suffit de bien peu en fait. Il suffit, primo, d'une tribune construite sur mesure ; entendons donc l'Institut du Nouveau-Monde où ces professeurs-chercheurs ont une puissante ascendance puisqu'ils y recrutent une bonne part de leur personnel. Secundo, d'un auditoire déjà rompu aux thèses de ces professeurs-chercheurs qui abhorrent la controverse quand ils ne sont pas assurés d'avoir un plein contrôle sur l'émission des idées ; entendons des étudiants formés justement selon les préceptes de cette église de professeurs-chercheurs qui trônent sur de plantureuses subventions statutaires. Tertio, des étudiants en mal de leurs diplômes ; entendons des étudiants d'esprit plat qui n'ont que le souci de ne pas faire de vagues pour ne pas perdre, qui un emploi à temps partiel, qui une subvention de recherches, qui une note parfaite sur son diplôme d'étudiant docile. Et, quarto, cela a été justement évoqué par détour au cours de cette rencontre des plus « civilisées » (sic), il suffit de s'assurer la mollesse sinon la pusillanimité d'une presse écrite rompue à l'esprit du pouvoir, pour ne pas dire d'une presse faiblarde et consensuelle qui, pour une raison et pour une autre, a manifestement décidé de ne pas indisposer les deux professeurs-chercheurs dans leur visite épiscopale de cet automne bien fade qu'on nous a organisé.
Le ton est ainsi donc donné ! « Ce qui nuit à la cohésion sociale, c'est notre système médiatique », a d'ailleurs lancé un jeune homme qui, comme bien d'autres, a avoué ne pas être indisposé par tous ces accommodements. Sans doute un premier de classe ! À voir la faiblesse de la couverture journalistique consacrée à cette première journée d'audiences populaires sur les accommodements raisonnables, considérons déjà que l'auditoire médiatique du tout Québec a bel et bien reçu ce dernier message d'apaisement. En regard de la conclusion qu'on dit déjà pressentir depuis le début de ce programme et de l'esprit qui les anime dans ce qui risque de devenir une lancinante procession où l'encens fait bon ménage avec le goupillon, MM. Bouchard & Taylor ont, à leur manière, raison d'être contents...
Akakia
18 Comments:
dit :
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*****
En effet, ça sentait pas mal "Arrangé avec le gars des vues". Un auditoire tellement passé au "chinois" (voir dans le vocabulaire des ustensiles de cuisine) que ç'en était très "louche"!
Super ton commentaire Russel! Je n'aurais pas sû mieux dire et démontrer comment on peut s'arranger pour biaiser un discours et détourner le bon peuple de la vérité toute nue et toute crue!
dit :
Excellente analyse, mon cher Russel, des faits et des gestes de ces deux insipides individus, heureux de ne pas avoir été troublés dans leurs débats «intellectuels».
Ce sont ces mêmes individus qui ont dit s'être fourvoyés, sans écrire ni prononcer ce mot, comme de joyeux intellectuels pris dans leur rectitude politique.
Heureux qui comme Ulysse peut se permettre de dire n'importe quoi pour se dédouaner de ses âneries prononcées en d'autres temps et en d'autres lieux.
Qu'importe à ces gens, grassement payés pour diriger une commission qui n'aurait jamais dû naître, ils trouvent toujours les moyens de se déculpabiliser tout en culpabilisant les autres.
Le truc est malheureusement connu et cousu de fil blanc, à faufiler, comme dirait un de mes amis «Maître tailleur».
Mais voilà, ils ne sont pas là pour dire, mais bien pour écouter, ce que semblent pas prendre le «descendant» de Madeleine de Verchères ,ni Gérard Bouchard,celui qui nous proposé de mettre notre ethnie Canadienne-française au feu de la «Saint-Jean.
Comme je l'ai écrit à Louis Bernard au lendemain de sa «suggestion » de créer la présente commission, il n'était pas nécessaire de se donner cet instrument, sinon pour dédouaner le gouvernement qui est incapable de faire respecter ses lois et la «laïcité» de l'état.
D'ailleurs je souhaiterais que notre ami, Russel, publie cet article que je lui ai fait parvenir hier, en lui enlevant les choses pouvant être personnelles entre Louis Bernard, cousin de mon épouse, et le soussigné.
On verrait, par cet article, que nos gouvernements et nos intellectuels ont le tour de rendre difficile les choses les plus simples.
Ils ont même le droit de se repentir de leurs erreurs de «jeunesse» «sic», devant la population du Québec afin de se faire pardonner leurs «péchés» mortels.
Savent-ils simplement ce que veut dire péché mortel?
Il faudrait leur dire que c'est une «action grave» que l'on pose à l'encontre de quelqu'un, ou que l'on fait pour son bénéfice, même s'il blesse les autres, dans ce cas les Canadiens-français québécois.
Jacques Bergeron
Montréal, le 25 août 2007
dit :
L'Institut du Nouveau Monde de Michel Venne est une école de « formatage » de la future élite intellectuelle québécoise multiculturelle mondiale ouverte tolérante, sauf envers les fondateurs de ce pays. Ce qui explique les éloges de Gérard Bouchard.
Cet Institut fait des ravages chez les jeunes d'un certain milieu depuis des années maintenant. Il serait peut-être intéressant de savoir qui subventionne cet organisme.
Devant l'admiration de G. Bouchard, il faut s'inquiéter puisqu'il a déclaré que « les intellectuels québécois n'avaient pas fait leur travail depuis dix ans ». Il était sans doute heureux de constater que l'Institut avait fait le sien.
Cette commission est une arnaque.
dit :
Dans cette façon d'opérer et de maîtriser le débat en obligeant le cadre, vous avez là la signature olographe de Gérard Bouchard. Il a utilisé et éprouvé ce procédé dans la Revue d'Histoire de l'Amérique française, dans Recherches sociologiques et dans Le Devoir pour ne nommer que ceux-là. Et il se préparait à faire de même dans la question indienne par le biais de Recherches amérindiennes au Québec, mais il ne s'y est pas rendu. Pour un, parce que l'expertise sur la question amérindienne lui manque, et, pour deux, parce qu'il lui est tout à fait impossible de se rendre sur ce podium où il aimerait bien avoir là aussi sa statue, car les petits servants de messe qui lui apportent sa documentation depuis ses débuts ne sont pas à la mesure de ce défi...
Mais il n'est pas interdit de penser qu'il n'y viendra pas s'y fourer le menton, puisqu'il est incapable de s'imaginer qu'on ne peut être à la fois partout et exceller partout. Et à ce chapitre, il est attendu avec des haches de guerre et des casses-têtes qui ne lui laisseront aucune chance d'en réchapper. Sur cette question, qui commande une réécriture complète de l'histoire du Canada voire de l'Amérique du Nord puisque les chercheurs institutionnalisés y ont vendu leur âme et leur dignité, il faut plus que des médailles et des titres : il faut avoir l'expérience du terrain, connaître parfaitement la documentation afférente et y être à temps plein depuis au moins un quart de siècle...
Russel Bouchard
dit :
Et au Québec, M. Bouchard, il n'y a que vous qui possédiez cette expertise.
Qu'on se le dise! Et surtout répétons-le!
Il ne doit pas s'aimer beaucoup G. Bouchard pour mépriser autant les siens. Cela devient une pathologie.
dit :
Lorsqu'on conserve ses traditions , qu'elles soient
religieuses ou historiques,cela donne ce que nous
voyons à «Colomars» petite ville située à 1h30 de Nice
dans les montagnes de Haute Provence.
Avec des Gérard Bouchard qui ont propagé des idées
d'intellectuels «branchés»,(même s'il s'excuse de ses
méfaits)sur rien puisqu'il nie aux Canadiens-français
leur droit à l'ethnicité,ça donne ds festivals juste
pour rire qui nous porte à pleurer sur les traditions
oubliées et sur la religion qui les a véhiculées
pendant de nombreuses années, malgré ses défauts.Elle
devait pourtant avoir aussi quelques qualités.
Jacques Bergeron
dit :
C'est confirmé, Gérard Bouchard est le « fouette » de Charles Taylor, partisan de la déstructuration des cultures (université de Francfort en Allemagne)pour les remplacer par ce que nous avons appelé au Québec, la nation civique.
Non seulement G. Bouchard, mais aussi Charles Taylor connu et reconnu dans le monde entier est aussi à découvert ce matin. Ce qui explique sa colère de vendredi dernier lors d'une entrevue.
Je conclus ce matin que Taylor est l'âme damnée de la commission Bouchard-Taylor et G. Bouchard, un bon colonisé québécois, lui sert de « p'tit poney » pour porter son dossier sur lequel Taylor travaille depuis des années derrière des portes closes. À lui seul, il aura presque réalisé le rêve de Lord Durham. N'eût été les Richard Harvey, Russel Bouchard et moi-même, nous passions à la casserole.
C'est l'Histoire qui se répète.
dit :
L'Institut du Nouveau Monde est un instrument de propagande et de formation en multiculturalisme canadian.
Il est financé principalement par la Fondation McConnell (privée) qui a une vision archi-nationaliste loyaliste anglaise, par les institutions juives anglaises, et Héritage Canada.
Cet institut est lié étroitement avec McGill et la minorité anglo de Westmount.
Le reste vient du "mystique" Chagnon qui est devenu milliardaire grâce à la générosité de Bernard Landry "mystique économiste" qui a financé de nos deniers publiques l'achat des actions de Vidéotron quand elles étaient autour 80$. Quelques mois après elles ne valaient plus que 3$.
dit :
Merci Gebello d'avoir si bien répondu à ma question.
Et dire que Michel Venne a travaillé pour le « grand Devoir ».
Je vais rédiger ce soir un petit mot pour ma liste et je voudrais bien vous mettre en copie. En conséquence, comme je n'ai plus votre adresse électronique, auriez-vous la bonté de me la faire parvenir à vallee7@sympatico.ca
Merci!
Marie Mance Vallée
dit :
Voyez-vous, si nous n'avions pas cette possibilité d'échanger sur ces questions par le biais des blogues, tout ça resterait totalement inconnu pour nous tous.
Il faut lire l'article complaisant publié ce jour dans Le Devoir, à propos de la commission. Ce journal n'a vraiment plus rien d'une tribune libre et éclairée...
Russel Bouchard
dit :
Voici, Mme Vallée:
gebe@tlb.sympatico.ca
"Il faut lire l'article complaisant publié ce jour dans Le Devoir, à propos de la commission."(Russel)
Ils ont refusé de publier mon commentaire dans lequel je dénnonce l'accointance de la McConnel Foundation et L'INM.
Mais je l'ai dénoncé sur Canoë (Québécor). Plus de lecteurs!
dit :
Le seul endroit où on peut s'exprimer librement et à fond sur le sujet c'est sur le blogue de Richard Martineau.
Sur le réseau-même que Bouchard prétend n'informe pas!
Entéka c'est pas sur les forums et blogues indépendantistes qu'on peut en parler.
dit :
Zack,
Précisez « Gérard », car l'appeler Bouchard est confondant. D'autant plus que je n'ai aucun lien de parenté avec ce faquin !
Russel
dit :
"Zack,
Précisez « Gérard », car l'appeler Bouchard est confondant. D'autant plus que je n'ai aucun lien de parenté avec ce faquin !"(Russel)
Haha! Désolé! J'oubliais!
Pour moi vous êtes maintenant Russel Aurore!
J'ai oublié Bouchard!
Je ferai attention.
Moi aussi je change de nom!
Je m'identifierai bientôt (à la sortie de mon site web bientôt) en tant que; Ouabann Tremblay.
Ouabann étant un nom Algonquin qui se traduit par "vent de l'est".
dit :
Zack, c'et toujours un bonheur de vous savoir en forme sur le plan intellectuel. Pour Russel, j'ai enfin fait la paix avec Lui ; il n'est pas coupable de ce qu'il a été pour Elle et doit voir printemps ! Tout est en avant dans cette sorte de symbiose identitaire...
Sourire matinal.
Russel
P.-S. C'est reparti, et de plus belle pour le créateur que je suis. En 2009, je publie sur mon héros historique, Jean-Daniel Dumas, et j'expose mes maquettes de navires anciens...
dit :
Une autre qui peut prendre la porte au plus sacrant!
Marie McAndrew, Grande Prêtresse au Temple du Nouveau Monde, Membre du Groupe des Conseillers pour nos deux Têtes d’Oeuf de la Commission sur les Accommodements, et titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’éducation et les rapports ethniques de l’Université
de Montréal.
Autrement dit, un(e) de ces “intellectuels” super intelligents qui sont, on nous l’assure, les mieux représentatifs à déterminer le plus honnêtement et équitablement la direction sociale pour le peuple Québécois!
Voyez plutôt ce que colporte sur notre compte cette collabo antiquébéciste loyaliste raciste Anglaise:
Retour en arrière
Marie McAndrew
Pour certaines minorités religieuses d’implantation ancienne, l’affaire Hérouxville n’est pas sans rappeler «Les Juifs ne sont pas les bienvenus ici. Ste-Agathe est un village canadien français et nous le garderons ainsi » de l’été 1939.
texte complet ici:
cyberpresse.ca/article/20070831/CPOPINIONS02/70831006/6732/CPOPINIONS
Et c’est ce genre de propagandistes des mensonges historiques de l’Anglais que nous avons dans nos Universités du Québec!
J’ai peine à croire que cette (insulte) ne s’est pas même donner la peine de vérifier ces prétentions abjectes avant de les colporter! Ou peut-être même qu’elle n’en voyait pas l’utilité tellement l’information servait bien sa cause et c’elle de ses maîtres!
ET POURTANT! LA VÉRITÉ:
À Sainte Agathe, en 1939, et bien avant, tout le commerce, comme partout ailleurs au Québec, était dominer par l’Anglais qui en interdisait l’accès aux Canadiens français (Québécois) dominés après la conquête.
Cette affiche antisémite que la perfide Andrew brandie haut et fort pour dénoncer le racisme des Québécois est une conception de ces Anglais qui possédaient tous les commerces importants à Sainte Agathe!
Tout spécialement A.B. Thomson propriétaire de l’auberge Chantecler réservé aux WASP (White Anglo Saxon Protestants) 400 acres!
8.05$ par jour (fortune innaccessible aux Canadiens français)
Ainsi que le Alpine Inn.
Sans oublier Tom Potter et son St-Adèle Lodge, hôtel de villégiature de 61 chambres, piscine, courts de tennis et écurie d’équitation. Très fréquenté pour son Red Room!
Voilà, sur quelles portes étaient clouées ces affiches!!
Sur les portes de SES ancêtres à ELLE!!!
Voilà les perfides menteurs collabos qu’on nous a soigneusement choisi pour cette commission!
Y’a des ost… de sacr… de limites!
Elle aussi on manquera pas de conter son histoire au 400eme!
On va la faire connaître la contribution des Anglais!
dit :
Je suis tombé sur ce blogue par hasard, pis je suis content de trouver du monde qui partagent mon opposition radicale au multiculturalisme. J'ai vécu toute ma vie à Montréal et j'ai remarqué qu'après le référendum de 1995, la propagande du multiculturalisme a commencé... J'ai fait mon cégep à Maisonneuve et qu'on me pardonne mais je me suis ben vite rendu compte que c'était une usine à fabriquer du monde politically-correct. Tous mes collègues de classe et les profs étaient pro-multiculturalisme. J'ai eu beau leur apporter une multitude d'arguments, rien n'y faisait, j'étais un fermé d'esprit, sûrement dû à mes origines gaspésiennes(selon ma prof d'intégration considérée comme très grande intellectuelle). On nous enlève notre droit à l'ethnicité et personne ou presque ne voit rien venir. C'est un génocide identitaire financé par nos gouvernements depuis trop longtemps. Pis quant à la commission Bouchard-Taylor, c'est une vraie joke. Tout est arrangé avec le gars des vues pour le choix des invités.
Ca me désole complètement le lavage de cerveau qu'on fait subir à ma génération, du moins à Montréal.
D'un gars qui a quitté Montréal, pis qui ne le regrette pas.
alex__5000@hotmail.com
dit :
Bonjour Alex. Bienvenue sur mon blogue. Je prends une minute pour vous saluer au passage. La commission Bouchard-Taylor a débuté hier. Vous avez entendu les propos de ce Rwandais d'origine qui est ici depuis 15 ans et qui a pourfendu les Canadiens français pour la piètre qualité de leur langue parlée. J'aurais beaucoup à dire sur cette sortie qui m'a profondément heurté, mais je me limeterai à déplorer qu'il ne s'est trouvé personne dans la salle d'audiences pour lui rétorquer que pendant que s'est grands-parents forgeaient leurs machettes, nos grands-parents à nous mourraient dans les chantiers forestiers à 40 degrés sous zésor et n'avaient pas le temps d'apprendre cette langue que ses parents a lui ont su apprendre.
Vous aurez remarqué également qu'aucun médias n'a repris et commenté cette sortie déplacée. Dans La presse de ce jour, Caroline Touzin mentionne bien le passage de ce « Québécois d'origine rwandaise [qui] a aussi amusé la foule », mais ne dit pas un traître mot de la gifle qu'il nous a servie...
« Amusé la foule » !!!
Russel Bouchard
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