dimanche, février 19, 2006

Bientot du nouveau, sur l'histoire du peuple métis de la Boréalie

Aujourd'hui, ceux qui ont déjà pris l'habitude de parcourir mon «délire», devront faire abstinence et se rabattre dans les commentaires où ils peuvent cependant continuer de délirer entre eux et selon leur bon désir. Désolé M'sieur Dames ! Je prends ma journée pour monter un deuxième blog que j'entends consacrer à la communauté métisse de Chicoutimi, peuple fondateur du Saguenay s'il en est un encore de ce monde. Comme vous le savez, le gouvernement du Québec a entamé, ces jours derniers, de parcourir le dernier droit devant le mener à la signature d'un traité avec les Ilnutsh et le gouvernement fédéral. Ce traité est injuste et inacceptable en ce qui nous concerne. S'il se conclue tel qu'ourdi à notre insu dans le document d'entente titré Approche commune, cela signifiera, rien de moins, la mort des droits du peuple métis de la Boréalie puisque celui-ci aura été dépouillé, par le truchement de magouilles étatiques, de son titre foncier du territoire (le titre aborigène) et, conséquemment, de tous ses droits inaliénables au profit de la communauté autochtone ilnut, qui ne représente pourtant que 1,6% de la population régionale.

Ce traité, c'est l'épitaphe de nos droits,
alors qu'il devrait en être les assises !

Le peuple métis ayant été écarté de sa destiné en 1856, par le gouvernement du Canada qui a éradiqué alors sa présence dans tous les documents officiels, dont le recensement fédéral de 1861, il m'apparaît donc d'une importance capitale de prendre le temps de le faire témoigner à nouveau à la barre de l'Histoire, en publiant l'opuscule que je lui ai consacré, l'an dernier, sous le titre : « La Communauté métisse de Chicoutimi : fondements historiques et culturels ».

Qu'on se le dise ! Nous étions là, en 1676, lorsque des étrangers sont venus ouvrir un poste de traite à Chicoutimi ; nous étions là, en 1763, lors de la Proclamation royale ; nous étions là en 1843, lorsque l'État colonial du Bas-Canada est venu faire arpenter notre territoire pour l'ouvrir à l'industrie forestière et à la colonisation agricole ; nous étions là en 1867, lorsque la Confédération canadienne a été signée ; nous étions là en 1982, lors du rapatriement de la Constitution canadienne ; et nous sommes encore là aujourd'hui, plus fiers et plus déterminés que jamais à ne pas rester sous le linceul mortuaire que les deux paliers de gouvernement et les chefs ilnutsh nous ont tissé alors qu'on vaquait à notre quotidien, paisiblement, en peuple libre et sans se méfier de l'épitaphe qu'on nous taillait dans les bureaux de l'État qui a pourtant pour mission sacrée de protéger tout son monde de la déchéance et de l'injustice...

Bon dimanche à vous.

Russel Bouchard

2 Comments:

Anonymous Anonyme
dit :

Magnifique texte que tu publies ici Russel. Je te félicite pour ce blog et je souhaite une longue et bonne vie à Akakia et ses délires!

félicitations!

Richard Harvey

5:46 p.m.  
Anonymous Anonyme
dit :

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