« Accommodement raisonnable », une autre incohérence made in Québec - Les Canadiens français et les Métis, des tourtes en sursis !?
Point d'ordre soulevé par Marie-Mance Vallée dans le fil précédent :
La tourtière est bien une «tradition», une tradition culinaire, qui remonte au temps de la Nouvelle-France. Il faut bien spécifier qu'il ne s'agit pas du pâté à la viande comme la définissent la plupart des Montréalais. Ce sont deux mets tout à fait différents au Saguenay-Lac-Saint-Jean et Côte-Nord.
À la suite de la lecture de votre billet, également à la suite du débat qui fait rage dans le moment au sujet de l'accomodement raisonnable, je me suis interrogée sur certaines définitions. On nous parle des valeurs québécoises : égalité des sexes, reconnaissance de l'homosexualité, la démocratie, la liberté d'expression. Personne n'est contre la vertu. Mais il me semble que M. Dumont et M. Boisclair qui sont sans doute de la génération Bobino-Bobinette, Capitaine Bonhomme et/ou Passe-Partout aient de la difficulté à préciser ce que sont les valeurs québécoises. Ils en ajoutent une au fil des entrevues. Je trouve cela inquiétant. À les entendre on croirait que les valeurs québécoises seraient le fruit de la révolution tranquille, donc, des valeurs qui auraient tout au plus 40 ans. Que le Québec n'existe que depuis les années 60 et que tout notre passé a été jeté dans le fleuve de l'oubli... J'ai beaucoup de difficulté avec cette approche et il me semble bien que les révolutionnaires tranquilles et leurs successeurs devraient préciser leur pensée.
Questions
1) Que sont des valeurs, des us et coutumes, des habitudes, des traditions, etc...
2) Faut-il penser que le passé (us et coutumes, traditions) canadien français et métis a été aboli pour répondre aux exigences de la nation civique?
3) Faut-il penser que les us et coutumes des Canadiens français et des Métis ont été volontairement occultées? Il est vrai que certaines valeurs étaient reliées à la religion catholique et pour beaucoup cela déplaît.
4) Les médias et les politiciens savent-ils vraiment de quoi ils parlent? Ou préfèrent-ils glisser sur le sujet pour mieux occulter le passé et faire une nouvelle nation...
À tout hasard, voici quelques définitions que j'ai recueillies au Larousse. Il faudra bien au cours des semaines à venir que «ceux qui savent» nous expliquent. Ce débat est vaste, important et essentiel.
VALEUR : ce qui est posé comme vrai, beau, bien selon les critères personnels ou sociaux et sert de référence et de principe moral.
HABITUDE : disposition acquise par la répétition à être, à agir fréquemment de la même façon.
US ET COUTUMES : les usages, les traditions d'un pays, d'un peuple, d'un milieu.
COUTUME : habitude, usage passés dans les moeurs d'un groupe, d'un peuple.
Je laisse mes interrogations à votre réflexion.
Marie Mance Vallée
Réponse de Russel Bouchard :
Votre question contient en elle-même la réponse ma chère Marie Mance. Voilà comment je résume ce problème qui ne date pas d'aujourd'hui mais qui nous percute par derrière alors que nous aurions dû le prévoir de l'avant.
Dumont n'a fait que récupérer le discours qui gît-là et que nos chefs ont tassé du pied par opportunisme et lâcheté. À mon avis, la fameuse « nation civique » n'est que le « R.I.P. » de la pierre tombale que d'aucuns ont voulu mettre sur le cadavre de la race (canadienne-française et métis) avant qu'elle ne soit totalement morte. Les immigrants n'ont fait que prendre la place que nous avons eu l'étourderie d'abandonner pour une raison et pour une autre. N'ayant plus aucune contrainte, ils font ce que des enfants font en pareille circonstance : ils prennent tout le pouvoir qui leur tombe sur la main et n'entendent rien laisser à personne, y compris à ceux qui les ont accueillis.
La solution ? Pas bien difficile. Que les peuples fondateurs (Indiens, Métis, Canadiens français, Acadiens et autres s'il y en a) prennent simplement leur place, celle que leurs pères et mères ont construite et qu'ils leur ont laissée en héritage. Que les arrivants et les allochtones apprennent à nous respecter et qu'ils s'adaptent. À ces gens, je dis : je suis d'accord pour que vous jouissiez de toutes les protections et droits assurés par la Constitution, dont celui de l'égalité devant la Justice... Mais ADAPTEZ-VOUS et apprenez à bien parler le français sapristi !!! Ce n'est pas à Nous de nous adapter à ce que vous amenez. Point à la ligne.
Et si vous n'êtes pas satisfaits de notre accueil, rien ne vous retient ici. Allez-vous faire voir ailleurs. Pas question pour Nous de subir le sort de la tourte d'Amérique...
Russel Bouchard
La tourtière est bien une «tradition», une tradition culinaire, qui remonte au temps de la Nouvelle-France. Il faut bien spécifier qu'il ne s'agit pas du pâté à la viande comme la définissent la plupart des Montréalais. Ce sont deux mets tout à fait différents au Saguenay-Lac-Saint-Jean et Côte-Nord.
À la suite de la lecture de votre billet, également à la suite du débat qui fait rage dans le moment au sujet de l'accomodement raisonnable, je me suis interrogée sur certaines définitions. On nous parle des valeurs québécoises : égalité des sexes, reconnaissance de l'homosexualité, la démocratie, la liberté d'expression. Personne n'est contre la vertu. Mais il me semble que M. Dumont et M. Boisclair qui sont sans doute de la génération Bobino-Bobinette, Capitaine Bonhomme et/ou Passe-Partout aient de la difficulté à préciser ce que sont les valeurs québécoises. Ils en ajoutent une au fil des entrevues. Je trouve cela inquiétant. À les entendre on croirait que les valeurs québécoises seraient le fruit de la révolution tranquille, donc, des valeurs qui auraient tout au plus 40 ans. Que le Québec n'existe que depuis les années 60 et que tout notre passé a été jeté dans le fleuve de l'oubli... J'ai beaucoup de difficulté avec cette approche et il me semble bien que les révolutionnaires tranquilles et leurs successeurs devraient préciser leur pensée.
Questions
1) Que sont des valeurs, des us et coutumes, des habitudes, des traditions, etc...
2) Faut-il penser que le passé (us et coutumes, traditions) canadien français et métis a été aboli pour répondre aux exigences de la nation civique?
3) Faut-il penser que les us et coutumes des Canadiens français et des Métis ont été volontairement occultées? Il est vrai que certaines valeurs étaient reliées à la religion catholique et pour beaucoup cela déplaît.
4) Les médias et les politiciens savent-ils vraiment de quoi ils parlent? Ou préfèrent-ils glisser sur le sujet pour mieux occulter le passé et faire une nouvelle nation...
À tout hasard, voici quelques définitions que j'ai recueillies au Larousse. Il faudra bien au cours des semaines à venir que «ceux qui savent» nous expliquent. Ce débat est vaste, important et essentiel.
VALEUR : ce qui est posé comme vrai, beau, bien selon les critères personnels ou sociaux et sert de référence et de principe moral.
HABITUDE : disposition acquise par la répétition à être, à agir fréquemment de la même façon.
US ET COUTUMES : les usages, les traditions d'un pays, d'un peuple, d'un milieu.
COUTUME : habitude, usage passés dans les moeurs d'un groupe, d'un peuple.
Je laisse mes interrogations à votre réflexion.
Marie Mance Vallée
Réponse de Russel Bouchard :
Votre question contient en elle-même la réponse ma chère Marie Mance. Voilà comment je résume ce problème qui ne date pas d'aujourd'hui mais qui nous percute par derrière alors que nous aurions dû le prévoir de l'avant.
Dumont n'a fait que récupérer le discours qui gît-là et que nos chefs ont tassé du pied par opportunisme et lâcheté. À mon avis, la fameuse « nation civique » n'est que le « R.I.P. » de la pierre tombale que d'aucuns ont voulu mettre sur le cadavre de la race (canadienne-française et métis) avant qu'elle ne soit totalement morte. Les immigrants n'ont fait que prendre la place que nous avons eu l'étourderie d'abandonner pour une raison et pour une autre. N'ayant plus aucune contrainte, ils font ce que des enfants font en pareille circonstance : ils prennent tout le pouvoir qui leur tombe sur la main et n'entendent rien laisser à personne, y compris à ceux qui les ont accueillis.
La solution ? Pas bien difficile. Que les peuples fondateurs (Indiens, Métis, Canadiens français, Acadiens et autres s'il y en a) prennent simplement leur place, celle que leurs pères et mères ont construite et qu'ils leur ont laissée en héritage. Que les arrivants et les allochtones apprennent à nous respecter et qu'ils s'adaptent. À ces gens, je dis : je suis d'accord pour que vous jouissiez de toutes les protections et droits assurés par la Constitution, dont celui de l'égalité devant la Justice... Mais ADAPTEZ-VOUS et apprenez à bien parler le français sapristi !!! Ce n'est pas à Nous de nous adapter à ce que vous amenez. Point à la ligne.
Et si vous n'êtes pas satisfaits de notre accueil, rien ne vous retient ici. Allez-vous faire voir ailleurs. Pas question pour Nous de subir le sort de la tourte d'Amérique...
Russel Bouchard
10 Comments:
dit :
Assujettissement des individus!
Il y a dans la vie des dangers beaucoup plus graves pour l'ensemble des individus qu'un simple courant électrique à autre chose. Il y a l'assujettissement des individus, comme le démontre le discours de Gilles Duceppe devant une assemblée de nos concitoyens, (vous avez remarqué que je n'ai pas dit devant nos concitoyennes puisqu'elles semblent toujours exclues du débat chez ce peuple) Juifs hier soir, lorsqu'il disait que le Québec avait connu un mouvement antisémite au 20ème siècle en oubliant de dire que ce mouvement était d'abord et avant tout un mouvement anglo-saxon.
Alors,lorsque cet individu qui prétend me représenter dit ce genre de sornettes, que seul un inculte en histoire peut dire, je me dis que le courant ne passe plus entre les personnes,qu'elles soient féminines et masculines ou du «3ème sexe».
J'ai alors le goût de l'inviter à apprendre son histoire, celle de sa maman anglaise et de son papa de
langue française, il n'aura alors plus honte de celle de son papa qui fut un grand patriote et «Honoré»
comme tel, par la section Montréal-nord-Rivière-des-Prairies et la SSJB de Montréal comme patriote de l'année en l'an de grâce 1981. Je l'invite à étudier l'histoire de son peuple et celle de la commission des écoles catholiques de Montréal écrite par Robert Gagnon, Historien et Professeur à l'UQÀM, Éditions Boréal, 2ème trimestre 1996.
Il y apprendra que tout ce qu'il a dit et véhicule au sujet des Juifs ( et autres groupes ethniques) que l'on aurait refusés dans nos écoles sous le prétexte qu'ils n'étaient pas catholiques est tout faux et ne correspond pas à la vérité. Nous, les Canadiens-français, les avions acceptés dans nos écoles et leur avions ensuite obtenu une «Commission scolaire Juive» afin de leur permettre de conserver leur «Judaïsme», mais qu'ils ont préféré se joindre à la commission scolaire «protestante» plutôt que de gérer leurs propres écoles. Il faudrait bien qu'un jour ces gens viennent nous dire pourquoi leurs «ancêtres» ont préféré s'assimiler aux
Anglais/Protestants plutôt que de gérer un système scolaire Juif qu'on leur avait accordé.
Il faudrait bien qu'un jour ils nous disent pourquoi ils se sont assimilés aux Anglais alors que ceux-ci les ont toujours rejetés. Ce ne sont pas nos ancêtres, les Canadiens-français, qui leur ont interdit l'entrée à
l'université McGill,en leur imposant des quotas, qui leur ont interdit de travailler chez Bell Canada, et
qui ont repoussé un bateau provenant d'Allemagne hitlérienne (1939) dans lequel prenaient place entre
«900 et 1500» de leurs compatriotes. Et oui, c'est un dénommé Mackensie King, Anglais et Premier-ministre du Canada d'abord pour le Canada, et ensuite un certain président tout Anglo-étatsunien, Roosevelt en l’occurrence, qui ont refusé d'accueillir ces gens, (tout comme Batista Président cubain à la solde des Etats-Unis ) ces prisonniers qui ont ensuite péri dans les camps de concentration de Hitler.
Alors que cet individu a été élu pour défendre le Québec et son peuple, il se permet de l'assujettir devant d'autres Québécois qui ne veulent rien savoir de notre désir d'indépendance, (lire article de Daniel Ben
Simon,Courrier international, no 836, du 9 au 15 novembre 2006) et de celui de nous donner un pays de
langue française en terre des Amériques.
Lorsque je me remémore ce qu'a dit hier cet indigne serviteur de notre peuple, je ne peux que me rappeler cet autre «anglophile» qui avait nom René Lévesque, et qui était prêt à tous les compromis, je devrais dire à toutes les compromissions, afin de ne pas s'aliéner les anglais et les Anglophones, allant jusqu'à rejeter
ceux et celles (Barbeau--Chaput-- d'Allemagne_- Ferretti- Bourgault et combien d'autres)qui avaient
sonné l'éveil de leurs compatriotes dès 1957 sur leur état de «colonisé», en choisissant Claude Morin ,
comme conseiller.
Même si René Lévesque fut un grand politique social-démocrate et qu'il a fait et promulgué d'excellentes lois pour son peuple, avec l'aide de «Grands Ministres du Québec», il n'aurait jamais fait l'indépendance du Québec, tout imbu qu'il était par son anglophilie états-unienne et sa crainte de déplaire à celles et ceux qu'il avait représenté/e/s comme journaliste de guerre de 1939-1945
.Nous ne devrons jamais oublier qu'il s'était opposé farouchement à la loi 101 proposée par Camil
Laurin. N'eut été du risque de le perdre lorsque celui-ci voulut lui remettre sa démission, jamais le
Québec ne se serait doté d'une loi linguistique voulant protéger notre langue. Et voilà qu'après avoir
subi cet homme pendant «2» mandats à la tête du Québec,que cet homme nous ait proposé son beau risque,
qu'il ait préféré les conseils de Claude Morin, dont on connaît aujourd'hui la triste histoire, aux conseils des Chaput, Barbeau,D'Allemagne,Ferretti, Bourgault et autres François-Albert Angers et Me Yvon Groulx, notaire et ancien président de la SSJB de Montréal,après avoir subi Lucien Bouchard qui a fait reculer notre idéal de 30 années, et peut-être indéfiniment, voilà qu'aujourd'hui nous avons hérité de Gilles Duceppe (Bloc Québécois)et d'André Boisclair (Parti Québécois) qui ne craignent pas, par leur manque de connaissances historiques et de fierté, d'assujettir leur peuple à ses ennemis.
Si ces deux mauvais chefs de Partis politiques indépendantistes croient s'attirer la sympathie de ces gens par leur assujettissement, il faut leur démontrer, et ils doivent le comprendre,et ils devraient le savoir
depuis fort longtemps, qu'en se faisant les apôtres de l'assujettissement devant les ennemis (non pas les
adversaires) de notre peuple, ils ne se rendent pas service, ni ne rendent service aux indépendantistes et
aux Québécoises et Québécois , qu'ils sont supposés représenter.
Par les gestes qu'ils ont posés, ils se sont rendus indignes de représenter les indépendantistes et leur idéal.
S'ils ont le moindrement de fierté, ils devraient se retirer de leurs postes en laissant l'espace politique qu'ils
occupent à de vrais et fiers Québécois et Québécoises, qui, connaissant leur histoire, n'iront pas s'abaisser
devant les ennemis de l'idéal de leur peuple.
Jacques Bergeron,
Ahuntsic le 21 novembre 2006
dit :
L'Affaire Michaud me semble avoir été le signal officiel que les tourtes étaient prêtes à manger. L'Assemblée nationale à la presque unanimité a cloué au pilori et sans plus de preuves notre compatriote Yves Michaud. L'affaire est encore devant les Tribunaux...
Est-ce la peur qui les a contraints à se comporter comme des poltrons. Une chose est certaine, M. Dumont a eu du courage de dénoncer publiquement ces accomodements raisonnables qui sont issus, à mon avis, de la Common Law et non du Droit civil français. Enfin, je me trompe peut-être...
Marie Mance Vallée
dit :
Il est plus que temps que les peuples fondateurs de ce pays se réveillent s'ils ne veulent pas que leurs petits-enfants parlent chinois et anglais et portent la burka !
Russel Bouchard
dit :
Comment faire pour réveiller un peuple qui a été chloroformé, formaté depuis maintenant près de 50 ans par ce qu'on appelle maintenant le raisonnable.
Les nouvelles générations pour ce que j'en sais, ne savent presque rien de leur Histoire et on fait tout pour la rendre neutre. Il n'y a plus de méchants; il n'y a que de bons tizamis. Elles vivent au jour le jour, font de la croissance personnelle, rêvent à l'utopie de l'universel, pratiquent le culte du corps, etc...
Il est facile pour des politiciens de les manipuler.
Alors que faire? Faudra-t-il tout recommencer?
Marie Mance Vallée
dit :
Le Québec, terre d'accueil, semble devenir une terre de controverses. Les revendications de plus en plus pressantes de plusieurs communautés culturelles quant au droit à la différence finissent par être perçues comme un refus de s'intégrer et un rejet des valeurs québécoises. Je suis tout à fait d'accord pour accepter qu'une communauté protège sa culture et sa religion. Ceci dit, est-il normal que ces revendications, aussi légitimes soient-elles, deviennent un problème social?
Le Québec est une société laïque. C'est ainsi que la majorité de sa population l'a voulu. Il est de l'obligation de chaque citoyen de se conformer à ce choix de société. Les personnes qui viennent s'y établir choisissent le Québec pour ce qu'il est, non pour ce qu'il devrait être. Pendant que nous envoyons nos enfants se faire tuer en Afghanistan au nom de la liberté, de l'égalité entre les hommes et les femmes et des valeurs universelles, ici on ferme les yeux sur les politiques discriminatoires que certaines communautés veulent imposer à nos femmes et à nos hôpitaux.
Trop, c'est trop. Il est temps que nos gouvernants mettent leurs culottes. À moins que, pour des considérations électoralistes, ils ne s'y conforment.
***
Mohammed Settouche, Saint-François-du-Lac, le 16 novembre 2006
Le Devoir, 22 novembre 2006
dit :
Il n’y a pas, ou plutôt il n’y a « plus » de « valeur québécoise » à proprement parler qui puisse la rendre distinctive par rapport aux autres sociétés dans la mosaïque canadienne. La Nation civique est le cadeau de grecs qu’ont laissé en héritage aux « Québécois » les Lévesque, Morin, Johnson,Landry, les frères Bouchard (Lucien et Gérard) et combien d’autres jusqu’à ces derniers fossoyeurs du peuple moribond, Duceppe et Boisclair qui sont en voie de devenir la risée de la planète, le comble de la dilution et de la bêtise politique (après René Lévesque bien sûr !). L’indépendance risquerait de « déstabiliser » la classe dominante au Québec que ces derniers ont mise en place depuis quarante ans. Dans ces conditions l’indépendance devient non essentielle aux objectifs « civiques » de la Nation ! Même « l’affirmation nationale » devient déraisonnable, voire une hérésie ! Voilà comment, quand on accepte de mourir, la mort peut devenir – aussi cynique que cela puisse paraître – une option « sécuritaire ».
Quand à nous les Métis, considérons que le « rappel de la mémoire » est une valeur sûre pour que « ... les peuples fondateurs (Indiens, Métis, Canadiens français, Acadiens et autres s'il y en a) prennent simplement leur place, celle que leurs pères et mères ont construite et qu'ils leur ont laissée en héritage. » ...(R.B)
Richard Harvey, Métis
dit :
Jacques Bergeron said...
Assujettissement des individus!
Il y a dans la vie des dangers beaucoup plus graves pour l'ensemble des individus qu'un simple courant électrique à autre chose. Il y a l'assujettissement des individus, comme le démontre le discours de Gilles Duceppe devant une assemblée de nos concitoyens, (vous avez remarqué que je n'ai pas dit devant nos concitoyennes puisqu'elles semblent toujours exclues du débat chez ce peuple) Juifs hier soir, lorsqu'il disait que le Québec avait connu un mouvement antisémite au 20ème siècle en oubliant de dire que ce mouvement était d'abord et avant tout un mouvement anglo-saxon.
Est-ce qu'il y a une transcription du discours de Duceppe disponnible sur le Web? Pour confirmer qu'il a bien dit ces horreurs?
dit :
Il devient de plus en plus évident dans ce débat sur l'accomodement raisonnable que nous avons été bernés, floués de la pire des façons.
Lise Payette va même jusqu'à dire que c'est dommage que ce soit M. Dumont qui ait soulevé le débat. Mais le Piquiou l'aurait-il fait? Non, parce que ce n'était pas dans ses intérêts et qu'il avait d'autres objectifs. Et surtout pas le BQ et son chef bien au chaud dans les bras du gouvernement fédéral.
Rappelez-vous qu'il a été question d'abolir l'article 1 du Parti québécois. Bernard Landry après la «curieuse» affaire des «chiffons rouges» s'est mis à ramper jusqu'à parler du nouvel esperanto que serait la langue anglaise. Il faut le faire!
Et ce n'est là que la pointe de l'iceberg.
Je m'interroge sérieusement sur les Claude Béland, anciennement des Caisses populaires, une institution qui nous avons fondée; sur la Société-Saint-Jean-Baptiste et sa mission; sur Louis Bernard, l'un des négociateur dans le dossier de l'Approche commune. Et il y en a bien d'autres...que je ne nommerai pas pour le moment.
Que veulent ces gens? Quelle est leur mission? Quels sont leurs objectifs? Ils voudraient notre disparition, qu'ils n'agiraient pas autrement.
Marie Mance Vallée
dit :
À Gébé. Pour le discours de Duceppe, il faudrait demander à M. Jacques Bergeron, de la SSJB, c'est lui qui a rapporté le fait < jacberger@yahoo.fr >.
À Marie-Mance. En ce qui concerne le haut-le-coeur de Lise Payette, rien de surprenant. Elle ne voit que ce qu'elle veut voir. En journalisme et en étroitesse d'esprit, c'est à peu près ce que j'ai vu de plus médiocre sur la scène médiatiquee québécoise. Je ne suis conséquemment pas surpris de son hocquet de dépit.
Chez ces porteurs épidermiques du nénationalisme néoquébécois —entendons les mononcles et les matentes cachés derrtière les rideaux de l'Option—, tout est si obscur qu'il est difficile d'y trouver un semblant de réponse.
Russel Bouchard
dit :
Merci pour cette information interessante
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