Bonjour la vie ! Au revoir les politiques...
Chicoutimi, ce 13 novembre 2006
La neige a repris dans mon pays mes amours. Le ciel est chargé d'humeurs. Les dernières outardes ont quitté pour le sud. Les dernières feuilles s'agrippent désespérément aux squelettes des arbres qui s'agitent à tout vent, celui du grand nord. Le jour, comme les cent prochains à venir, se lève dans une pénombre qui rapetisse Chicoutimi à la grosseur d'une tanière de loups solitaires. Ciel de fin d'automne et soleil d'hiver. Le bon peuple sert comme à son accoutumée la grand messe de la vie. Bonjour la Vie ! Bonjour le Monde ! Bon repos M. le printemps ; nous nous revoyons avec les outardes dans six mois...
Sachez toujours penser printemps...
Russel Bouchard
Le Métis
Les hommes seront toujours fous ; et ceux qui croient les guérir sont les
plus fous de la bande. Ce qu'il y a de bon, c'est que toutes les espérances
des politiques sont toujours trompées, et que cette expérience ne les
détrompera jamais. Ceux qui se contentent de prévoir que les nations
deviendront très malheureuses par les fautes de cette politique sont les
seuls qui aient raison.
Voltaire à la duchesse de Saxe-Gotha, 30/1/1762
Courtoisie, Lucien Choudin
Ferney à Voltaire
La neige a repris dans mon pays mes amours. Le ciel est chargé d'humeurs. Les dernières outardes ont quitté pour le sud. Les dernières feuilles s'agrippent désespérément aux squelettes des arbres qui s'agitent à tout vent, celui du grand nord. Le jour, comme les cent prochains à venir, se lève dans une pénombre qui rapetisse Chicoutimi à la grosseur d'une tanière de loups solitaires. Ciel de fin d'automne et soleil d'hiver. Le bon peuple sert comme à son accoutumée la grand messe de la vie. Bonjour la Vie ! Bonjour le Monde ! Bon repos M. le printemps ; nous nous revoyons avec les outardes dans six mois...
Sachez toujours penser printemps...
Russel Bouchard
Le Métis
Les hommes seront toujours fous ; et ceux qui croient les guérir sont les
plus fous de la bande. Ce qu'il y a de bon, c'est que toutes les espérances
des politiques sont toujours trompées, et que cette expérience ne les
détrompera jamais. Ceux qui se contentent de prévoir que les nations
deviendront très malheureuses par les fautes de cette politique sont les
seuls qui aient raison.
Voltaire à la duchesse de Saxe-Gotha, 30/1/1762
Courtoisie, Lucien Choudin
Ferney à Voltaire
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