L'effondrement du Québec : « CONCLUSION : l'industrie forestière, prise un »
Dernière de cinq volets, cette conclusion ferme la conférence présentée le 6 octobre dernier, devant les membres de l'Ordre des Évaluateurs Agréés du Québec. Pour se remettre au contexte, il suffit de retourner aux quatres textes précédents publiés dans Les délires d'Akakia ; < http://akakia.blogspot.com/ >
5- En guise de CONCLUSION :
l'effondrement de l'industrie forestière
Un effondrement, et non une « crise de l'industrie forestière » comme tentent de nous le faire croire le gouvernement du Québec, l'industrie et... Guy Chevrette, l'un des ministres artisans de ce triste résultat ; un effondrement prévisible voire préparé pendant trente ans dans les alcôves de notre propre Parlement ; un lamentable effondrement, qui n'empêche toujours pas les forestières de réclamer, par anciens ministres interposés (Chevrette, Brassard, Corbeil et tous ces autres), encore de l'aide gouvernementale (G$ G$ G$), encore des privations imposées au peuple, encore des arbres après avoir pillé tout ce qu'elles ont pu ; une aide cosmétique que se prépare, évidemment, à leur accorder le gouvernement actuel en sachant fort bien que ce sera là pure perte.
Voilà qui inspire bien mal pour l'avenir du Québec, le nôtre ! Cela étant, je laisse le privilège de la conclusion à un auteur du Saguenay, qui savait de quoi il parlait quand il causait des gouvernements du Québec et des grands exploiteurs anglo-américains auxquels ils sont mortellement soumis :
« Les descendants des esclavagistes des États-Unis ont hérité des principes sociaux de leurs ancêtres ; par atavisme ils sont encore accaparateurs, égoïstes et dominateurs.
Ne trouvant plus chez eux un champ d'exploitation fertile pour assouvir leur ambition, ils ont tourné les yeux vers leurs voisins du Nord qu'ils connaissaient pour un peuple bénévole, sans défiance, habitué à plier sous la férule et ayant pour symbole «un mouton ».
Ayant ouïe dire que ce peuple n'était bon qu'à être porteur d'eau ou scieur de bois, ils en ont conclu que toutes les richesses naturelles que renfermait son pays, pourraient facilement s'acquérir pour quelques dollars, une chanson ou une grimace.
S'aboucher avec les maîtres politiques de Québec fut pour eux un jeu. Alors commence par « les vendeurs du Temple », la spoliation du domaine national. »
Et c'est signé Louis-Philippe Côté, L'esclavage au royaume du Saguenay / Dépouillés, exploités, esclaves dans notre propre province, un monument à la honte du Régime, Chicoutimi, 1926.
Russel Bouchard
6 octobre 2006
5- En guise de CONCLUSION :
l'effondrement de l'industrie forestière
Un effondrement, et non une « crise de l'industrie forestière » comme tentent de nous le faire croire le gouvernement du Québec, l'industrie et... Guy Chevrette, l'un des ministres artisans de ce triste résultat ; un effondrement prévisible voire préparé pendant trente ans dans les alcôves de notre propre Parlement ; un lamentable effondrement, qui n'empêche toujours pas les forestières de réclamer, par anciens ministres interposés (Chevrette, Brassard, Corbeil et tous ces autres), encore de l'aide gouvernementale (G$ G$ G$), encore des privations imposées au peuple, encore des arbres après avoir pillé tout ce qu'elles ont pu ; une aide cosmétique que se prépare, évidemment, à leur accorder le gouvernement actuel en sachant fort bien que ce sera là pure perte.
Voilà qui inspire bien mal pour l'avenir du Québec, le nôtre ! Cela étant, je laisse le privilège de la conclusion à un auteur du Saguenay, qui savait de quoi il parlait quand il causait des gouvernements du Québec et des grands exploiteurs anglo-américains auxquels ils sont mortellement soumis :
« Les descendants des esclavagistes des États-Unis ont hérité des principes sociaux de leurs ancêtres ; par atavisme ils sont encore accaparateurs, égoïstes et dominateurs.
Ne trouvant plus chez eux un champ d'exploitation fertile pour assouvir leur ambition, ils ont tourné les yeux vers leurs voisins du Nord qu'ils connaissaient pour un peuple bénévole, sans défiance, habitué à plier sous la férule et ayant pour symbole «un mouton ».
Ayant ouïe dire que ce peuple n'était bon qu'à être porteur d'eau ou scieur de bois, ils en ont conclu que toutes les richesses naturelles que renfermait son pays, pourraient facilement s'acquérir pour quelques dollars, une chanson ou une grimace.
S'aboucher avec les maîtres politiques de Québec fut pour eux un jeu. Alors commence par « les vendeurs du Temple », la spoliation du domaine national. »
Et c'est signé Louis-Philippe Côté, L'esclavage au royaume du Saguenay / Dépouillés, exploités, esclaves dans notre propre province, un monument à la honte du Régime, Chicoutimi, 1926.
Russel Bouchard
6 octobre 2006
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