Polytechnique ou l'instrumentalisation d'un drame qui n'en finit plus !
Polytechnique, 30 ans plus tard ! 68,600 décès au Québec en 2018, et au bout d’une année ceux et celles qui ont une bonne raison de les pleurer auront tous réussi à faire leur deuil et pourront passer à autre chose. Car la vie continue ! Tous... sauf les convulsionnaires de Polytechnique ; le mouvement néo-féministe combattant qui ne se prive pas de revendiquer en son propre nom (voir l'illustration ci-dessus) ; la Nomenclatura du système policier, les Centres de Prévention du Suicide, les médias, les gouvernements supérieurs et quelques autres groupements corporatifs en quête de pouvoirs et de subventions. Chacun de ces groupements y trouve son intérêt. Et personne n’ose sortir du rang pour poser la question, tenter de mettre des bémols, car ce qui est arrivé ce 6 décembre 1989, si affreux et si condamnable soit-il, n’en reste pas moins un fait absolument exceptionnel qui trouve son explication à quelque part entre la version émouvante de celles et de ceux qui ont raison de s’en attrister et de tous ces autres qui ont tout intérêt à faire durer le supplice.
Comme nous sommes supposément des êtres encore capables de penser par nous-mêmes, profitons donc de cette autoflagellation collective que nous nous infligeons à tous les 6 décembre depuis trente ans, pour nous poser la question : POURQUOI ? Oui ! Pourquoi, 30 ans après le drame, acceptons-nous de nous replonger encore et encore dans ce mélodrame et que, d’autre part, nous réussissons si facilement à passer par-dessus les quelque 68,600 décès que le Québec a subis au cours des 12 derniers mois ? Pourquoi ?
A qui ça profite ? Car il doit bien y avoir quelqu’un à quelque part qui en retire quelque chose ? Pourquoi toujours devant une forêt d'appareils photos et flanqué d'une armée de journalistes et de politiciens qui savent comment se positionner devant les caméras ? Habituellement, quand on pleure ses morts, on le fait discrètement et en silence. Mais là, depuis trente ans on pleure, on pose, on se victimise, on pointe les hommes par association, tous les hommes, tous des Marc Lépine en puissance, pour bien les écraser encore et encore, et on revendique ! Oui, on revendique ! Et c’est ce qui me dérange réellement dans cette manifestation. On instrumentalise la mort par militantisme, pour des fins politiques et pour accroître ses pouvoirs.
N'est-ce pas un peu souiller la mémoire de ces 14 victimes tombées sous les balles d'un déséquilibré mental que de monter sur les tombes, année après année le poing en l’air, et de les extirper de leurs sommeil pour promouvoir une cause ? Car c'est bien de cela dont il s'agit, d'une cause, que nous propose le mouvement féministe québécois dans l'édition de La Presse du 9 novembre 2019 ? Trente ans plus tard, on pourrais-tu passer à autre chose et arrêter de culpabiliser les hommes par association à un dérangé mental qui a pété les plombs ! On pourrais-tu finir l’année de façon plus sereine et se préparer à entrer dans la nouvelle avec la paix dans l’âme, sans devoir revivre, encore et encore, les minutes terribles de ce drame, enfin délivré de ce sentiment de culpabilité qui écrase la vie au lieu de la célébrer ?...
Akakia
5 Comments:
dit :
Point de vue vraiment plus nuancé que d'autre jadis. Cela mérite réflexion....
dit :
La vérité n'a plus sa place aujourd'hui ! La logique et le bon sens sont mort le 6 décembre 1989 !
À leur place est né le militantisme rénuméré...
dit :
Souffler sur les cendres, faire reprendre le feu c'est un couteau à deux tranchants. On contribue à faire l'apologie de l'oeuvre démoniaque de Marc Lépine et on arrose des semences dormantes qui pourraient aussi rechercher à apposer leur signature déséquilibrée dans l'histoire. C'est pour cette raison que les américains immergent le corps de bourreaux sadiques afin de définitivement couper le mal à sa source et d'éviter une répétition de l'atrocité que la maladie mentale peut générer.
dit :
J'adore votre texte ça représente exactement ce que je pense bravo.
dit :
en effet, instrumentalisé une tragédie non seulement pour les familles et proches des victimes, tout le personnel(e)s scolaire, toutes les formes de services impliqué(e)s pendant et apres ce drame,et sans oublier certainement ceux et celles qui l ont vécu et ont survécu !
et tous ca pour promouvoir un nouveau féminisme,un féminisme moderne je concede, et combien différent de celui des années 80, aujourdhui sert a sensibilisé a la violence faites aux femmes, aux mépris et dénies pour certaines, la mort pour d autres,
parenthese,,, pourquoi ce féminisme tolere la mort de certaines qui osent se libéré du fardeau, du poid, de la signification profonde religieuse ou idéalogique du port du voile ?
dans certains pays musulman elles sont emprisonées voir tuer pour refusé le port du voile, et ici ont utilisent les lois d un peuple contre lui-meme pour l enfoncé dans la gorge ? et ce féminisme l encourage ? l endosse ?
auparavant, ce féminisme servait a libéré et inclure la femme dans un minimum de respect, de liberté et d inclusion moderne de cet époque,
l utilisation des armes a feu pour commettre des crimes n est pas d aujourdhui ni d hier, combien de ces armes était enregistrés ? les utilisateurs avait-ils leurs possession/acquisition en mains ? si oui, pourquoi personnes ni les authorités n ont vu venir ce drame ? meme question s applique au drame, tout de meme évité a certains égards! la soirée de M Marois ? si non, peut-etre vous ne regardé pas a la bonne place ?
ces souvenirs sont douloureux pour tous, personnes ne doit l oublier,
mais nous devons avancé en société, et non pas individuellement,
a qui sert vraiment les commémorations d actes méprisable ?
a part lobbyistes et capital politique partisane ou idéalogique,
instrumentalisé a de mauvaises fins
Publier un commentaire
<< Home