jeudi, novembre 07, 2019

Métis du Québec et des Maritimes, le travail de sape des universitaires subventionnés par l'État fédéral pour dire n'importe quoi !

Darryl Leroux est professeur à l'Université Ste- Marys, de Halifax.

Alors selon le professeur Darryl Leroux, de l’Université Ste Marys, de Halifax, il n’y aurait pas de Métis dans l’Est, et tous ceux et celles qui s’identifient ainsi seraient des fabulateurs voire des imposteurs. Mais qu’est-ce que ces profs autoproclamés spécialistes en histoire de l’autochtonie ne feraient pas pour une subvention et attirer l’attention ? Nous avons assisté au même phénomène négationniste au Québec depuis la parution, en 1995, de mon livre « Le dernier des Montagnais ». Pendant des années, ces profs richement subventionnés ont nié un fait historique, généalogique et identitaire largement documenté, une réalité qu’ils reconnaissent tous aujourd’hui en prenant bien soin d’y insérer cependant des considérants fallacieux genre : des Métis au Québec, oui, mais pas de communauté ! Ou encore en confondant le Métis dans l’action du métissage de manière à nier son existence et son identité. Et que dire maintenant de ce dernier prof (Darryl) qui est en train d’imposer une date de péremption à la question filiale et identitaire des Métis. Si on appliquait ces critères fallacieux pour reclasser les Indiens du Québec et des Maritimes, ça ferait 150 ans qu’il n’y en aurait plus un seul à l’est de l’Outaouais !

Si on accepte une telle logique, alors à quand la date de péremption des Québécois de souche ? Des Canadiens français ? des Acadiens ? Des Néo-Ecossais ? Des Indiens ?

Comme bien d’autres profs avant lui, M. Darryl ne sait pas ce qu’il dit. Il n’a même pas été foutu de comprendre qu’en l’état de nature les autochtones, dans un pays qui les respecte, n’a pas besoin d’une carte délivrée par un gouvernement colonial. On est ou on n'est pas ! C’est en soi et c’est supposé d’être sacré. Et ce délire ne date pas de la semaine dernière. Il a une longue histoire derrière lui. Car l’autochtonie canadienne telle qu’on la connaît aujourd’hui est une créature du gouvernement fédéral, une fumisterie ! C’est un moyen créé au siècle dernier par des lois discriminatoires et malveillantes assujetties à des cadeaux pour faire disparaître les derniers survivants de notre autochtonie. Un plan d’élimination, certes moins brutal visuellement qu’aux États-Unis, mais vicieux à l’extrême et jusque dans ses fondements. Un plan qui est en train de réussir quand on voit se multiplier les suicides dans les réserves indiennes et s’entredéchirer sur la place publique Indiens et Métis, Métis de l’Ouest contrez Métis de l’Est, Métis d’origine anglophone contre Métis francophones.

Quelqu’un qui connaît son histoire et se reconnaît dans elle comme Indiens, Inuits ou Metis, n’a pas besoin d’un papier du gouvernement qui fait tout ce qu’il peut pour les faire disparaître depuis l’odieuse loi de 1851 qui déchoit de ses titres identitaires et ses droits ancestraux tous les enfants d’un couple métis, comme c’est le cas à l’est de l’Outaouais. Ceux qui nient le fait Metis au Québec et dans les Maritimes devraient être poursuivis en justice pour négationnisme et mensonge envers notre histoire et notre besoin de nous identifier à nos ancêtres.

Voici les faits. Mon ancêtre James McKenzie a marié à la mode du pays une autochtone dans le Nord-Ouest canadien, Josèphte Saint-Germain, qui lui a donné deux fils. En 1806, la Compagnie du Nord-Ouest l’a affecté dans les Postes du Roi, où il a marié à la mode du pays, mon aïeule Adélaïde Matshiragan, une enfant du clan Lavaltrie, de Tadoussac. Question... Pourquoi les descendants de Josèphte Saint-Germain sont reconnus dans l’Ouest et que les descendants d’Adélaïde Matshiragan, au Québec, ne le sont pas ? Et des exemples de ce genre, je pourrais vous en fournir une multitude. Et les procès Connolly et Fraser sont là pour en témoigner. Sitôt partis de l’Ouest, l’État leur fait procès pour nier la légalité de leurs mariages dans l’Ouest et eu égard aux lois de l’Est, simplement pour déchoir les enfants de leurs titres et droits. Odieux !

Pourquoi en sommes-nous encore là, aujourd’hui, à nous entre-déchirer entre autochtones ? Réponse : simplement parce que les gouvernements fédéral et provinciaux y ont trouvé le meilleur moyen pour qu’on s’autodétruise entre nous ! Et il y a des messagers, comme cet idiot de professeur de l'Université d'Halifax en pièce jointe pour répandre ce poison du mensonge auquel se prêtent du reste les Indiens et les universitaires pour le prix des subventions et des privilèges exclusifs qui y sont associés.

Akakia

2 Comments:

Blogger Laurent Desbois
dit :


Le métissage québécois et le multiculturalisme canadien
https://www.facebook.com/laurent.desbois2/posts/10157891960543140
« En fait, au même titre que l’on a dédaigné les Autochtones, on a tout bonnement méprisé nos ancêtres métissés. On les appelait Ethnic trash, French bastard, Squaw-Men, et d’autres encore, ai-je besoin de traduire.
En 1844, un rapport remis au gouverneur Bagot, faisant état de la situation des Indiens fréquentant sept villages autochtones de la vallée du Saint-Laurent, attestait que tout les Hurons, 100 % dit le rapport, étaient « métis », de même que presque tous les Iroquois du Sault Saint-Louis et au moins les deux tiers des Algonquins, Iroquois et Népissingues inscrits à la Mission du Lac des Deux-Montagnes. Il y a de cela 175 ans, le temps de six à sept générations.
Plus récemment, une étude publiée en juin 2013 dans la très savante revue scientifique américaine PLoS ONE, établissait qu’environ les deux tiers des Québécois de nos jours possèdent des gènes amérindiens, soit entre 53 et 78 % des Québécois selon les régions étudiées.
Il faudra dorénavant compter avec l’influence non négligeable des gènes amérindiens dans le génome québécois. En pratique, cela signifierait que tout le monde partageait au moins un ancêtre amérindien au Québec il y a de cela six à sept générations, c’est-à-dire à l’époque des Patriotes. »




Voir : Allocution René Ricard, Rassemblement pour un pays souverain
Prix Gilles-Rhéaume
15 février 2019

12:25 p.m.  
Blogger Karole Dumont
dit :

Bravo Monsieur Bouchard & Monsieur Desbois. SVP, pourriez-vous me contacter à karole_dumont@mnoc.ca ? Je suis la cheffe de la Nation Métisse du Canada, et j'aimerais vous parler au sujet du cas à l'étude que nous entreprenons envers le gouvernement du Canada et AANDC pour discrimination envers les Métis dont les ancêtres sont d'origine de l'Est - que nous présenterons à la Commission des Droits de la Personne. Merci

8:14 p.m.  

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