De l'esprit d'Hérouxville...
Dans un copieux commentaire publié dans Le Devoir de ce lundi 5 février 2007 (« La nation « ethnique » et la nation civique : une fausse opposition »), Micheline Labelle, professeure au Département de sociologie de l'UQAM et membre du conseil d'administration de IPSO (Intellectuels pour la souveraineté), y va d'un vibrant plaidoyer en faveur de la reconnaissance d'un « Nous » québécois « intrinsèquement pluriel » « qui transcende les appartenances politiques, ethniques ou idéologiques ». Pour dire court et bien, l'auteure et ses co-signataires souhaitent ardemment que ce « Nous » du tout Québec ait « un effet de mobilisation au-delà de la majorité d'origine canadienne-françaises .»
Pour valider l'orientation idéologique de son propos, la professeure a pris bien soin d'y gommer dix-neuf signatures, tous membres des IPSO confondus (on dirait une norme de contrôle de qualité pour un produit de consommation de masse). Hormis le double fait d'être approuvés IPSO Québec 2007, et de promouvoir l'avènement d'un Québec ouvert à tous sauf aux Canadiens français, qui sont encore une fois rapetissés en l'état de retardés mentaux portant ceinture fléchée et souliers de boeuf ; hormis cet assemblage idéologique, le seul point commun que partagent ces vingt signataires, est plus spécifiquement celui d'être de Montréal !
Pour le reste, pour le dynamisme de la réflexion et pour la hardiesse intellectuelle du constat, le lecteur le moindrement attentif qui suit ce débat depuis l'effondrement de 1995, y aura vitement décelé le credo rancis d'un petit catéchisme néo-nationaliste où il est question d'une nation d'Amérique totalement passée sous le joug de la nation montréalisée, une nation ligaturée de sa substance identitaire, trépanée de sa mémoire et soulagée de son liant culturel. Comme esprit simpliste et réducteur d'un Québec en marche, impossible de faire mieux !
Ce n'est pas parce qu'un texte fait consensus auprès de vingt signataires, qui ont réduit leur perception de la dualité québécoise historique à l'esprit d'une seule, que ce texte est porteur de vérité ! Voyez-vous, pour moi, le Métis canadien-français du Saguenay, le premier problème irréconciliable de ce « Nous » intrinsèquement pluriel », c'est justement d'avoir fait passer l'identité québécoise à partir d'un « Nous » mondial sans être passé au préalable par celui qui « Nous » vient de notre histoire. C'est de réduire l'identité québécoise autour du seul caractère montréalais, sans égard aux autres régions du Québec qui regroupent pourtant 98% du territoire et une population a fortiori canadienne-française et métisse. C'est d'avoir abandonné toute référence aux souffrances des peuples fondateurs, notamment les Canadien français, les Métis et les Indiens, dont la rencontre et l'histoire forment le seul vrai mythe fondateur sur lequel s'appuie le projet initial de l'indépendance du Québec.
Oublier cela, c'est déraper face à notre histoire nationale ; c'est tenter de nous faire passer en quatrième vitesse alors qu'on a enlevé la transmission ; c'est de prétendre, malgré l'évidence du contraire, que le Québec est un peuple homogène, ce qu'il n'est pas, ce qu'il ne saura jamais être vu son histoire, et ce que vous ne pourrez jamais lui faire admettre. Oublier cela, c'est simplement mettre en branle l'esprit d'Hérouxville, qui est un symptôme d'une dérive idéologique insoutenable et non pas une cause...
Russel Bouchard
Ce 5 février 2007
Pour valider l'orientation idéologique de son propos, la professeure a pris bien soin d'y gommer dix-neuf signatures, tous membres des IPSO confondus (on dirait une norme de contrôle de qualité pour un produit de consommation de masse). Hormis le double fait d'être approuvés IPSO Québec 2007, et de promouvoir l'avènement d'un Québec ouvert à tous sauf aux Canadiens français, qui sont encore une fois rapetissés en l'état de retardés mentaux portant ceinture fléchée et souliers de boeuf ; hormis cet assemblage idéologique, le seul point commun que partagent ces vingt signataires, est plus spécifiquement celui d'être de Montréal !
Pour le reste, pour le dynamisme de la réflexion et pour la hardiesse intellectuelle du constat, le lecteur le moindrement attentif qui suit ce débat depuis l'effondrement de 1995, y aura vitement décelé le credo rancis d'un petit catéchisme néo-nationaliste où il est question d'une nation d'Amérique totalement passée sous le joug de la nation montréalisée, une nation ligaturée de sa substance identitaire, trépanée de sa mémoire et soulagée de son liant culturel. Comme esprit simpliste et réducteur d'un Québec en marche, impossible de faire mieux !
Ce n'est pas parce qu'un texte fait consensus auprès de vingt signataires, qui ont réduit leur perception de la dualité québécoise historique à l'esprit d'une seule, que ce texte est porteur de vérité ! Voyez-vous, pour moi, le Métis canadien-français du Saguenay, le premier problème irréconciliable de ce « Nous » intrinsèquement pluriel », c'est justement d'avoir fait passer l'identité québécoise à partir d'un « Nous » mondial sans être passé au préalable par celui qui « Nous » vient de notre histoire. C'est de réduire l'identité québécoise autour du seul caractère montréalais, sans égard aux autres régions du Québec qui regroupent pourtant 98% du territoire et une population a fortiori canadienne-française et métisse. C'est d'avoir abandonné toute référence aux souffrances des peuples fondateurs, notamment les Canadien français, les Métis et les Indiens, dont la rencontre et l'histoire forment le seul vrai mythe fondateur sur lequel s'appuie le projet initial de l'indépendance du Québec.
Oublier cela, c'est déraper face à notre histoire nationale ; c'est tenter de nous faire passer en quatrième vitesse alors qu'on a enlevé la transmission ; c'est de prétendre, malgré l'évidence du contraire, que le Québec est un peuple homogène, ce qu'il n'est pas, ce qu'il ne saura jamais être vu son histoire, et ce que vous ne pourrez jamais lui faire admettre. Oublier cela, c'est simplement mettre en branle l'esprit d'Hérouxville, qui est un symptôme d'une dérive idéologique insoutenable et non pas une cause...
Russel Bouchard
Ce 5 février 2007
25 Comments:
dit :
N’ayant plus de "culture" à défendre, parce qu’ils l’ont reniée, les Québécois de la Civique Nation sentent soudain leur vulnérabilité et se réfugient dans l’hypertolérance en espérant que leurs prochains maîtres ( les immigrés) en fassent autant pour eux le cas échéant ; ce qui est plus qu’incertain car la « bonasserie » ( bonasse : être bon jusqu’à la niaiserie) et l’imbécillité ( imbécile : faible, fragile, débile ) ne sont pas le propre de toutes les cultures.Heureusement!
On compte donc sur le multiculturalisme de la Civique Nation pour réaliser une hypothétique souveraineté qui permettrait aux québécois de mieux résister aux assauts du multicuturalisme canadien alors qu'on est incapable d'itentifier et encore moins de protéger sa propre culture dans sa propre cour?? Désolé je ne crois pas à ces sornettes de Docteur Es N'importe quoi!
Ce « Nous ,essentiellement pluriel » est une hérésie par rapport à la réalité historique, socio-politique et culturel que vivent les « gens » de ce Pays. À cet égard, le « multiculturalisme » montréalais est un échec consommé dont les intellectuels montréalistes auraient dû prendre acte depuis longtemps. Peut-être en serait-il autrement aujourd'hui! Le Québec « profond » est intégrateur parce qu'identitaire. Le Québec « montréaliste » est nihiliste, réducteur et abisivement tolétant . L’échec du nivèlement culturel montréalais est notoire pourtant !
Il est temps que ce Québec qu’on assassine ( le Québec de l’arrière-pays) se lève ; quitte à larguer le « cancer montréalais » pour faire cavalier seul !
dit :
Accent Grave a écrit;
"Les Québécois vivants à Montréal ne sont pas indifférents à ce qui se passe en région, au contraire, mais ils ne feront pas semblant de ne pas exister eux-mêmes alors qu'ils représentent 50% de la population."
Alors, que les "montréalais" soient conséquents avec ce principe et qu'ils cessent de donner aveuglément leur aval à ces apprentis-sorciers qui les exhortent non seulement à faire semblant mais carrément à ne plus être ce qu'ils sont QUAND IL S'AGIT DE L'AUTRE.
Lorsque vous aurez convaincu les gens de la Grande Île à votre principe - que vous semblez proposer avec un soupçon de menace où plutôt comme une incontournable réalité - trouvez-vous des cosignataires avec la certification IPSO2007 si ça vous chante mais ne croyez surtout pas que les gens du Pays sont plus impressionables que les immigrés. Occupez-vous de votre cour et laissez Hérouxville tranquille.
Les montréalais n'auront jamais honte de Hérouxville autant qu'Hérouxville et toutes les communautés de l'arrière-pays peuvent avoir honte de Montréal!
Et pour des raisons de tout autre ordre que de l'hypertolérance et de la bigoterie!
Alors continuez donc de faire semblant ( les montréalais) ça vous ressemble en masse! Et laissez tranquille les gens qui luttent EUX!
dit :
Boisclair est rendu encore plus creux dans le fossé:
"Malgré une citoyenneté aux contours imprécis, être québécois suppose cependant l'adhésion aux valeurs humanistes et progressistes…" (Boisclair)
L'identité se résume maintenant à une adhésion à une idéologie et une politique.
Peut pas être conservateur et Québécois.
dit :
J'oubliais...
Je n'ai malheureusement rien d'un montréalais et surtout pas ce réflexe ( typique de la Grande Île) de ne choquer ni ne déplaire à quiconque.
Les questions que soulève Accent Grave - probablement encore un autre courageux néonationaliste qui emprunte un pseudonyme de peur que son patron l'identifie comme tel ( le Bourgeois lui au moins on sait qui c'est!)- sont des questions auquelles les régionaux ont déjà trouvé réponses.
Si les "idées, les projets et les actions" vous semblent être le propre des montréalais; dites-vous que sa population ne se maintient qu'au détriment de celle des régions. Les Montréalais seraient-ils donc tous des "immigrés" séduits par un rêve "désintégrateur" impossible,issus des limbes de la révolution ( trop) tranquille?
!...
dit :
C'est le même discours que les frérôts Bouchard ( le Médaillé et le Lucide Miraculé)...Des contours imprécis, qu'on pourra clairement définir et redéfinir après la Terre Promise...au besoin indéfiniment!
C'est très profond en effet!
dit :
Pour avoir entendu parler cette dame, qui se définit comme spécialiste de je ne sais quoi, elle fait partie de la même mouvance que tous ces intellectuels, féminins ou masculins, dans lesquels groupes j'ajoute celui de M. Proulx , qui de Montréal et de Québec donnet des leçons de bonne conduite aux gens de la «Campagne». Quelle bande d'imb.... qui se prennent pour le nombril du monde. Laissons-les se gaver de la salade de toutes les rectitudes politiques qui assombrissent leurs mémoires et leurs capacités d'analyse des événements et des gens.
Salutations
Jacques Bergeron,
Ahuntsic, Montréal
dit :
Y'a quand même des moments cocasses dans ce bordel.
Un village qui publie un code contre la lapidation, sans plus, et aussitôt des associations musulmanes qui se sentent visées!
Pourquoi nous encore?! :)
dit :
Vous voyez-là, dans cette réaction des derniers arrivants, toute l'idiotie de la chose ! Cela fait depuis 1995 que le Québec fonce sans parachute au fond de cette abîme, et pas un Canadien français n'a levé le petit doigt pour attacher le grelot. Cela fait à peine une semaine que des Canadiens français réagissent par le biais de l'ironie à cette dérive mortelle, et voilà que les arrivants hurlent au racisme.
Eux, ils n'ont pas pris de temps à sentir le vent de l'orgae. Même qu'ils ont décidé de souffler avec.
Comprenez, par cette sortie des arrivants, que le mal est fait. Il est trop tard. La nation civique et inclusive, oubliez ça. Vous venez, de fait entrer dans le délire de l'intolérance.
Une histoire à suivre...
dit :
C'est bien fait pour eux ( les arrivants) et pour les québécois et les canadiens français qui ont cautionné ce dérapage.
Ces idéologues aseptisés (ées)sont les grands responsables de ces abus de part et d'autres comme ils sont responsables de l'asservissement et de l'appauvrissement collectif des canadiens-français sur leurs propres territoires!
dit :
Un autre comique:
"En entrevue à NTR, l'imam Said Jaziri estime que le document rédigé par les élus du petit village de Mauricie n'est ni plus ni moins que de la dictature. Il trouve inconcevable qu'une communauté qui n'abrite aucun immigrant se mêle d'un problème qui, selon lui, ne la regarde pas. M. Jaziri déplore également la proposition de la municipalité de Saint-Roch-de-Mékinac, qui demande aux gouvernements de réviser la Charte des droits et libertés, en ce qui a trait aux accommodements raisonnables.
M. Jaziri souhaite que le débat ne s'étende pas aux centres urbains. Il s'interroge par ailleurs sur le fait que ce débat ne fasse rage que chez les francophones et non chez les anglophones du pays."
La Presse
Jaziri est tellement bien intégré au Québec qu'il n'a aucune idée pourquoi le débat fait rage chez les francos et non les anglos!
Selon lui, le document rédigé par les élus du village est de la dictature. C'est quand-même étonnant que Jaziri n'en pense pas autant de son Coran que vénère son association. Pourtant, dans ce Coran, on la propose cette lapidation!
Si Jaziri jouis, par la charte, du droit à l'association, pourquoi les habitans de Hérouxville n'auraient'ils pas le même droit?
Comment les gens d'Hérouxville en rédigeant cette charte pour leur village se mêlent'ils d'un problème à Montréal?
dit :
Neil Bissoondath est mort de rire! :)
http://www.cyberpresse.ca/article/20070205/CPACTUALITES/702050638/1019/CPACTUALITES
dit :
Voilà le commentaire en question :
Le lundi 05 février 2007
Le multiculturalisme en crise, selon Neil Bissoondath
Laura-Julie Perreault
La Presse
Au bout du fil, la relationniste de presse de la maison d'édition de Neil Bissoondath s'excuse par anticipation. «Je peux lui demander s'il veut vous accorder une entrevue, mais il ne veut plus parler de multiculturalisme. Il en a assez.» Dix minutes plus tard, elle rappelle. «Appelez-le demain à 11 h. Je suis assez surprise.»
Après la tempête qu'a causée en 1995 la publication de son essai Le Marché aux illusions, qui accusait le multiculturalisme canadien d'emprisonner les nouveaux arrivants dans leur culture d'origine, l'auteur, issu lui-même de l'immigration, s'était concentré sur l'écriture de romans, pour lesquels il a reçu de nombreux prix littéraires.
Mais le débat sur l'accommodement raisonnable au Québec l'a poussé à sortir du mutisme qu'il s'était imposé sur la question de la diversité.
dit :
C’est quoi d’autre le Coran si ce n’est une dictature idéologique.
Il a la langue donc bien pendu ce con d’imam! S’inspire-t-il du Coran ou de la Charte de Tous les droits ? Avant de crier aux loups, lui et ses commettants ( j’en déduis qu’il est un immigré vu sa réaction) devraient avoir la décence de connaître un minimum de l’histoire des gens qui habitent ce pays et qui l’ont habité avant lui, et surtout d’apprécier l’accueil, à nulle part au monde pareil, qu’ils ont reçu de leur part !
Voilà où ça mène l’accommodement « déraisonnable ». Pour ma part je tiens à le dire je suis en accord avec la motion de St-Roch de Mékinac et le code de Hérouxville. C’est sûrement pas plus bête que le Coran ou la Bible ou n’importe quel credo au nom desquels on a tué, torturé, violer et réduit à l’état de bestiaux des milliards d’humains !
Qu’ils continuent de s’enfarger dans leur fiente. Nous avons de nombreux bastions ou leur arrogance n’a pas d’emprise. St-Roch et Hérouxville en tête de liste.
dit :
Le geste que s’apprêtent à poser le Congrès islamique canadien et le forum musulman canadien, en déposant une plainte devant la Commission des droits de la personne du Québec en regard de l’incident d’Hérouxville est carrément une atteinte à l’intelligence et à l’intégrité culturelle et morale des canadiens-français et des autres peuples fondateurs de ce pays, les Indiens et les Métis notamment ; à leurs droits fondamentaux, leur droit au respect comme nation et comme terre d’accueil de centaines de milliers d’immigrants dont l’image est malencontreusement ternie par le fanatisme d’une minorité d’entre eux !.
dit :
Cela ne m'indispose pas. Au contraire ! S'il faut des heurts de cette nature et des manifestations d'une telle intolérance pour susciter le réveil des Canadiens français, alors qu'il en soit ainsi.
Russel Bouchard
dit :
"Pour ma part je tiens à le dire je suis en accord avec la motion de St-Roch de Mékinac et le code de Hérouxville. C’est sûrement pas plus bête que le Coran ou la Bible ou n’importe quel credo au nom desquels on a tué, torturé, violer et réduit à l’état de bestiaux des milliards d’humains !"(Richard Harvey)
Pas besoin d'aller si loin, y'a une communauté de 10,000 âmes en plein coeur de montréal qui, regroupée dans un quartier compact encore plus grand que le village d'Hérouxville, dont les membres déambulent dans les rues accoutrés de costumes du XVIemme sciècle, ne répondant à personne, et dont le code de vie fait passer celui d'Hérouxville pour une invitation à une fête, a déclarée publiquement à plusieurs fois qu'elle n'avait aucunement l'intention de se mêler au reste de la société québécoise de peur que c'elle-ci ne contamine ses enfants par son abjecte et répugnante corruption sociétale et que bref, on veut pas vous voir, givrez vos fenêtres.
Les montréalais semblent bien s'accomoder d'eux pourtant. Leur chef n'ayant pas reçu le millième de ce qu'a reçu par la tête le conseiller d'Hérouxville pour son innocent papier.
Faut croire qu'il faut vivre à Montréal pour être vraiment "chez-nous"!
dit :
"Cela ne m'indispose pas. Au contraire ! S'il faut des heurts de cette nature et des manifestations d'une telle intolérance pour susciter le réveil des Canadiens français, alors qu'il en soit ainsi."(Russel Bouchard)
C'est bien ce que je me dis aussi!
dit :
Vous avez parfaitement raison Monsieur Zach mais eux...ce ne sont pas des canadiens français, on ne peut les critiquer, sinon du coin de la bouche sinon c'est du racisme.
Les Juifs Hassidiques et plusieurs autres ethnies de Montréal et du Québec en général sont des "minorités" qui se comportent comme des "majorités visibles" tandis que les canadiens français doivent desmeurer des "pluriels" : être majoritaire sur leur territoire et se comporter en tout comme une "minorité invisible"!
Les deux "CLUBS" idéologiques mentionnés ci-avant n'ont pas l'intention d'amener leur cause devant les cours fédérales. Vous savez pourquoi?
Parce que la Charte des droits et libertés du Québec est faite sur mesure pour EUX!
La Constitution canadienne est beaucoup plus subtile à cet égard.
Vu de cet angle ça ne m'indispose pas non plus. Cependant il faut que le Québec et le Canada entiers prennent acte de leur arrogance et du danger qu'ils représentent pour les valeurs culturelles et morales des gens du Pays. Ils sont dans nos écoles, dans nos hôpitaux, dans nos salle de spectacle, dans nos institutions...et nous n'y sommes plus!...alors.
dit :
yé let pi po bo ac son smaille
dit :
L'inénarrable Louis Bernard qui vient mettre son grain de sel dans le dossier. Lui qui a sauté sans parachute ( comme dirait Russel) dans le dossier des négociations sur l'Approche Commune et qui a tissé la trame de fond qui prive depuis 6 ans déjà les Métis et les canadiems français de leur droit au partage, réclame maintenant une commission parlementaire pour régler le cas des accomodements "déraisonables". Une commission dit-il,"représentative de la société québécoise y compris la participation des québécois de "souche", les franco-québécois (sic!). Généreux quand même!
Décidément ces "mandarins" c'est comme les cochons, plus ça devient vieux devient vieux plus ça devient...!!!
dit :
Imaginez ! Louis Bernard ! C'est cette ventouse péquiste qui ose critiquer le gouvernement actuel pour les accommodements raisonnables. Alors qu'il est le maître d'oeuvre de l'Approche commune avec les Ilnuts, le plus dévastateurs des accommodements raisonnables en faveur d'une minorité !!!
Faut le faire en quisse, comme disait Péladeau !
dit :
"Les Juifs Hassidiques et plusieurs autres ethnies de Montréal et du Québec en général sont des "minorités" qui se comportent comme des "majorités visibles" tandis que les canadiens français doivent desmeurer des "pluriels" : être majoritaire sur leur territoire et se comporter en tout comme une "minorité invisible"!"(Richard Harvey)
C'elle-là va faire du chemin. :)
J'men assure. :)
dit :
Du racisme...et de la crise identitaire.
Voilà maintenant que certains média s’indignent et qualifient les actions et propositions des villes de la Mauricie et de ceux qui les appuient, en rapport avec les accommodements raisonnables, de « racisme »....
Il n’en est rien ! C’est plutôt le résultat, ou tout au moins le symptôme, d’une crise identitaire causée justement par ce refus de soi-même qu’on a proposé aux Canadiens français depuis l’échec référendaire de 1995. À trop vouloir se presser pour « jeter les souches au feu de la St-Jean » comme l’a suggéré le plus innocemment du monde le sociologue Gérard Bouchard, on a fini par faire exploser la marmite. Les québécois paient aujourd’hui pour avoir « acheté » bien rapidement une si courte vision de la réalité.
On exige, à tort, de nos sociétés des « pays neufs », la maturité des sociétés millénaires qui ont su et ont pu avec le temps et l’espace définir leurs traits, leurs « contours »...leur culture. Celles-là ont vécu le passage obligé des douleurs et des souffrances propres au métissage culturel. Pour qu’il y ait métissage il doit d’abord y avoir reconnaissance. Pour que les barrières de la différence se perméabilisent, il doit y avoir acceptation de celle-ci. Tous et chacun doivent pouvoir se sécuriser dans un collectif dont les bases sont communes. Et ces bases ne doivent pas être du domaine idéologique comme le propose le discours néonationaliste, mais bien culturel...réel, intime pourrions-nous dire. Il n’y a pas une loi, pas un code, pas un dogme qui ne puisse agir en ce sens si l’on impose à une majorité fondatrice – silencieuse et invisible - comme c’est le cas ici au Québec depuis une vingtaine d’années, des contraintes nihilistes qui la déstabilisent et la divisent.
Ce qui se passe aujourd’hui au Québec est le résultat d’un échec lamentable des « idéologies nouvelles » ; empressements maladifs à « déconstuire » la mémoire, les mythes, la morale...les « bases communes » de la majorité fondatrice canadienne française et autochtone et de ses territoires, pour réorienter, influencer et conditionner les choix individuels et collectifs en fonction de critères « institutionnels », « modernes » et « démocratiques » inhibiteurs de la culture, de l’originalité et de la différence !
On aurait voulu concevoir un meilleur plan pour nous détruire, qu’on aurait pas pu !
Richard Harvey
L’Ascension, Lac-St-Jean
dit :
REVEILLEZ-VOUS !!(JE VOUS LE DIT DANS VOTRE FRANÇAIS) CE SONT LES PREMIERES NATIONS ET LES INUITS QUI ONT FAIT L,ERREUR D'ACCOMMODER BIEN TROP GÉNÉREUSEMENT LES FRANÇAIS, LES ANGLAIS,...ET QU'À UN MOMENT DONNÉ, ILS VONT CESSER D'ÊTRE ACCOMMODANTS...JE NE VIS QUE POUR CE JOUR!!!EN PASSANT, LES PNs ET LES INUITS SONT EN TRÈS BONNE RELATION AVEC LES ETHNIES...VOUS DEVEZ SAVOIR POURQUOI...S'ILS VOUS RESTENT UN PEU D'OBJECTIVITé ET DE CONSCIENCE...
KMMK
dit :
Nous vous invitons cordialement à visiter notre nouveau site web où vous pourrez trouver une copie des normes de vie de notre municipalité revue et corrigé
Site Web: http://herouxville.somee.com
Merci
Jim Blass
http://herouxville.somee.com
municipalite.herouxville@hotmail.com
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