Cinq ans déjà, qu'il nous a quittés le Lucide !!! Et le Québec ne s'est toujours pas écroulé...
C'était le 11 janvier 2001
Fiers représentants d’une «race» en voie d’extinction, les ex ministres Paul Bégin, Linda Goupil, Sylvain Simard et Jacques Brassard échangeant dignement —et avec une égale tristesse (!)—sur l’acuité de la démission surprise de leur chef Lucien Bouchard !..
Photo : Jacques Nadeau, Le Devoir, 12 janvier 2001.
Glorieuse élite !
par
Russel Bouchard
21 janvier 2001
—Dans la foulée de ce qu’il convient désormais d’appeler
L’Affaire-Michaud—
Dieu du ciel qu’il s’en est lancé des épithètes et léché des godasses depuis la démission catastrophe de Lucien Bouchard, le 11 janvier. Dernier acte d’une imposture moliéresque et d’un pitoyable consommé ! De ma vie, je n’oublierai jamais la photo placardée à la une du journal Le Devoir du jour d’après (the day after !), où l’on voit trois ministres péquistes qui s’épanchent mutuellement, bras dessus bras dessous, sous le regard mi-figue mi-raisin (mais plus raisin que figue !) du ministre Jacques Brassard. Triste spectacle, en effet, que celui de ces pleureuses romaines totalement effondrées qui implorent le ridicule devant les caméras pour ne pas mourir de honte ! Et tout ce cirque, burlesque, sous prétexte d’une déclaration soi-disant xénophobe échappée à la toute fin du discours critiquable —mais combien instinctif— d’un Canadien français de banlieue qui aurait osé dire tout haut ce que bien des Québécois de souche pensent tout bas.
Voilà pour l’image, la photo qui m’aura le plus marqué dans les aléas de cette bien nébuleuse démission, où tout ce qui a été dit à ce jour par le grand rabbin de l’Assemblée nationale en train de rendre sa chasuble, n’avait, sans aucun doute, rien à voir avec la vérité toute nue qu’il cachait sous sa calotte. Et à défaut de faire partie d’un «peuple sans histoire» (dixit Durham), les Québécois de souche savent bien qu’ils peuvent, à tout le moins et en tout temps, compter sur des ministres au coeur tendre (snif! snif!) capables de s’émouvoir du mauvais sort qui les frappe à chaque détour de l’histoire. Glorieuse élite ! Vite, qu’on donne le prix Pulitzer à ce brave photographe qui a eu le génie de croquer sur le vif une scène de la vie quotidienne au salon du peuple, alors que le tout Québec (un bien grand tout, le Québec !) s’émeut, à en perdre haleine et le sommeil, du départ catastrophé d’un père qui vient de découvrir sa famille et qui a décidé de prendre une retraite anticipée sous prétexte que mémé et les gamins ont un pressant besoin de sa présence.
Fiers représentants d’une «race» en voie d’extinction, les ex ministres Paul Bégin, Linda Goupil, Sylvain Simard et Jacques Brassard échangeant dignement —et avec une égale tristesse (!)—sur l’acuité de la démission surprise de leur chef Lucien Bouchard !..
Photo : Jacques Nadeau, Le Devoir, 12 janvier 2001.
Glorieuse élite !
par
Russel Bouchard
21 janvier 2001
—Dans la foulée de ce qu’il convient désormais d’appeler
L’Affaire-Michaud—
Dieu du ciel qu’il s’en est lancé des épithètes et léché des godasses depuis la démission catastrophe de Lucien Bouchard, le 11 janvier. Dernier acte d’une imposture moliéresque et d’un pitoyable consommé ! De ma vie, je n’oublierai jamais la photo placardée à la une du journal Le Devoir du jour d’après (the day after !), où l’on voit trois ministres péquistes qui s’épanchent mutuellement, bras dessus bras dessous, sous le regard mi-figue mi-raisin (mais plus raisin que figue !) du ministre Jacques Brassard. Triste spectacle, en effet, que celui de ces pleureuses romaines totalement effondrées qui implorent le ridicule devant les caméras pour ne pas mourir de honte ! Et tout ce cirque, burlesque, sous prétexte d’une déclaration soi-disant xénophobe échappée à la toute fin du discours critiquable —mais combien instinctif— d’un Canadien français de banlieue qui aurait osé dire tout haut ce que bien des Québécois de souche pensent tout bas.
Voilà pour l’image, la photo qui m’aura le plus marqué dans les aléas de cette bien nébuleuse démission, où tout ce qui a été dit à ce jour par le grand rabbin de l’Assemblée nationale en train de rendre sa chasuble, n’avait, sans aucun doute, rien à voir avec la vérité toute nue qu’il cachait sous sa calotte. Et à défaut de faire partie d’un «peuple sans histoire» (dixit Durham), les Québécois de souche savent bien qu’ils peuvent, à tout le moins et en tout temps, compter sur des ministres au coeur tendre (snif! snif!) capables de s’émouvoir du mauvais sort qui les frappe à chaque détour de l’histoire. Glorieuse élite ! Vite, qu’on donne le prix Pulitzer à ce brave photographe qui a eu le génie de croquer sur le vif une scène de la vie quotidienne au salon du peuple, alors que le tout Québec (un bien grand tout, le Québec !) s’émeut, à en perdre haleine et le sommeil, du départ catastrophé d’un père qui vient de découvrir sa famille et qui a décidé de prendre une retraite anticipée sous prétexte que mémé et les gamins ont un pressant besoin de sa présence.
1 Comments:
dit :
J'ai honte à leur place, ces "pleureuses".
Pis le moustachu qui veut une statue à son effigie...y'a veut-tu avec une larme ou non?
Ha1ha!ha! ( mort de rire!).
Sortez- en encore de ces magnifiques clichés de nos zélites en souffrance!!!
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