R.I.P. † La nation canadienne-française n’existe plus † On fait quoi maintenant ?...
Ce pamphlet a été rédigé et publié le 29 janvier 2000 à une trentaine d'exemplaires parce que les journaux n'en voulaient pas — et surtout pas Le Devoir qui n'en n'avait que pour les « lucides » de la Lucide époque ! Je n'étais pas de ce nombre et n'entendais pas me faire moudre dans la très « civique » moulange franco-québécoise.
Ce sera donc le dernier de trois pamphlets que je vous offre pour souligner le cinquième aniversaire du départ de notre Lucide libérateur et de sa glorieuse élite ! Bien qu'il m'en reste encore une bonne provision dans mes dossiers, je suis toujours aussi farouchement d'avis, qu'à quelque part et parmi nous, des gens ont eu intérêt et ont tout fait pour avilir la mémoire des Canadiens français, celle de ces pères et de ces mères qui ont défriché et abreuvé de leurs ueurs la terre sacrée de ce pays.
Je n'acceptais pas alors qu'il en fut ainsi et je n'accepte toujours pas aujourd'hui de ne plus être rien dans ce pays. Si vous ne vous souvenez plus, MOI ! JE ME SOUVIENS !...
La nation canadienne-française n’existe plus, l’savais-tu p’tit Canayen ?
faut se faire modernité !...
Russel Bouchard
« Depuis le commencement dudict fleuve jusques à Hochelaga y a troys cens lieues et plus et est le commencement d’icelluy à la ripviere qui vient du Saguenay, laquelle sort d’entre haultes montaignes et entre dedans ledict fleuve auparavant que arryver à la province de Canada [de la bande] devers le nort et [est] icelle ripviere fort parfonde estroicte et fort dangereuse a naviguer.»
«Apres ladicte ripviere [du Saguenay], est la prouvynce de Canada où il y a plusieurs peuples par villaiges non cloz [dont les Canadiens qui vivent à Hochelaga].» (Jacques Cartier, Relation, 1545)
Depuis le dernier printemps, les élites nationaleuses du Québec (Bouchard & Bouchart, Bouthillier, Facal et consorts) appuyées dans leur baroud idéologique par les grands prêtres du journal Le Devoir, s’appliquent à re-«Penser la Nation». «Le Canadien français est mort !», incantent-ils du haut de leur chaire, «vive le Franco-québécois de la rose des vents !» La plus belle imposture sémiologique depuis la fameuse Conquête qui a fait basculer dans la géhenne élisabéthaine, Montréal (la nécropole) et Québec (la servile capitale) ! Au nom de la nouvelle vertu fleurdelisée et des nouveaux curés qui nous sermonnent, le schisme culturel péquiste s’applique à déboulonner les derniers héros du passé. —L’histoire du Québec a besoin d’un nouveau lifting p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité!...
Jamais n’aura-t-on vu, de mémoire d’hommes, de femmes et d’archives, un tel ramassis de geignards, d’idéologues et de démagogues arraisonner la conscience du Québec profond, réquisitionner la vérité et s’appliquer avec autant de «ruse» et de fourberie à refaçonner l’âme du «pays». Leurs derniers écrits en témoignent : ces gens se sont donné comme mission de «déconstruire» la mémoire, de la nettoyer de sa substance profonde et de l’infecter par de nouveaux symboles mondialistes. L’histoire a été injuste à notre égard et nous avons soif de pouvoir, rechignent-ils ! Qu’à cela ne tienne pardi, brûlons les livres qui témoignent de leurs souffrances et de leurs rêves, «déconstruisons» les vieux guides obsolètes, dénaturons par eux la conscience commune et forgeons-nous en une nouvelle. —Faut plus rêver de vérité p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité !...
Peu importe la réalité qui nous assassine, il faudra bien qu’elle se fasse discrète pour la Cause. Le Québec a rendez-vous avec l’Histoire. Quoi que tu dises, quoi que tu penses, le tout Montréal doit se sentir le grand héros du chapitre qui s’écrit. Tous ces gens, frères de lit et d’adoption qui représentent 50% du poids démographique du Québec, l’aurais-tu oublié, décident à eux seuls du sort de la nation et disposent du 2% des «votes ethniques» (!) qui nous ont faits si cruellement défaut lors du référendum de 1995. Tu dois t’adapter à l’insulaire même si, dans le «pays» où tu vis, souffres et meurs (le pays du Saguenay), 98,5% des citoyens sont des Canadiens français de souche et de langue et n’ont plus rien en commun avec le melting pot montréaliste, ce lourd boulet qu’on te demande de traîner jusqu’à la nuit des temps. Quoi que tu fasses, indépendance ou pas, ta docilité proverbiale aidant, tu seras toujours le Montagnais de quelqu’un. —Faut plus rêver d’égalité et de fraternité p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité !...
Tasse-toé le porteur d’eau avec tes raquettes et ta ceinture fléchée, v’la l’autre de la grande île qui s’amène avec son taxi et son beau char chromé. T’as beau être ici depuis 500 ans et savoir faire les souliers de boeuf, ton nom est personne, on te sacre Franco-québécois. Que tu le veuilles ou non, t’es maintenant au service de ta nécropole, c’est Acchab et Facal qui te l’disent ! Désormais p’tit gars p’tite fille, t’as plus qu’un présent c’est la nouvelle norme, et il ne t’appartient plus de le critiquer... T’as une langue, certes, c’est ce qui nous permet de te faire discours, mais pour ton passé et pour tes rêves donne nous un peu de temps, l’archevêque et son bedeau te les réécrivent sur l’heure et t’en forgent de nouveaux. Tu vis sur un territoire que tu as toujours cru tien, mais prends bien note désormais qu’il ne t’appartient plus ! Métropole, SSJB, SNQ, PQ, Bouchard want you ! Et en attendant d’être reconnu comme citoyen de ce pays qu’on te découpe, prends la place qu’on t’assigne dans le discours, fais la queue à la soupe du jour, et bêche sans jamais lever la tête si t’en as la chance ! —Faut plus rêver de liberté et encore moins de prospérité p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité !...
Vérité, égalité, fraternité, liberté, prospérité l’savais-tu le Canayen errant, ne sont plus désormais que figure de l’esprit ? Qu’importe les besoins du Québec profond, ses rêves et son identité propre, de gré ou de force, foi de Lucien, ce sera un pays, une île, une ville, un stade, un hôpital universitaire, un métro et une bibliothèque nationale... même si tu n’y mettras jamais les pieds. Désormais, il n’y a plus qu’une seule voix, une seule loi, une seule avenue ; celle de la propagande, de la foi envers la Cause dénaturée et souillée, de la servitude animale. C’est l’histoire du Québec qui s’écrit. La nation est sous l’influence de quelques Tartufes et lettrés Merlins, la soumission de l’esprit est élevée au rang de vertu. —Coche le «Oui» et rentre dans le rang p’tite canaille du Saguenay, faut te faire modernité!...
Pays du Saguenay
29 janvier 2000
Ce sera donc le dernier de trois pamphlets que je vous offre pour souligner le cinquième aniversaire du départ de notre Lucide libérateur et de sa glorieuse élite ! Bien qu'il m'en reste encore une bonne provision dans mes dossiers, je suis toujours aussi farouchement d'avis, qu'à quelque part et parmi nous, des gens ont eu intérêt et ont tout fait pour avilir la mémoire des Canadiens français, celle de ces pères et de ces mères qui ont défriché et abreuvé de leurs ueurs la terre sacrée de ce pays.
Je n'acceptais pas alors qu'il en fut ainsi et je n'accepte toujours pas aujourd'hui de ne plus être rien dans ce pays. Si vous ne vous souvenez plus, MOI ! JE ME SOUVIENS !...
La nation canadienne-française n’existe plus, l’savais-tu p’tit Canayen ?
faut se faire modernité !...
Russel Bouchard
« Depuis le commencement dudict fleuve jusques à Hochelaga y a troys cens lieues et plus et est le commencement d’icelluy à la ripviere qui vient du Saguenay, laquelle sort d’entre haultes montaignes et entre dedans ledict fleuve auparavant que arryver à la province de Canada [de la bande] devers le nort et [est] icelle ripviere fort parfonde estroicte et fort dangereuse a naviguer.»
«Apres ladicte ripviere [du Saguenay], est la prouvynce de Canada où il y a plusieurs peuples par villaiges non cloz [dont les Canadiens qui vivent à Hochelaga].» (Jacques Cartier, Relation, 1545)
Depuis le dernier printemps, les élites nationaleuses du Québec (Bouchard & Bouchart, Bouthillier, Facal et consorts) appuyées dans leur baroud idéologique par les grands prêtres du journal Le Devoir, s’appliquent à re-«Penser la Nation». «Le Canadien français est mort !», incantent-ils du haut de leur chaire, «vive le Franco-québécois de la rose des vents !» La plus belle imposture sémiologique depuis la fameuse Conquête qui a fait basculer dans la géhenne élisabéthaine, Montréal (la nécropole) et Québec (la servile capitale) ! Au nom de la nouvelle vertu fleurdelisée et des nouveaux curés qui nous sermonnent, le schisme culturel péquiste s’applique à déboulonner les derniers héros du passé. —L’histoire du Québec a besoin d’un nouveau lifting p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité!...
Jamais n’aura-t-on vu, de mémoire d’hommes, de femmes et d’archives, un tel ramassis de geignards, d’idéologues et de démagogues arraisonner la conscience du Québec profond, réquisitionner la vérité et s’appliquer avec autant de «ruse» et de fourberie à refaçonner l’âme du «pays». Leurs derniers écrits en témoignent : ces gens se sont donné comme mission de «déconstruire» la mémoire, de la nettoyer de sa substance profonde et de l’infecter par de nouveaux symboles mondialistes. L’histoire a été injuste à notre égard et nous avons soif de pouvoir, rechignent-ils ! Qu’à cela ne tienne pardi, brûlons les livres qui témoignent de leurs souffrances et de leurs rêves, «déconstruisons» les vieux guides obsolètes, dénaturons par eux la conscience commune et forgeons-nous en une nouvelle. —Faut plus rêver de vérité p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité !...
Peu importe la réalité qui nous assassine, il faudra bien qu’elle se fasse discrète pour la Cause. Le Québec a rendez-vous avec l’Histoire. Quoi que tu dises, quoi que tu penses, le tout Montréal doit se sentir le grand héros du chapitre qui s’écrit. Tous ces gens, frères de lit et d’adoption qui représentent 50% du poids démographique du Québec, l’aurais-tu oublié, décident à eux seuls du sort de la nation et disposent du 2% des «votes ethniques» (!) qui nous ont faits si cruellement défaut lors du référendum de 1995. Tu dois t’adapter à l’insulaire même si, dans le «pays» où tu vis, souffres et meurs (le pays du Saguenay), 98,5% des citoyens sont des Canadiens français de souche et de langue et n’ont plus rien en commun avec le melting pot montréaliste, ce lourd boulet qu’on te demande de traîner jusqu’à la nuit des temps. Quoi que tu fasses, indépendance ou pas, ta docilité proverbiale aidant, tu seras toujours le Montagnais de quelqu’un. —Faut plus rêver d’égalité et de fraternité p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité !...
Tasse-toé le porteur d’eau avec tes raquettes et ta ceinture fléchée, v’la l’autre de la grande île qui s’amène avec son taxi et son beau char chromé. T’as beau être ici depuis 500 ans et savoir faire les souliers de boeuf, ton nom est personne, on te sacre Franco-québécois. Que tu le veuilles ou non, t’es maintenant au service de ta nécropole, c’est Acchab et Facal qui te l’disent ! Désormais p’tit gars p’tite fille, t’as plus qu’un présent c’est la nouvelle norme, et il ne t’appartient plus de le critiquer... T’as une langue, certes, c’est ce qui nous permet de te faire discours, mais pour ton passé et pour tes rêves donne nous un peu de temps, l’archevêque et son bedeau te les réécrivent sur l’heure et t’en forgent de nouveaux. Tu vis sur un territoire que tu as toujours cru tien, mais prends bien note désormais qu’il ne t’appartient plus ! Métropole, SSJB, SNQ, PQ, Bouchard want you ! Et en attendant d’être reconnu comme citoyen de ce pays qu’on te découpe, prends la place qu’on t’assigne dans le discours, fais la queue à la soupe du jour, et bêche sans jamais lever la tête si t’en as la chance ! —Faut plus rêver de liberté et encore moins de prospérité p’tit Canayen du Saguenay, le Québec doit se faire modernité !...
Vérité, égalité, fraternité, liberté, prospérité l’savais-tu le Canayen errant, ne sont plus désormais que figure de l’esprit ? Qu’importe les besoins du Québec profond, ses rêves et son identité propre, de gré ou de force, foi de Lucien, ce sera un pays, une île, une ville, un stade, un hôpital universitaire, un métro et une bibliothèque nationale... même si tu n’y mettras jamais les pieds. Désormais, il n’y a plus qu’une seule voix, une seule loi, une seule avenue ; celle de la propagande, de la foi envers la Cause dénaturée et souillée, de la servitude animale. C’est l’histoire du Québec qui s’écrit. La nation est sous l’influence de quelques Tartufes et lettrés Merlins, la soumission de l’esprit est élevée au rang de vertu. —Coche le «Oui» et rentre dans le rang p’tite canaille du Saguenay, faut te faire modernité!...
Pays du Saguenay
29 janvier 2000
27 Comments:
dit :
Je me demande si Boisclair fête aujourd'hui le drapeau national québécois en même temps qu'il exige le retrait de la croix qu'il porte.
dit :
Les Québécois déguisés en civiques pourraient adopter la fleur de lys bariolée du Conseil de la souveraineté. Ainsi, il n'y aurait plus de connotation religieuse.
dit :
La nation canadienne-française a disparu au profit d'une nation civique multiculturelle. C'est le constat qu'il faut faire.
Qu'ont à répondre nos zélites au sujet de cette communauté culturelle qui vivrait ici depuis 250 ans, donc tout de suite après la conquête, et qui ne s'est jamais intégrée? Cette communauté nous dira-t-elle bientôt qu'ils sont arrivés au Canada bien avant Jacques Cartier en 1534 ou encore avant les Inuits, les Indiens et les Métis? Qu'elle est arrivé par Vancouver en 1533???? Ils sont à la veille de nous dire qu'ils ont fondé Québec en 1608.
De ces communautés culturelles qui profitent des subventions du MEQ pour entretenir leur culture et leur religion???? Et j'en passe.
Est-ce que nos zélites ont fait les efforts qui s'imposaient pour forcer ces immigrants à s'intégrer et à s'adapter???? La réponse est NON.
Est-ce que nos zélites ont fait ce qu'il faut pour contrer le bilinguisme de plus en plus institutionnel????? La réponse est NON. Le Mouvement Montréal français doit faire du raccolage aux portes des stations de métro pour faire la promotion du visage français de Montréal.
Durant les débats de cette semaine, toute la question de l'intégration et de la langue française, sauf pour ce qui est de Mario Dumont, a été occultée. Pourquoi??????
Poser ces questions fait-il de moi une raciste????
N'oublions jamais que l'étoile polaire est au NORD.
dit :
"Durant les débats de cette semaine, toute la question de l'intégration et de la langue française, sauf pour ce qui est de Mario Dumont, a été occultée. Pourquoi??????"(Marie Mance)
Parce que le débat est tout sauf culturel. C'est une guerre pour le pouvoir par le savoir.
Toute cette comédie est provoquée par la décision de ne pas reconduire le veto sur la laïcisation complète des écoles au Québec.
Celui qui réussi à instaurer son idéologie en tant que "savoir" officiel (vérité), obtient le pouvoir.
Or, tout serait aller rondement si le mouvement laïque avait obtenu le contrôle de l'enseignement Ethique et Citoyenneté, mais les religieux ont réussis à s'approprier l'Ethique.
Ce ne fait pas du tout l'affaire des laïques qui perdent ainsi le contrôle sur la morale.
L'appelle de Boisclair contre le crucifix n'a rien d'innocent ou spontané.
dit :
C'est un aspect du dossier auquel je n'avais pas pensé.
Merci.
dit :
Laïcité, oui, mais ce n'est qu'une raison, un symptôme des forces obscures qui fermentent depuis 1995.
Si nous n'avions pas l'internète, rien n'aurait coulé. Et cette discussion de fond que nous menons ici n'aurait jamais éclos.
Il faut en parler et en parler...
dit :
Contrôler la morale...et ainsi le pouvoir sur les populations. La dernière semaine a prouvé que les Québécois ne sont pas si nonos. À tel point que nous voyons des rats sortir du bateau.Et pas des moindres.
Depuis la révolution tranquille,nécessaire à maints égards, un pouvoir occulte a tenté une mainmise sur la conscience des Québécois.
Il faut penser ceci, faire cela, etc...Trop gros, trop maigre; café pas de café; fumeur, non fumeur; catho, pas catho; Histoire trafiquée et alouette.
Hors ces propos point de salut. Les citoyens sont assommés par les médias écrits et parlés d'une morale venue de Dieu sait où.À mon avis de la Californie.
Dans les années soixante, se sont écrits des dizaines de livres sur le contrôle de la pensée et des populations...La plupart par des Americains.
Parfois, je crois que le Québec est une terre expérimentale. Cependant, nous avons vu cette semaine que l'expérience est peut-être terminée.
dit :
"Depuis la révolution tranquille,nécessaire à maints égards, un pouvoir occulte a tenté une mainmise sur la conscience des Québécois." (Marie Mance)
La révolution tranquille n'est rien d'autre qu'une version miniature quasi-symbolique de la révolution française. Si en France on a fait tombé la domination de l'église (religion) en même temps que c'elle du roi (Élite bourgeoise), au Québec on a fait tomber que la religion. Nous sommes toujours sous la domination de l'Élite bourgeoise.
Ce qui me semble se passer actuellement est une bataille entre deux factions dictinctes de l'Élite bourgeoise qui ont leurs assises dans la haute fonction publique, les syndicats, les universités et les monopoles médiatiques.
C'est une bataille pour l'accès au pouvoir qui n'a que faire du sort de la nation. Ce sont des bourgeois qui se sont résolus au pouvoir central à Ottawa.
La surprise, de la part des deux factions, l'innatendu qui est venu brouiller les cartes et débalancer tout le monde, est cette apparition, tel un fantôme de celui qu'on croyait mort depuis la révolution tranquille; l'Église Catholique.
dit :
Les révolutions viennent toujours d'une lutte de pouvoirs entre deux factions qui tentent de s'accaparer du sommet. Dans tous les cas, le peuple a été la dupe des guides révolutionnaires. Prenez les toutes, le résultat est toujours le même.
Cela n'a jamais changé. Mais cela pourrait changer si nous en prenions conscience. Des Révolutions tranquilles et des Révolutions de velours, oubliez ça ! ça n'existe que dans les livres d'histoire écrits par l'élite, les institutions dont ils ont la garde et leurs étudiants qui leur cirent les pompes par des écrits lénifiants, dévots et trop souvent tordus (comme c'est le cas avec le concept de la « nation civique franco-québécoise inclusive » si cher aux Bouchardistes, Landry, Boisclair et consorts).
La question à poser est : Comment faire pour que les choses changent positivement et pour le réel profit de l'ensemble qui est le peuple absolu et absolument le peuple ?
Écrire une constituion ? Certes ! Mais qui écrivent les constititution ? L'élite !
Alors que faire ?
S'organiser pour édicter les principes de base avant que la constitution soit écrite.
Et ces principes fondamentaux que sont-ils ?
1- une préséance à la dignité assurée à tout être humain ;
2- le droit au bonheur pour chaque humain.
Ce qui oblige tout le reste : l'égalité des droits et des changes, la tolérance, le droit des peuples autoctones, le droits des minorités, le droit au travail, droit de penser et de religion, le droit d'expression, le droit à la santé et à l'éducation, un répartition juste et équitable de la richesse collective, etc...
Russel Bouchard
Lâchez pas. Ce sont des vraies choses que nous parlons ici...
dit :
"Des Révolutions tranquilles et des Révolutions de velours, oubliez ça ! ça n'existe que dans les livres d'histoire écrits par l'élite, les institutions dont ils ont la garde et leurs étudiants qui leur cirent les pompes par des écrits lénifiants, dévots et trop souvent tordus (comme c'est le cas avec le concept de la « nation civique franco-québécoise inclusive » si cher aux Bouchardistes, Landry, Boisclair et consorts)." (Russel Bouchard)
Vous mettez le doigt dessus M. Bouchard. J'oserais dire que vous ne savez pas à quel point votre commentaire est juste, mais votre connaissance du milieu m'empêche de le faire.
En ce qui me concerne, vos propos raisonnent bien fort après ma lecture, hier soir, d'un texte récent et absolument psychédélique (le mot est faible) du dit Gérard Bouchard, père de la Nation Civique (Civide), qui anéanti totallement cet espoir dont nous patagions vous et moi, espoir que ce maître de la neutralisation nationale ait enfin retrouvé ses esprits en se rédimant par un appel publique, il n'y a pas longtemps, dans les pages du "Devoir", à un "retour aux sources".
Vous-vous souvenez?
Malheureusement, ce que ce faux espoir nous a fait confondre sont les mots "sources" et "souches" de G. Bouchard. Ce qui ressort clairement du texte du Frère Delautre, c'est que les souches dont il invitait le peuple à jetter au feu de la Saint-Jean, ne sont pas les "sources" dont il appella plutard le peuple à aller se rafraîchir pour recouvrer le sens de la nation.
Non, ces sources n'étaient pas un brin les sources de notre histoire.
Ces sources, tenez vous bien à votre chaise mon cher Russel ou assoyez-vous si ce n'est déjà fait, ces sources donc, ne sont pas moins que les sources idéologiques et mythiques de la Révolution Tranquille!
Eh oui! Il faut, selon G. Bouchard, poursuivre la Revolution Tranquille! Car, dit-il, la "crise" actuelle n'existe pas! Ce que nous vivons actuellement sont les effets d'une période de "transition" normale du passage du statut "idéologique" de la révolution à son statut "étatique" en pleine progression. La "raison" de ce difficile passage, nous explique le prophète, est que (tenez vous bien); la structure de l'idéologie de la révolution consistait en un "archémythe" fonctionel composé de mythes (fédération de mythes) identitaires, politiques, et culturels. Mais que cet archétype, par les effets de la mondialisation, s'est aujourd'hui fragmenté en mythes éparses et n'est donc plus fonctionel. Il faut donc retrouver et reformer l'archétype fonctionel (la fédération)de la Révolution Tranquille pour permettre l'achèvement de sa transition.
Je sais. Moi aussi j'ai dû me servir un scotch. Et un deuxième.
Ce texte, qui se conclu dans une explosion de démagogie invitant la "race" élitiste des "intellectuels" de la Révolution Tranquille à se servir de leur position dans les institutions d'éducation, ainsi que d'investir la puissance de la machine des communications de masse et Internet afin de promouvoir efficacement ces mythes au peuple (propagande), me parraît du début à la fin les marques de symptômes de quelqu'un qui a complètement perdu la carte.
Je vous invite donc à vous faire une idée et me faire part de vos commentaires en lisant le texte que vous trouverez ici dans le cahier spécial de l'Institut du Nouveau Monde à la page 28:
http://www.inm.qc.ca/pdf/cahierspecial2007.pdf
dit :
P.S.
Dans mon dernier texte j'ai écrit archétype au lieu de archémythe.
Partout où j'ai écrit archétype il faut remplacer par archémythe.
Lapsus dû à mes lectures en psychanalyse.
dit :
Je connais tous les textes de ce type. J'ai tenté de dénoncer cette dérive depuis 1987, mais cela n'a pas été possible. Il avait toute la presse québécoise pour lui, à comencer par Le Devoir.
Comprenez que tout ce qu'il fait, présentement, est uniquement un effort de récupération. Il veut sauver la face. Car l'actuel débat sur les accommodements raisonnables témoignent de ce lamentable échec de la « nartion civique » dont il est l'inventeur.
Il est le... Maupertuis du Québec. Faut lire Voltaire pour en rire ! (Lisez « La diatribe du Dr Akakia », qui a inspiré le titre de ce blogue. Vous allez crever de rire...
dit :
"Comprenez que tout ce qu'il fait, présentement, est uniquement un effort de récupération. Il veut sauver la face. Car l'actuel débat sur les accommodements raisonnables témoignent de ce lamentable échec de la « nartion civique » dont il est l'inventeur." (Russel Bouchard)
Çà c'est évident.
Mais ce que j'aimerais bien savoir, moi, c'est si les personnes qui sont autour de lui et le supportent (Institut du Nouveau Monde) souffrent d'un aveuglement par l'influence de la réputation et du statut du bonhomme ou bien au contraire les têtes de l'Institut (Michel Venne) se servent de lui, l'utilisent.
J'ai de la difficulté à croire que les gens qui ont lu ce tissu d'âneries de ce sénile y ont perçu le moindre sens.
Ou bien ils se taisent ou bien ils sont aussi fous que lui.
C'est tout-de-même tout un phénomène que ce couple des frères Bouchard!
L'un qui fait la propagande idéologique économique et l'autre qui fait la sociale.
dit :
"Il est le... Maupertuis du Québec." (Russel Bouchard)
Tu es trop généreux. Maupertuis ne disait pas que des âneries. Mais était attiré par le pouvoir, oui.
Après d'autres recherches, il me semble que la conjecture Charest-Harper a produit un recentrement de la droite médiatique, patronale, universitaire, corporative, vers l'ADQ et que les frères Bouchard servent de déclencheurs pour manipuler l'opinion publique. Le plus hallucinant c'est que Boisclair semble vouloir se joindre au groupe!
Le Québec s'en va en ligne directe vers un facisme de droite!
dit :
À mon avis, ce programme vient d'ailleurs, de beaucoup plus puissant qu'on puisse l'imaginer. Cela est arrivé, rappelez-vous, dans la fouée de la défaite référendaire de 1995. Si on regarde bien le résultat, car c'est un résultat, la « nation civique » consacre la mort des Canadiens français comme nation et comme peuple. Qui a intérêt à ce que ce soit selon ? Trouves-les et vous avez votre réponse. En ce qui me concerne, ce type n'est que le troufion d'un régiment d'élites qui ont réussi là où les conquêrant avait échoué jusqu'à 1995.
dit :
Désolé, le texte est parti avant correction. Je me reprends :
À mon avis, ce programme vient d'ailleurs, de beaucoup plus puissant qu'on puisse l'imaginer. Cela est arrivé, rappelez-vous, dans la foulée de la défaite référendaire de 1995. Si on regarde bien le résultat —car c'est un résultat—, la « nation civique » consacre la mort des Canadiens français comme nation et comme peuple.
Qui a intérêt à ce que ce soit selon ? Trouvez-les et vous aurez votre réponse.
En ce qui me concerne, ce type n'est que le troufion d'un régiment d'élites qui ont réussi là où les conquêrants avaient échoué jusqu'à 1995.
dit :
Une chose est certaine ce que j'appelle La Méthode et que vous décrivez très bien et pour laquelle j'ai consacré des heures et des heures de réflexion et de recherchesdepuis des années est là et bien là. Il y a cinq ans, j'ai rencontré des leaders d'opinions pour les mettre au fait de cela. Vous imaginez leur réaction : je paranoïais.
J'avais entendu parler de ce dossier par des correspondants étrangers et qui me disaient que le Québec était considéré de par le monde francophone comme une terre d'expérimentation et qu'on tente par la suite d'appliquer dans d'autres pays francophones.
La Méthode contrôle tout au Québec. Mais la semaine que nous venons de vivre, ils ne l'attendaient pas. Ils sont en train de réfléchir à la manière de contourner ce qui devient trop évident. Ls Québécois refusent de se laisser entraîner dans les accomodements raisonnables. Ils l'ont bien signifié. Et ce n'est que le début, à mon avis.
Voici mon hypothèse.
La Méthode québécoise est sous la tutelle d'une Méthode puissante qui a ses origines bien ailleurs qu'au Québec. Nous ne sommes dans les faits que des cobayes, une terre d'expérimentation. Et nos savants compatriotes ne sont en fait que les haut-parleurs de cette Méthode.
Qui forme les administrateurs publiques? L'ÉNAP (École nationale d'administration publique).
Qui en est l'un des fondateurs? Claude Morin si je ne me trompe.
Où retrouve-t-on ensuite les administrateurs publiques?
Dans la fonction publique québécoise, dans les différents ministères, et particulièrement au ministère de l'Éducation, dans les universités québécoises, dans les cégeps, dans les hôpitaux, etc... De cette façon, ils peuvent contrôler toute une nation. C'est ce que j'appelle le néo-soviétisme. Jeconnais des dizaines de fonctionnaires qui ont dû suivre des cours de développement personnel qui n'étaientenfait que du formatage et la manière de formater le citoyen. Je vous assure que cela est très bien présenté. J'ai moi-même dénoncé ces cours de formation continue.
Et les syndicats sont un terreau fertile à l'application de La Méthode. Deuxchefs de partis ne sont-ils pas issus du mouvement marxiste-léniniste? Ce n'est un secret pour personne.
Questions :
Qu'est devenu le million de dollars que Thierry Vandal d'Hydro-Québec a fait transiter en Suissepour des services qui n'existeraient pas. Auxdernières nouvelles, le vérificateur général est à sa recherche. J'attends avec impatience les résultats!!!! de la recherche du vérificateur.
Qui contrôle les programmes aux ministères de l'Éducation? Prticulièrement ceux de l'enseignement du français et de l'Histoire?
Quel est le rôle joué par l'OMS?
Qui a intérêt à entretenir le citoyen québécois dans toute une série de lieux communs et jusqu'à plus soif, tels la santé, le culte du corps, l'éducation, les déviances de toutes sortes, l'humour de bas étage, etc...
Àmon avis ces gens sont très puissants et très dangereux.
J'ai la conviction profonde que tant que nous n'aurons pas mis le doigt sur cette arnaque, il n'y a rien à faire au Québec, y compris l'indépendance. Ce ne serait pas l'indépendance voulue par la population, mais une indépendance sous contrôle étranger.
À qui profite le crime???? Pourquoi et comment?
dit :
Autre point important à souligner. Cette « Méthode », comme vous dites si bien Marie Mance, tient compte d'un facteur déterminant : les « auchtones » qu'ils ont eu la maladresse d'assimiler aux seuls Indiens, une erreur funeste pour eux. Et c'est justement là, auprès des Indiens, présentement, que G.B., le frère de L'Autre, travaille et se manifeste partout où il y a un micro, une caméra et une tribune.
L'erreur qu'ils ont tous commise, c'est de ne pas avoir compté sur le réveil du peuple métis du Québec et du Canada, qui est en train de prendre la place qui lui revient dans notre mémoire collective et qui lutte présentement pour ses droits ancestraux, dont celui d'être rétabli dans la mémoire de ce pays.
Voilà pourquoi, à mon avis, le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada, les ministères des Affaires indiennes et de la Justice, ont accordé, en 2004, une subvention de 142,500$ au Célat de l'Université Laval, pour qu'il fasse rapport sur la situation des Métis au Québec, et notamment ceux de Chicoutimi et de l'Abiti (Métis d'origine francophone, et Métis d'origine anglophone).
À l'égard des Méti, ils ont définitivement perdu la bataille, car tous les documents que j'ai évoqués dans ma trilogie sont indémontables ; à commencer par les recensements de 1839, de 1851, de 1861 et 1871. Et soyez assurés qu'ils lisent présentement ces lignes pour comprendre la situation et essayer de nous défaire dans les trois causes que nous avons intentées par le biais de la Justice et de leurs propres règles constitutionnelles. Et c'est ici que je les attends ! Car, si l'histoire est un art qui réfère à l'interprétation des documents, contrairement à tous les autres arts son écriture requiert inévitablement une base objective, c'est-à-dire des documents, des témoignges, des photos, etc... Et cela, j'en ai plein mon fonds de recherche.
Autre chose. Je suis en train de rédiger la quatrième plume à cette affaire : et le sujet porté à l'étude, c'est le Métis que je suis ; ses songes, sa culture, sa spiritualité et sa condition très spéciale de lien de mémoire pour sa communauté et celle du Canada (vu que j'ai reçu cette reconnaissance avant Noël). Personne d'autre que moi peut offrir une telle introspection puisqu'elle réfère à mon âme et mon vécu. Ce quatrième livret requiert un vécu profond, une mise à nue de ma double lutte identitaire (l'identité de genre et l'identité humaine), et je suis prêts à me commettre à ce niveau.
Je ne puis en dire plus pour le moment.
Russel Bouchard
dit :
"Qui contrôle les programmes aux ministères de l'Éducation? Prticulièrement ceux de l'enseignement du français et de l'Histoire?" (Marie Mance)
Je vous conseille fortement la lecture du texte de ces deux professeurs d'histoire qui le dénoncent:
La marginalisation de l'histoire politique dans les universités francophones
http://www.ledevoir.com/2007/01/13/127288.html
À votre avis, Russel, est-ce que Lucien et Gérard sont dans des groupes opposés?
dit :
"Mais ce que j'aimerais bien savoir, moi, c'est si les personnes qui sont autour de lui et le supportent (Institut du Nouveau Monde) souffrent d'un aveuglement par l'influence de la réputation et du statut du bonhomme ou bien au contraire les têtes de l'Institut (Michel Venne) se servent de lui, l'utilisent."(Z.B)
Ces deux propositions s’avèrent l’une autant que l’autre. En réalité il devient même difficile d’imaginer l’une sans l’autre. En effet les sources idéologiques de la révolution tranquille proposent la création ou la constitution d’une élite intellectuelle québécoise soit –disant libérée des mythes du passé ( rebelles et/ou colonisés ), et de sa « projection » dans l’espace moderne comme société actualisée qui aspirerait( !) à l’élite mondiale ! Le modèle idéal de l’organisation sociétale planifiée, voulue et exportable. ( l’Histoire sociale, en fait, dont Monseigneur est l’illustre inventeur)
Cela réfère effectivement à la « Méthode » dont parle Madame Marie-Mance.
Ce n’est pas pour rien que le bonhomme en appelle aujourd’hui à l’éveil des « givrés » de l’administration publique et de l’intelligentsia québécoises. Ces « zombies » tardent effectivement à se mettre en marche parce qu’ils ont tous pris pour acquis que ce phénomène était irréversible. On a donc laissé allé le bonhomme et on en a fait un « mythe »...que l’on peut détruire comme les autres, le cas échéant. D’où la réciprocité des deux propositions de M. Gébello.
Les plus grands dangers ne viennent donc pas du « bonhomme », même s’il demeure dangereux à lier, mais bien de ceux qui manipulent les cordes qui le font s’agiter !
dit :
"Les plus grands dangers ne viennent donc pas du « bonhomme », même s’il demeure dangereux à lier, mais bien de ceux qui manipulent les cordes qui le font s’agiter !" (Richard Harvey)
Merci, M. Harvey.
Et à votre avis, qui sont ces gens, à quel pouvoir (ou pouvoir en devenir) sont'ils liés?
Est-ce que Lucien et Gérard sont du même combat?
"En effet les sources idéologiques de la révolution tranquille proposent la création ou la constitution d’une élite intellectuelle québécoise soit –disant libérée des mythes du passé ( rebelles et/ou colonisés ), et de sa « projection » dans l’espace moderne comme société actualisée qui aspirerait( !) à l’élite mondiale ! Le modèle idéal de l’organisation sociétale planifiée, voulue et exportable. ( l’Histoire sociale, en fait, dont Monseigneur est l’illustre inventeur)" (Richard Harvey)
Oui, c'est exactement çà.
Je le cite:
"L'identité nationale québécoise est dite en crise alors qu'elle fait l'envie de bien des observateurs étrangers qui la trouvent remplie de dynamisme, capable d'une remarquable flexibilité et en voie d'accomoder d'une façon originale la diversité ethnoculturelle" (Frère Delautre)
Une nation flexible à souhait et accomodante!
Un peuple docile quoi!
Si je vous demande si Lucien et Gérard sont dans des camps opposés, c'est que ce discours de Gérard me semble en contradiction avec le discours de Mario Dumont qui est partit en croisade contre l'accomodement et la nation épurée. Et de plus, c'est l'ADQ qui a financé le brûlot propagandiste "l'Illusion Tranquille" qui n'est rien d'autre qu'une ode au groupe des Lucides à Lulu qui lui-même est lié aux prêtres de La Presse de Power Corporation!
dit :
Pour le mise au point publiée dans Le Devoir du 14 janvier par deux historiens qui ne sont pas tombés de la dernière pluie. J'ai évidemment lue. Ce que ce texte indique —du moins c'est la lecture que j'en ai faite— il n'y a plus de consensus... idéologique à ce chapitre au Québec. Ce qui est important dans ce papier, ce n'est pas ce qui est dit, c'est plutôt ce qui ne l'est pas.
Comprenez que, pour une première fois depuis 1995, le nom de G.B. est totalement évacué de ces réflexions, de même que toute référence à son oeuvre. C'est là l'indice le plus percutant de la fracture irréconciliable entre deux écoles... idéologiques au Québec. Un schisme, si l'on puis dire ainsi, car c'est bien de religion dont il est question par ces plumes institutionnelles.
Vous voulez savoir le vrai fond de cett histoire où les aveugles sont roi ? lisez plutôt ceux qui sont marginalisés ! Il y en a une profusion, mais comme ils n'ont pas l'attention des éditeurs et des journaux, nous ne pouvons les lire et interpeler leurs consciences.
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a, au Québec, une histoire officielle qui a,pris naissance avec la défaite référendaire, une histoire dont on sent, par le texte du Le Devoir et les nouvelles sorties de l'Évêque de l'IREP (G.B.), le relief d'une impossible fracture. Mais ce ne sont là, comprenez-le bien, que deux manières de présenter et imposer une histoire toujours officielle.
Autrement dit, cette lutte qui se transmet par Le Devoir, est une lutte idéologique et non pas une lutte pour la compréhension de l'histoire. Car, dès qu'on nous demande de croire à une version, nous sombrons dans le monde brumeux de l'idéologie, de la politique et de la religion. Ne jamais oublier que l'histoire est affaire de questionnement et non pas de réponse. Et, dans cette seule perspective, celui qui impose sa réponse comme étant la seule vérité tente de soumettre votre esprit au lieu de l'éveiller...
Russel
dit :
Si mes textes arrivent tous croches et pleins de fautes, je vous prie de m'excuser. J'ai un fichu de problème avec l'Internet aujourd'hui.
J'envoie vite, quand j'en ai la chance. Je vous remercie de votre compréhension.
dit :
"Autrement dit, cette lutte qui se transmet par Le Devoir, est une lutte idéologique et non pas une lutte pour la compréhension de l'histoire. Car, dès qu'on nous demande de croire à une version, nous sombrons dans le monde brumeux de l'idéologie, de la politique et de la religion. Ne jamais oublier que l'histoire est affaire de questionnement et non pas de réponse. Et, dans cette seule perspective, celui qui impose sa réponse comme étant la seule vérité tente de soumettre votre esprit au lieu de l'éveiller..." (Russel Bouchard)
Merci Russel!
Je sent que nous avançons!
Nous avons, avec G.B., bien analysé et compris l'idéologie et la méthode qu'il utilise pour la faire valoir. Nous comprenons aussi le but de cette idéologie.
Que pouvez-vous nous dire de l'autre? De la religieuse qui s'y oppose. Quelle est son idéologie, quelle histoire (vérité) veut'elle imposée, et dans quel but?
dit :
Vous avez lu çà dans le Devoir d'aujourd'hui?
"En un demi-siècle, la culture et la pensée québécoises ont été complètement réinventées."
(Micheline Dumont, historienne)
Pour connaître la pensée et la culture québécoises, à une époque ou à une autre, il suffit de questionner exclusivement l'élite intellectuelle officialisée!
dit :
L’autre, le stigmatisé, c’est l’incarnation - par le biais des droits de la personne- du sujet intemporel issu de la rupture que la modernité oblige dans l’esprit des « sources » de la révolution tranquille comme dans celui des révolutionnaires de la France des Lumières( Carl Bergeron,le Devoir 30 déc.06, « Burke,Harper et le Québec progressiste). Pour Burke dit-il, « ...ce qui est intemporel, ce n’est pas le sujet mais bien l’État, les lois,la religion »... « ...La liberté vient de l’histoire et de la Constitution du Pays ; elle est un legs que les mortels se passe gravement de génération en génération à travers les « sédimentations des siècles » que sont les institution.
À l’instar des révolutionnaires français, des « tranquilles » des années 60 et des « lucides » du transfiguré ( pour ne pas dire miraculé) du conservatisme Mulronneyen notre évêque national a préféré « ...agir comme (s’ils n’avaient) jamais été civilisés et comme(s’ils avaient) tout à refaire à neuf. (Ils ont) mal commencé parce qu’(ils ont), dès le début, méprisé tout ce qui (leur) appartenait ». ( Burke)
S’ils ont en commun d’être embourbés dans leurs propres contradictions, ils ont un parcours idéologiques différents - l’un est définitivement plus psychédélique ( kaleidoscope eye) que l’autre – mais tous les deux convergent vers une radicalisation du discours de droite. C’est ce qui se produit d’ailleurs à l’échelle politique nationale non ?
dit :
Le Québec serait le seul(!!!) endroit au Canada et sans doute ailleurs dans le monde à mettre en onde, dans un an, dit-on, avec l'autorisation du CRTC, une station de télévision pour les tout-petits de 0 à 3 ans.
On nous dit que ce sont des spécialistes en pédagogie qui se sont chargés de concevoir le programme. Qui sont ces spécialistes???
Les secteurs public et para-public de plus en plus dénoncés refileraient-ils le «formatage» des petits Québécois à l'entreprise privée?????
Qui formetera les foetus????
Je m'interroge sérieusement...J'ai parfois le sentiment qu'un pouvoir occulte s,achaarne à changer la nature même de l'être humain.
Que diront nos savants compatriotes de cette nouvelle des plus inquiétantes????
Dossier à suivre.
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