À qui l'Amazonie ? À qui la rivière Rupert ? À qui l'Arctique ? La Planète en péril ! Sortons de notre ignorance, ÇA PRESSE !...
Avec la courtoisie de Gaston Laurion, Canadien français, Montréal,
et Marie-Mance Vallée, Métisse du Saguenay et Canadienne française
« Superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par des étudiants aux Etats-Unis... La presse nord-américaine a refusé de publier ce texte.
Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre del'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.
Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.
Réponse de M. Cristovam Buarque: En effet, en tant que Brésilien je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre. En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.
Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix.
De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.
Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.
Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier
Si les États-Unis veulent internationaliser l'Amazonie à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des Etats-Unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves forestières du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école.
Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie.Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école, ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.
En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera
comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous !
Ce texte n'a pas été publié.
Aidez à sa diffusion.
Merci !!!»
et Marie-Mance Vallée, Métisse du Saguenay et Canadienne française
« Superbe réponse du ministre brésilien de l'Education interrogé par des étudiants aux Etats-Unis... La presse nord-américaine a refusé de publier ce texte.
Pendant un débat dans une université aux États-unis, le ministre del'Éducation Cristovam Buarque, fut interrogé sur ce qu'il pensait au sujet de l'internationalisation de l'Amazonie.
Le jeune étudiant américain commença sa question en affirmant qu'il espérait une réponse d'un humaniste et non d'un Brésilien.
Réponse de M. Cristovam Buarque: En effet, en tant que Brésilien je m'élèverais tout simplement contre l'internationalisation de l'Amazonie. Quelle que soit l'insuffisance de l'attention de nos gouvernements pour ce patrimoine, il est nôtre. En tant qu'humaniste, conscient du risque de dégradation du milieu ambiant dont souffre l'Amazonie, je peux imaginer que l'Amazonie soit internationalisée, comme du reste tout ce qui a de l'importance pour toute l'humanité. Si, au nom d'une éthique humaniste, nous devions internationaliser l'Amazonie, alors nous devrions internationaliser les réserves de pétrole du monde entier.
Le pétrole est aussi important pour le bien-être de l'humanité que l'Amazonie l'est pour notre avenir. Et malgré cela, les maîtres des réserves de pétrole se sentent le droit d'augmenter ou de diminuer l'extraction de pétrole, comme d'augmenter ou non son prix.
De la même manière, on devrait internationaliser le capital financier des pays riches. Si l'Amazonie est une réserve pour tous les hommes, elle ne peut être brûlée par la volonté de son propriétaire, ou d'un pays Brûler l'Amazonie, c'est aussi grave que le chômage provoqué par les décisions arbitraires des spéculateurs de l'économie globale. Nous ne pouvons pas laisser les réserves financières brûler des pays entiers pour le bon plaisir de la spéculation.
Avant l'Amazonie, j'aimerai assister à l'internationalisation de tous les grands musées du monde. Le Louvre ne doit pas appartenir à la seule France. Chaque musée du monde est le gardien des plus belles oeuvres produites par le génie humain. On ne peut pas laisser ce patrimoine culturel, au même titre que le patrimoine naturel de l'Amazonie, être manipulé et détruit selon la fantaisie d'un seul propriétaire ou d'un seul pays. Il y a quelque temps, un millionnaire japonais a décidé d'enterrer avec lui le tableau d'un grand maître. Avant que cela n'arrive, il faudrait internationaliser ce tableau.
Pendant que cette rencontre se déroule, les Nations unies organisent le Forum du Millénaire, mais certains Présidents de pays ont eu des difficultés pour y assister, à cause de difficultés aux frontières des États-unis. Je crois donc qu'il faudrait que New York, lieu du siège des Nations unies, soit internationalisé. Au moins Manhattan devrait appartenir à toute l'humanité. Comme du reste Paris, Venise, Rome, Londres, Rio de Janeiro, Brasília, Recife, chaque ville avec sa beauté particulière, et son histoire du monde devraient appartenir au monde entier
Si les États-Unis veulent internationaliser l'Amazonie à cause du risque que fait courir le fait de la laisser entre les mains des Brésiliens, alors internationalisons aussi tout l'arsenal nucléaire des États-unis. Ne serait-ce que par ce qu'ils sont capables d'utiliser de telles armes, ce qui provoquerait une destruction mille fois plus vaste que les déplorables incendies des forêts brésiliennes. Au cours de leurs débats, les actuels candidats à la Présidence des Etats-Unis ont soutenu l'idée d'une internationalisation des réserves forestières du monde en échange d'un effacement de la dette. Commençons donc par utiliser cette dette pour s'assurer que tous les enfants du monde aient la possibilité de manger et d'aller à l'école.
Internationalisons les enfants, en les traitant, où qu'ils naissent, comme un patrimoine qui mérite l'attention du monde entier. Davantage encore que l'Amazonie.Quand les dirigeants du monde traiteront les enfants pauvres du monde comme un Patrimoine de l'Humanité, ils ne les laisseront pas travailler alors qu'ils devraient aller à l'école, ils ne les laisseront pas mourir alors qu'ils devraient vivre.
En tant qu'humaniste, j'accepte de défendre l'idée d'une internationalisation du monde. Mais tant que le monde me traitera
comme un Brésilien, je lutterai pour que l'Amazonie soit à nous. Et seulement à nous !
Ce texte n'a pas été publié.
Aidez à sa diffusion.
Merci !!!»
5 Comments:
dit :
Les américains comme le disait Jim Corcoran " c'est 50 millions de bons individus...entourés de 250 millions d'imbéciles". Voilà un des grands fléaux qui affligent l'humanité!
dit :
Le problème avec une telle proposition pour un monde "humaniste" est que les internationalisations deviendront vite les nouveaux "joujoux" des multinationalisées.
dit :
Quand les hommes vivront d,amour...et seront humanistes..il n'y aura qu'un seul pays, une seule nation ...comme il y a qu'une seule planête...réécoutons «Imagine» de Lennon...
kmmk
dit :
Bien le bonjour cher Zach! Y avait un bail que je ne vous avais lu!
C'est l'Empire en plein délires! Les Amerloques sont en effet capables de toutes les astuces, de toutes les vilenies et ignominies imaginables pour s'accaparer ce dont ils ont besoin afin de perpétuer l'hégémonie. Ils ne sont hélas pas les seuls! Cependant ce sont les pires parmi les pires. Cet engeance a les yeux sur tout ce qui bouge.
Pourquoi ne pas "internationaliser" ( mettre sous contrôle américain s'entend )alors le nord québécois qui recèle un potentiel énergétique fabuleux qui leur fera défaut de façon alarmante d'ici quelques années?
Pourquoi ne pas internationaliser ainsi les forêts du Québec? Simplement parce qu'ils sont partie prenante de l'hécatombe et que le marché est structuré à leur avantage ($$) ce qui est moins évident en Amazonie.
C'est bien connu. Pendant que les petites misères des Etasuniens deviennent immanquablement des phénomènes internationaux voire planétaires, la vraie misère du Monde demeure une problématique localisée et indépendante des "Pouvoirs" des empires et de leurs complices.
...Et dire qu'ils se trouvent encore des abrutis qui les vénèrent...dans nos murs!
Vive Chavez, Castro et Sadam qui leur ont botté le cul!
dit :
"Vive Chavez, Castro et Sadam qui leur ont botté le cul!" Richard Harvey
Et faut pas oublier Ahmadinejad!
L'empire va mourrir par l'Euro.
Il n'aura pas le pétrole de l'Irak pour redonner un semblant de valeur à son dollar$.
Ce qui est plus inquiétant c'est que la charte des droits du Québec est encore monayable avec le dollar américain!
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