La «Nation québécoise Inc.» ! Quand les deux parents portent les mêmes gènes déficients, il y a à parier que l'enfant à naître sera taré...
Le gène défectueux
Ceux qui suivent l'affaire auront sans doute été eux-mêmes surpris par l'ambiguïté du résultat. Le Québec a-t-il gagné ou perdu au change avec la reconnaissance officielle de la « Nations québécoise dans un Canada-Uni ». Retour à la case départ ! L'Union de 1841, version 2006 ! Tout ça pour en arriver là. L'auteur de la « nation civique franco-québécoise» (ce qu'il appelle aujourd'hui... « ouvrir le cercle de la nation », un lapin dans le chapeau !), n'est pas heureux de ce résultat auquel il a pourtant tant et si bien contribué.
Maintenant que tout tourne à l'aigre doux, ce Maître ès-Art de l'imprécision sibylline essaie de tourner à son avantage sa fameuse déclaration de 1999, portant sur « les souches » canadiennes-françaises qu'il fallait à tout prix « jeter dans le feu de la St-Jean ». Un discours mécaniquement perpétué dans la ligne éditoriale du journal Le Devoir qui n'a pas su rendre à bon port la mission dont il s'était lui-même doté. Aujourd'hui, l'auteur et ses commensaux journalistiques nous disent que nous avons mal compris, que nous n'avons pas su lire entre les lignes. C'est n'importe quoi !
La « Nation québécoise dans un Canada-Uni » ! Une belle manière d'accentuer la médiocrité québécoise, de l'assujettir à l'ensemble canadien à défaut de l'assimiler puisque cette différence sert bien le nationalisme canadien.
La mise en place des nationalismes autochtones
Autre point que m'indique ce commentaire publié ce matin, 1er décembre, dans Le Devoir qui sert toujours de minaret à cette sorte de discours : l'identité « canadienne-française » ne sait pas mourir malgré tout ce que ces intellos ont fait et font encore pour la diluer dans la « nation civique » (ce dont l'auteur même du concept prend également bien soin de ne plus évoquer dans ses écrits).
Au-delà du pathétique que nous inspire un tel résultat, ce qu'il faut effectivement voir dans tout ça, c'est que tout bouge très très vite chez nous. Un courant se dessine de plus en plus, un courant qui nous amène vers une nouvelle dualité ethno-culturelle québécoise, peut-être un indicateur d'une tendance universelle, qui sait !? Et les sorties de plus en plus agressives contre le communautarisme à la québécoise dont ces gens sont du reste les principaux chantres, témoignent d'un ressac de l'histoire, un retour imprévu dont les manifestations socio-politiques deviennent de plus en plus visibles avec l'émulsion des nationalismes autochtones pan-canadiens (pas seulement Indiens, mais désormais, aussi et notamment Canadiens français et Métis).
La Nation québécoise Incorporated
Pouvait-on espérer un autre résultat ? Pouvait-on espérer mieux ? Évidemment non ! C'est ce qui arrive quand un pays (le Québec) a perdu son sens par la bouche de ses faux prophètes et qu'il fait de l'histoire à la carte, selon les besoins du moment, selon la rentabilité de l'émotion nationale, selon les contraintes du marché international. Avions-nous franchement besoin de cette autre preuve ! L'échec national passe par ces plumes épointées. Ils ont sollicité des ressorts dont ils n'ont pas le contrôle, dont ils n'ont du reste jamais eu le contrôle. La conséquence crève aujourd'hui les yeux ! Il n'y a plus de place à l'incertitude : ou la mécanique se casse, ou elle s'emballe !
Faites vos mises...
Russel Bouchard
Le Devoir
POLITIQUE, vendredi 1 décembre 2006, p. a3
Motion sur la nation
Un recul pour le Québec, selon Gérard Bouchard
Robitaille, Antoine
Québec - Ce que l'Assemblée nationale a salué hier par une motion unanime est au fond une ruse électorale et fédéraliste qui fait reculer le Québec, estime le renommé historien et sociologue Gérard Bouchard, une des principales figures intellectuelles du débat sur la nation des 15 dernières années. Selon M. Bouchard, les souverainistes sont perdants dans cette histoire puisque leur nation est maintenant associée à celle d'un «Canada uni» et aussi parce que le texte de la motion ramène l'idée d'une nation canadienne-française.
L'intellectuel, frère de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard, trouve «déconcertant» que le Bloc québécois ait «engagé tout le mouvement souverainiste dans son geste d'association du concept de nation québécoise à l'idée d'un Canada uni». Or ce geste est fort, insiste M. Bouchard, car il a été effectué «de la manière la plus formelle qui soit: par un vote des Communes!». «Ça va être dur à renverser, ça», a-t-il dit hier depuis son bureau à l'Université du Québec à Chicoutimi. «Et on raconte que cela a recueilli l'appui des ténors souverainistes au Québec, ce qui rend la chose encore plus troublante pour moi», a-t-il dit.
Diversité Les travaux de Gérard Bouchard sur la nation, depuis le milieu des années 90, ont suscité beaucoup d'intérêt et ont été largement commentés. Parmi ceux-ci, citons notamment La nation québécoise au futur et au passé, (VLB éditeur, 1999) ou Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde (Boréal, 2000). Gérard Bouchard a pris le contre-pied du grand sociologue Fernand Dumont, qui refusait de parler de «nation québécoise» tant que le Québec ne serait pas souverain. Avant ce grand soir, aux yeux de Dumont, la nation, c'était le Canada français. Bouchard, lui, a développé une conception de la nation politique québécoise refondée sur sa diversité. En 1999, certains ont même cru qu'il voulait carrément liquider le passé canadien-français lorsqu'il avait écrit dans nos pages: «Tous ensemble, jeter les souches au prochain feu de la Saint-Jean? Pourquoi pas? Avec l'espoir raisonnable qu'à la longue, il pourrait naître de ces cendres (parmi quelques inévitables bleuets?) une espèce renouvelée, enrichie, comme il arrive parfois.»
L'historien et sociologue n'a de cesse de répéter qu'il faut «ouvrir le cercle de la nation». Dans le débat des 15 dernières années, la nation a été selon lui une manière d'inclure les communautés culturelles, les néo-Québécois, dans la définition même de ce qu'est un Québécois.
Or, avec la motion votée cette semaine à Ottawa et saluée hier à Québec, ce «profit sociologique risque d'être dilapidé». La motion de Stephen Harper comprend le mot «Québécois» même en anglais. Voilà en somme l'idée d'une nation canadienne-française «d'un océan à l'autre» qui montre de nouveau le bout de son nez. Il remarque que les libéraux fédéraux ont ramené ces jours-ci cette vieille idée en échafaudant une théorie des «trois nations»: anglaise, française et autochtones. «Ce n'est pas la nation québécoise au sens où on l'entend, nous, dans nos débats. On est en train de revenir à des débats qu'on pensait réglés. C'est pour ça que je dis qu'on a perdu.»
Plusieurs se réjouissent de voir disparaître la notion de «société distincte». Gérard Bouchard fait remarquer qu'au moins, dans Meech, «il y avait une promesse d'une inscription constitutionnelle, ça s'accompagnait d'un petit réaménagement des pouvoirs face à Ottawa. Cette semaine, on a reculé, c'est évident». Il s'étonne de voir que malgré cela, les Canadiens anglais sont encore «plus dressés contre cette motion sur la nation qu'ils ne l'étaient contre Meech». Aujourd'hui, les «vrais problèmes ne sont même plus abordés»: réforme constitutionnelle, redistribution des pouvoirs, rapatriement de points d'impôt. «Comment peut-on parler de gain? Je ne comprends pas», dit Gérard Bouchard. Même s'il risque de perdre quelques plumes dans le ROC, «le seul gagnant ici, c'est Stephen Harper», estime M. Bouchard.
Ceux qui suivent l'affaire auront sans doute été eux-mêmes surpris par l'ambiguïté du résultat. Le Québec a-t-il gagné ou perdu au change avec la reconnaissance officielle de la « Nations québécoise dans un Canada-Uni ». Retour à la case départ ! L'Union de 1841, version 2006 ! Tout ça pour en arriver là. L'auteur de la « nation civique franco-québécoise» (ce qu'il appelle aujourd'hui... « ouvrir le cercle de la nation », un lapin dans le chapeau !), n'est pas heureux de ce résultat auquel il a pourtant tant et si bien contribué.
Maintenant que tout tourne à l'aigre doux, ce Maître ès-Art de l'imprécision sibylline essaie de tourner à son avantage sa fameuse déclaration de 1999, portant sur « les souches » canadiennes-françaises qu'il fallait à tout prix « jeter dans le feu de la St-Jean ». Un discours mécaniquement perpétué dans la ligne éditoriale du journal Le Devoir qui n'a pas su rendre à bon port la mission dont il s'était lui-même doté. Aujourd'hui, l'auteur et ses commensaux journalistiques nous disent que nous avons mal compris, que nous n'avons pas su lire entre les lignes. C'est n'importe quoi !
La « Nation québécoise dans un Canada-Uni » ! Une belle manière d'accentuer la médiocrité québécoise, de l'assujettir à l'ensemble canadien à défaut de l'assimiler puisque cette différence sert bien le nationalisme canadien.
La mise en place des nationalismes autochtones
Autre point que m'indique ce commentaire publié ce matin, 1er décembre, dans Le Devoir qui sert toujours de minaret à cette sorte de discours : l'identité « canadienne-française » ne sait pas mourir malgré tout ce que ces intellos ont fait et font encore pour la diluer dans la « nation civique » (ce dont l'auteur même du concept prend également bien soin de ne plus évoquer dans ses écrits).
Au-delà du pathétique que nous inspire un tel résultat, ce qu'il faut effectivement voir dans tout ça, c'est que tout bouge très très vite chez nous. Un courant se dessine de plus en plus, un courant qui nous amène vers une nouvelle dualité ethno-culturelle québécoise, peut-être un indicateur d'une tendance universelle, qui sait !? Et les sorties de plus en plus agressives contre le communautarisme à la québécoise dont ces gens sont du reste les principaux chantres, témoignent d'un ressac de l'histoire, un retour imprévu dont les manifestations socio-politiques deviennent de plus en plus visibles avec l'émulsion des nationalismes autochtones pan-canadiens (pas seulement Indiens, mais désormais, aussi et notamment Canadiens français et Métis).
La Nation québécoise Incorporated
Pouvait-on espérer un autre résultat ? Pouvait-on espérer mieux ? Évidemment non ! C'est ce qui arrive quand un pays (le Québec) a perdu son sens par la bouche de ses faux prophètes et qu'il fait de l'histoire à la carte, selon les besoins du moment, selon la rentabilité de l'émotion nationale, selon les contraintes du marché international. Avions-nous franchement besoin de cette autre preuve ! L'échec national passe par ces plumes épointées. Ils ont sollicité des ressorts dont ils n'ont pas le contrôle, dont ils n'ont du reste jamais eu le contrôle. La conséquence crève aujourd'hui les yeux ! Il n'y a plus de place à l'incertitude : ou la mécanique se casse, ou elle s'emballe !
Faites vos mises...
Russel Bouchard
Le Devoir
POLITIQUE, vendredi 1 décembre 2006, p. a3
Motion sur la nation
Un recul pour le Québec, selon Gérard Bouchard
Robitaille, Antoine
Québec - Ce que l'Assemblée nationale a salué hier par une motion unanime est au fond une ruse électorale et fédéraliste qui fait reculer le Québec, estime le renommé historien et sociologue Gérard Bouchard, une des principales figures intellectuelles du débat sur la nation des 15 dernières années. Selon M. Bouchard, les souverainistes sont perdants dans cette histoire puisque leur nation est maintenant associée à celle d'un «Canada uni» et aussi parce que le texte de la motion ramène l'idée d'une nation canadienne-française.
L'intellectuel, frère de l'ancien premier ministre Lucien Bouchard, trouve «déconcertant» que le Bloc québécois ait «engagé tout le mouvement souverainiste dans son geste d'association du concept de nation québécoise à l'idée d'un Canada uni». Or ce geste est fort, insiste M. Bouchard, car il a été effectué «de la manière la plus formelle qui soit: par un vote des Communes!». «Ça va être dur à renverser, ça», a-t-il dit hier depuis son bureau à l'Université du Québec à Chicoutimi. «Et on raconte que cela a recueilli l'appui des ténors souverainistes au Québec, ce qui rend la chose encore plus troublante pour moi», a-t-il dit.
Diversité Les travaux de Gérard Bouchard sur la nation, depuis le milieu des années 90, ont suscité beaucoup d'intérêt et ont été largement commentés. Parmi ceux-ci, citons notamment La nation québécoise au futur et au passé, (VLB éditeur, 1999) ou Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde (Boréal, 2000). Gérard Bouchard a pris le contre-pied du grand sociologue Fernand Dumont, qui refusait de parler de «nation québécoise» tant que le Québec ne serait pas souverain. Avant ce grand soir, aux yeux de Dumont, la nation, c'était le Canada français. Bouchard, lui, a développé une conception de la nation politique québécoise refondée sur sa diversité. En 1999, certains ont même cru qu'il voulait carrément liquider le passé canadien-français lorsqu'il avait écrit dans nos pages: «Tous ensemble, jeter les souches au prochain feu de la Saint-Jean? Pourquoi pas? Avec l'espoir raisonnable qu'à la longue, il pourrait naître de ces cendres (parmi quelques inévitables bleuets?) une espèce renouvelée, enrichie, comme il arrive parfois.»
L'historien et sociologue n'a de cesse de répéter qu'il faut «ouvrir le cercle de la nation». Dans le débat des 15 dernières années, la nation a été selon lui une manière d'inclure les communautés culturelles, les néo-Québécois, dans la définition même de ce qu'est un Québécois.
Or, avec la motion votée cette semaine à Ottawa et saluée hier à Québec, ce «profit sociologique risque d'être dilapidé». La motion de Stephen Harper comprend le mot «Québécois» même en anglais. Voilà en somme l'idée d'une nation canadienne-française «d'un océan à l'autre» qui montre de nouveau le bout de son nez. Il remarque que les libéraux fédéraux ont ramené ces jours-ci cette vieille idée en échafaudant une théorie des «trois nations»: anglaise, française et autochtones. «Ce n'est pas la nation québécoise au sens où on l'entend, nous, dans nos débats. On est en train de revenir à des débats qu'on pensait réglés. C'est pour ça que je dis qu'on a perdu.»
Plusieurs se réjouissent de voir disparaître la notion de «société distincte». Gérard Bouchard fait remarquer qu'au moins, dans Meech, «il y avait une promesse d'une inscription constitutionnelle, ça s'accompagnait d'un petit réaménagement des pouvoirs face à Ottawa. Cette semaine, on a reculé, c'est évident». Il s'étonne de voir que malgré cela, les Canadiens anglais sont encore «plus dressés contre cette motion sur la nation qu'ils ne l'étaient contre Meech». Aujourd'hui, les «vrais problèmes ne sont même plus abordés»: réforme constitutionnelle, redistribution des pouvoirs, rapatriement de points d'impôt. «Comment peut-on parler de gain? Je ne comprends pas», dit Gérard Bouchard. Même s'il risque de perdre quelques plumes dans le ROC, «le seul gagnant ici, c'est Stephen Harper», estime M. Bouchard.
4 Comments:
dit :
C'est la déroute de la nation civique, à mon avis, et dont la marque de commerce est le communautarisme et le multiculturalisme. Ce qui est très saxon, donc très «canadian».
Il faut voir Gérald Larose, président du Conseil de la souveraineté avec sa fleur de lys bariolée, fleur de lys de la future nation civique, accourir sur les tribunes pour se faire entendre et faire l'éloge du relativisme, du «y a rien là». Hier soir à Dutrizac, il était tout à fait ridicule et surtout très inquiétant...D'ailleurs il faut se demander pourquoi M. Larose vient à la rescousse du PQ? Il est évident que c'est la panique.
Bernard Landry toujours très méprisant puisque LUI il sait, fait de même : il donne son avis, donne des conférences, etc... Comme s' ils étaient nos porte-paroles.
M. Larose condamne Denise Bombardier pour ses propos; il trouve «drôle» le comportement du chef Boisclair dans sa tentative de devenir un «vrai comédien».
M. Larose est maintenant à visage découvert. Pour Bernard Landry, depuis l'affaire du chiffon rouge nous avions compris à quelle enseigne il se logeait.
Quant à Gérard Bouchard, il cherche la «crèche»...
Marie Mance Vallée
dit :
Bonjour Marie Mance. Tout de même sidérant de voir à quel point ces gens sont coulants. Et ce mépris de chameau que même les gifles et les coups de pied au cul ne leur rabaissent.
À propos de Gérard, il faut remarquer les pirouettes qu'il fait pour expliquer ses dérives, justifier ses positions tordues, sa mine de vendu ; il fait la pose pour l'histoire en croyant bêtement que la lentille ne prendrait pas acte de sa face de faux curé.
Pour le papier de Denise Bombardier, je l'ai trouvé très à-propos. Boisclair a été pathétique ; comme Bob Ray ! Des vulgaires prêts à n'importe quoi pour attirer un vote, des dans seuses du ventre de sérails.
Russel
dit :
Au sujet de l'épisode Boisclair: Avec tous ces humoristes qui sévissent...le Québec ne serait-il plus qu'une grosse ''joke''???
Je suis triste et gêné de voir ce que l'on fait du pays bâti par nos ancêtres a force de sacrifices!!!
J'aime beaucoup le texte de la chanson : Dégénération du Groupe Mes Ailleux. Très lucide.
Degeneration -
Ton arriere-arriere-grand-pere
il a défricher la terre.Ton
arriere-grand-pere il a labouré la
terre.Et puis ton grand-pere a remtabilisé
la terre.Puis ton pere il l'a vendu , pour
devenir fonctionnaire.
Et puis toi , mon p'tit gars tu l'c'est plus
ce que tu va faire.Dans tont p'tit trois et demi,
bien trop cher fret en hiver , il te viens
des envies de devenir propriétaire et tu
reve la nuit , d'avoir ton petit lopin de
terre.
Ton arriere-arriere-grand-mere
elle a eu quatorze enfants.
Ton arriere-grans-mere
en a eu quasiment autant.
Et puis ta grand-mere en a eu trois c'tais
sufisans.Puis ta mere en voulais pas , toi
t'étais un accident.
Et puis toi , ma petite fille , tu change de
partenaire tout l'temp.Quand tu fait des
conneries , tu t'en sort en avortant
Mais ya des matins , tu te réveille en
pleurent.Quand tu reve la nuit ,
d'une grand table entouré d'enfants.
Ton arrière arrière grand père a connu la grosse misère
Ton arrière grand père Il ramassait les cennes noires
Ton grand père , miracle, y'é devenue millionaire
Ton père en a hériter Il a toute mis dans ses REERs
Et pis toi p'tite jeunesse Tu doit tes fesses au ministère
Pas moyens d'avoir un prêt dans une institution bancaire
Pour calmer tes envies de "hold-uper" la caissière
Tu lis des livre qui parlent de simplicité volontaire
Tes arrières arrières grand parents ils savait comment fêter
Tes arrières garnd parents ca souignait fort dans lé veillés
Tes grand parents ont connu l'époque YéYé
Tes parents c'tais le disco C'est la qu'ils se sont rencontrer
Et pis toi mon ami ques que tu fais de ta soirée
Éteind donc ta TV Faut pas rester encabanné
Heureusement que dans vie certaine choses refusent de changer
Enfile tes plus beau habits car nous allons ce soir danser
Je ne parle pas de revenir au début du siècle...mais on va ou???? Peut être qu'on ne le sait pas parce qu'on sait pas d'ou l'on vient!!!
dit :
Où allons-nous en effet? De quelles valeurs et de quelles traditions parlons-nous?
Quand on entend une Josée Di Stasio (qui n'est pas une vieille!!) à l'émission Y va y avoir du sport vendredi dernier dire que la communauté italienne avait conservé ses valeurs familiales, cela crève le coeur. Peut-on en dire autant?
On parle d'inclusion, d'adaptation des communautés culturelles. Ma question est la suivante : À quelle culture, à quelles valeurs doivent-ils s'intégrer, s'adapter? Si j'étais à leur place, je me cantonnerais dans mes propres valeurs afin de ne pas devenir zombie.
La notion de nation civique des années 1995 aura mis fin à notre culture, à nos valeurs. Un travail de sape sous prétexte de progressisme (on se moquait même depuis 1960, des traditions québécoises : c'était quétaine, disait-on). Un travail commencé au moment de la révolution tranquille. Et tout cela n'est pas le seul fait du fédéral, mais bien des nôtres.
Un immigrant la semaine dernière ne disait-il pas au sujet de cette jeune femme qui aurait été violée par plusieurs Noirs que «c'était cela les valeurs québécoises ». Je vous assure que c'est humiliant d'entendre pareil propos et cet immigrant n'a pas tout à fait tort.
Tout cela est d'une grande tristesse. Le jeune Québécois ne sait plus qui il est. Tout ce qu'il sait c'est : Y a rien là.
Et les chantres (Cadotte, Larose, Landry, Venne, Boisclair, Duceppe et autres lévesquistes, particulièrement les femmes pour ne nommer que ceux-là) de la souveraineté en remettent à chaque fois que l'occasion se présente. Ils continuent de marteler leur message destructeur de la nation.
Je crois bien sincèrement que nous avons été bernés par des imbéciles, par des gens qui dans n'importe quelle situation auraient été mécontents. Des gens qui n'ont pas réfléchi un seul instant aux conséquences de leur position. Sinon quel était leur objectif?????
Une chose est certaine les résultats sont bien visibles.
Marie Mance Vallée
Publier un commentaire
<< Home