Le Québec enfin débaillonné…

LA FIN DU PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE ! JE L’AI ENCORE PRIS DANS LA GORGE ET CE N’EST PAS DEMAIN LA VEILLE QUE CE BOUT DE TISSU EMPOISONNÉ VA PASSER…

La symbolique est puissante. Ce n’était pas un masque mais un bâillon : « Fermez-vous la gueule et faites ce qu’on vous dit sans rechigner ». C’est ce que je retiens de cette diabolique expérience et c’est ce que j’ai refusé d’accepter depuis le début. Je suis donc restée chez moi pendant deux ans, me privant d’aller au restaurant, au centre d’achat, au cinéma, dans les boutiques, au musée, et ... Hier, je suis enfin sortie de ma prison  pour revoir à quoi ressemble un sourire et le visage d’un être humain. Dans les visages, je vois que nous avons humainement et collectivement perdu quelque chose d’important. Je ne sais pas encore quoi exactement, mais il y a quelque chose en moins dans la spontanéité du regard.

Quel peuple ! Nous avons été abusés jusqu’au fond du troufion par nos gouvernements. Ils en ont pris goût. Ils nous l’ont imposé jusqu’au boutisme et voilà qu’on se surprend à remercier nos tortionnaires, nos geôliers et l’Etat de nous permettre de respirer. Sur cette question, le Québec est allé bien au-delà du nécessaire et le signal est donné pour une prochaine. Ce que Legault, Trudeau et consorts ont appris de cette expérience hallucinante, ce sont les avantages politiques qu’ils ont pu en retirer et qu’il y a une manière de soumettre un peuple : il leur suffit de plaider au nom de la nécessité, c’est tout ! Legault n’a pas pris la France ou les Etats-Unis en exemple sur cette question, mais il s’est inspiré de la Chine. Pendant deux ans, le Québec n’avait plus de Parlement, les ministres donnaient des contrats faramineux aux amis du régime sous prétexte de la crise, un milliard de dollars au bas mot ont été radicalement gaspillés. Il y a de quoi s’inquiéter ! Parions que le protocole de son retour en force est déjà dans les cartons. C’est payant et pratique pour le détenteur du précieux anneau…

Akakia