samedi, septembre 25, 2021

L’histoire de l’autochtonie d’Amerique et le wokisme ! Qu’ils y viennent !

 


L’histoire de l’autochtonie d’Amerique et le wokisme ! Qu’ils y viennent !…

Si vous n’avez pas eu encore l’occasion de lire la chronique de Joseph Facal, publiée dans le Journal de Montréal, allez-y, cela en devient ahurissant ! Un beau texte, écrit en bon français, collé à la réalité des faits qui nous dépassent et le « wokisme », cette dégénérescence de l’esprit du temps que nous traversons. Je ne vous raconte pas ce qu’il écrit sur le sujet. Faites l’effort, cela en vaut le coup. 

On déboulonne les statues, on brûle les livres, on fait la guerre à l’histoire, les scientifiques qui sont encore dignes de prétendre à ce titre sont contraints de se taire. Cette époque est vraiment pourrie quand il est question de parler vrai ! A défaut de se taire, il faut tricher sur la réalité pour ne pas passer dans la moulinette des wokes. Il faut tout raser et imposer son ignorance par des gestes d’éclat. Il n’y a pas que certains profs d’universités qui y goûtent pour oser dire ce qui mérite d’être dit, moi aussi j’y ai goûté ! Il y a de cela déjà 25 ans, quand j’ai lancé mon livre,  « Le dernier des Montagnais », dans lequel j’ai osé démontrer, preuves à l’appuie, que près de 95% des Indiens qui peuplaient, avant l’arrivée des Européens, le Saguenay et la Laurentie étaient disparus à la fin XVIIe siècle, j’ai eu droit à une série  d’attaques en règle dans tous les médias du Québec et dans certaines revues d’histoire pour avoir écrit sur une vérité que l’historiographie reconnaît aujourd’hui d’emblée. 

A la réserve indienne de Pointe-Bleue, le chef de l’époque avait même recommandé à ses administrés de ne pas lire mon livre pour ne pas être perturbés. Dans les universités, dont celles de Chicoutimi  et Laval où j’avais étudié, on interdisait aux étudiants en histoire de me citer en référence… même si on utilisait certaines de mes données. Pendant tout ce temps, on m’a refusé d’enseigner au cégep et dans les universités, et j’ai dû poursuivre sans avoir l’aide d’institutions. J’ai résisté et j’ai osé, malgré toutes les embûches, les injustices subies et la médisance déblatérée à l’encontre de mon œuvre par des chercheurs médiocres accrochés aux mamelles de ce système délirant.

Dans mon prochain livre, consacré à l’Autochtonie des premiers contacts (qui sortira à la mi-novembre), je ne fais aucun compromis avec la réalité. Preuves à l’appui, je parle des Indiens, des indigènes, des Sauvages et même des Peaux-Rouges quand cela est requis. J’évite de prononcer des mots, tel celui des « Premières Nations », une expression que je juge offensante pour les Metis et pour tous les autres qui ont contribué à la construction du  Canada,  un mot a connotation raciste inventé voilà à peine vingt ans, pour des raisons politiques et sans aucun lien avec les documents d’archives. J’écris ce qui doit être écrit, avec les mots qui portent un sens et avec beaucoup de respect, sans me soucier de la controverse que ces usages pourraient provoquer aujourd’hui, car ils font partie intégrante de notre histoire.

Akakia