dimanche, avril 28, 2019

Réchauffement climatique inondations récurrentes au Québec et crue millénaire au Québec, le mensonge se perpétue d'année en année...

En 1996, lors du déluge du 20 juillet, le premier ministre d'alors, Lucien Bouchard, avait qualifié l'événement de « crue millénaire ». 23 ans plus tard, on assiste au même scénario ! Au rythme où vont les choses, les crues millénaires il y en a à tous les vingt ans...


J’aime bien Fatima Houda-Pepin. Une femme brillante, libérée de la bonne façon et qui,à son ordinaire, dose bien ses propos. Quand Madame Houda-Pepin parle des intégristes musulmans et qu’elle nous explique comment ça se déroule dans la tête des Imams, je sais que j’apprends beaucoup. Quand elle nous explique certaines subtilités dans la religion musulmane et qu’elle met en contexte, je la crois sur parole car c’est l’univers mental et religieux dans lequel elle a évolué. Quand elle critique le port du voile et donne son opinion sur la laïcité, je suis toute ouïe !

Mais quand elle parle d’environnement et prend la part des climatos-sympathiques en matière de réchauffement climatique auquel elle attribue la principale cause des inondations qui affligent encore le Québec ce printemps, là je décroche royalement. Prenant à témoin les affirmations de la Sécurité publique du Canada dans sa chronique de ce matin, Madame Pépin affirme qu’avec « le réchauffement climatique, la montée des niveaux des mers, les sécheresses et les pluies extrêmes et la fonte des glaces, on assiste à un dérèglement complet de notre écosystème ».

Justement, cette semaine j’ai pris soin d’écouter sur les ondes radios des scientifiques chevronnés qui rejettent complètement ces assertions qui meublent le discours des gourous de l’écologisme et de la gauche écologiste. Pour eux, les preuves vérifiables sont là et la logique toute simple plaide en leur faveur : le réchauffement climatique n’a strictement rien à voir avec les inondations et les débordements printaniers. Que la planète se réchauffe ou pas, il n’y a pas plus d’eau qui tombe sur le territoire du Québec en une année. Ces débordements ont toujours existé et le fait de la catastrophe humaine qui se déroule actuellement en temps réel dans les émissions d’information publique tient particulièrement compte du fait que les humains, au fil du temps, ont empiété sur les espaces lacustres et riverains, ils ont harnaché les rivières et construit des barrages sans tenir compte des conséquences que cela allait avoir sur cet environnement et ils ont bêtement cru que la nature allait se tasser d’elle-même pour leur laisser la place.

J’étais au Saguenay, lors du déluge de juillet 1996. Avant même la fin de la fameuse crue soi-disant « déca millénaire », le premier ministre Lucien Bouchard décréta, urbi et orbi, un « act of God », ce qui eut pour effet immédiat de dédouaner de toutes responsabilités les propriétaires de barrages, dont l’Alcan, Abitibi-Consolidated et Hydro-Quebec. Dans les minutes qui ont suivi l’annonce de notre premier ministre, tous les médias ont opiné du chapeau pour le soutenir et ont maintenu un véritable consert de désinformation, interdisant dans leurs pages toutes critiques et mise en doute de ce credo gouvernemental pernicieux. Résultat : le 1,2 milliard de dollars que cela a coûté a été totalement défrayé par les contribuables et, ironie du sort, même les industriels coupables de négligence criminelle ont pu puiser des sommes d’argent dans le fonds d’indemnisation des sinistrés. Le mensonge de La presse locale et nationale était si gros que j’ai même pris sur moi de publier, à mes frais et à mon corps défendant, un livre relatant « L’été du Déluge - Les 90 de mensonge qui ébranlèrent le Saguenay ».

Mon livre, qui se voulait en ces temps difficiles, le seul contre-discours disponible, n’a jamais eu l’attention de la presse qui a même tenté de m’intimider en m’envoyant une mise en demeure de rétractation à laquelle j’ai refusé de me soumettre. Ce qui m’a valu un interdit de publication pendant plus de dix ans. Et 23 ans plus tard, on en est encore à la position de départ, à soutenir l’idée mensongère que Dieu, qui a le dos large quand le malheur nous frappe, est encore la cause derrière le désastre. De cette manière, l’Hydro-Quebec est dédouanée de toutes responsabilités, les riverains sinistrés qui ne sont pas totalement étrangers dans ce palmarès des causes, en ont plein les bottes, et le gouvernement, par nos taxes interposées, va nettoyer les factures dont les sommes de plus en plus astronomiques n’ont de cesse d’augmenter. Bravo !