Nouvelle-Zélande, la démocratie souillée...
Selon la chroniqueuse Lise Ravary qui a une admiration sans borne pour
la première ministre de la Nouvelle-Zélande, Jacinda Arden, et qui n’a
jamais eu peur d’appuyer le féminisme à outrance ; selon cette
folliculaire du Journal de Montréal, le fait d’avoir annoncé dix jours
seulement après le massacre de Christchurch la saisie des armes
semi-automatiques sans autre forme de procès et sans compensation
monétaire pour les dépossédés, est le
signe d’une grande chef d’État ! Ouah ! Tout un avancement ! Pour cette
journaliste, qui se dit « en amour platonique » avec la première ministre de
Nouvelle-Zélande et qui voit en elle une élue qui « représente
superbement la nouvelle génération qui prend tranquillement les rênes du
pouvoir », il y a vraiment de quoi se questionner sur la qualité de
son jugement.
Moi, j’y
vois tout le contraire ! En fait, dans cette façon de faire « nouvelle
génération », ce qui est terrifiant et très inquiétant pour la
démocratie dans laquelle ces féministes inconditionnelles se vautrent,
c’est plutôt cette précipitation, c’est le consensus des parlementaires
et c’est la mise en place, manu militari et sans débat, d’une loi très
agressive qui enlève au bon citoyen un droit acquis par l’histoire et la
coutume. C’est ce qu’il faut appeler une « démocratie souillée ».
Dans cette manière d’opérer un Parlement, les trois premiers principes d’une bonne loi ont donc été gommés au nom du bien public, ce qui est évidemment un leurre : pour un, la première ministre a agi dans la précipitation ; pour deux, elle a agi avec émotivité ; pour trois, il y a eu consensus, ce qui est la négation du débat libre et constructif ; et pour quatre, elle a décrété la saisie de ces armes légalement acquises sans avoir attendu la sanction d’une loi. Si c’est ça l’avenir du parlementarisme « nouvelle génération », on est en train d’entrer dans un monde qu’il me plaira de quitter avant sa finalité. Et il s’en trouve plein de journalistes dans notre propre pays pour vanter cette dérive. Dure époque pour la Liberté !
Dans cette manière d’opérer un Parlement, les trois premiers principes d’une bonne loi ont donc été gommés au nom du bien public, ce qui est évidemment un leurre : pour un, la première ministre a agi dans la précipitation ; pour deux, elle a agi avec émotivité ; pour trois, il y a eu consensus, ce qui est la négation du débat libre et constructif ; et pour quatre, elle a décrété la saisie de ces armes légalement acquises sans avoir attendu la sanction d’une loi. Si c’est ça l’avenir du parlementarisme « nouvelle génération », on est en train d’entrer dans un monde qu’il me plaira de quitter avant sa finalité. Et il s’en trouve plein de journalistes dans notre propre pays pour vanter cette dérive. Dure époque pour la Liberté !
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