dimanche, juillet 19, 2020

« Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là » (Victor Hugo)


« ET S’IL N’EN RESTE QU’UN, JE SERAI CELUI-LÀ. » (Victor Hugo)

Le 22 mars 2020, quand la crise pandémique nous est tombée dessus sans crier gare, j’écrivais dans les Délires d’Akakia :

« Pas de souci, si ça ne dure que le temps de la crise, quelques semaines voire deux ou trois mois. Mais il y a un mais ! Une crise, par définition, c’est passager et il faut que ça le reste ! Car la démocratie est un héritage bien fragile. Elle peut en prendre pendant un certain temps, mais elle a aussi ses limites. Et cette limite s’appelle la « Raison d’État » qui est le principe fondamental au non duquel l’État (c’est-à-dire le top niveau de l’institution suprême qui protège le système... pour le système !) se trouve justifié de violer à la fois les droits collectifs et les droits individuels pour assurer sa maîtrise du pouvoir. Et si cette « Raison d’État » se met à déraper, comme cela est devenu possible dépendamment de la gravité et de la persistance de la crise, nous risquons d’en baver plus que nécessaire et de nous ramasser dans la même situation que les Chinois. »

Ça, c’était il y a peine quatre mois. Que de chemin parcouru depuis, que de mensonges proférés et perpétrés par ceux qui ont fonction de bien nous informer. Il y a quatre mois, le Dr Arruda disait à toutes les antennes  que porter un masque était plus dangereux que de ne pas en porter. Il demandait même de nous abstenir au nom de la Santé publique. Nous n’en avons donc pas porté pendant quatre mois et nous avons réussi, par le confinement et la bonne volonté de tous, à juguler presque complètement les foyers d’éclosions et de propagations. Partout sauf à Montreal.... Dont le bon Dr Arruda a accepté de rouvrir la porte toute grande pour finalement revenir nous infecter en région.

Aujourd’hui, le même Dr Arruda, bien accroché aux basques de l’ONU et de l’OMS, nous dit que c’est grâce au masque que la première vague a été contrôlée. C’est un mensonge de premier niveau, car nous n’en avions pas porté lors de la première. Et  maintenant, il l’impose à l’ensemble de la population qui en redemande. Preuve qu’on s’habitue à tous les poisons, même à l’arsenic. Il suffit d’y aller à petites doses et ça y est !

Et ce qui devait être une exception dans une situation sanitaire d’urgence est devenue, depuis samedi dernier, une... normalité. NORMALITÉ ! J’imagine que vous savez ce que veut dire ce mot. Plus on avance dans l’année, plus les murs de notre prison se rétrécissent. Maintenant, le gros de la population est rentré dans le rang. Mettre son masque n’est plus recommandé, mais c’est désormais  une... norme  sociale. Ce qui veut dire que c’est maintenant inscrit dans les gênes de notre société, et que ceux et celles qui ne veulent pas se soumettre à ce délire arrudien sont ostracisés, matraqués, mis en prison. Tout un gain pour l’esprit de liberté qui est au fondement de l’Amerique et du monde moderne.

Vous aimez ça, bravo pour vous ! Votre docilité m’émeut. Avant, elle m’inquiétait. Mais maintenant, je la compte parmi mes expériences de vie en société. Mais ne m’en voulez pas si je refuse de souscrire à vos peurs. N’ayez crainte, je n’irai pas m’exposer sans masque dans un endroit soumis à la nouvelle normalité. En 71 ans, j’ai appris de mes erreurs et je sais tout le mal que peut produire sur le dos d’un individu le fait de ne pas se soumettre à une norme insalubre. Mais pas questions pour autant de bêler dans ce chœur de consentement...

Akakia