vendredi, décembre 09, 2016

Mais qui a peur de « Rambo Gauthier » ?



Le système à peur de ce qu'il ne peut pas contrôler et il est déjà en mode auto-défense. Depuis l'annonce de Bernard "Rambo" Gauthier, qui entend briguer suffrages lors de la prochaine élection générale au Québec, les médias traditionnels, la presse écrite surtout, se sont donné le mot pour ne pas le laisser passer !

On le démonise, on le ridiculise, on le rapetisse à l'état du vulgaire, on lui porte l'étiquette méprisante de candidat populiste. Toutes les épithètes sont bonnes dans l'espoir de décourager les électeurs de voter pour lui. Le simple fait d'assister à ce derby de démolition d'une candidature qui a pourtant toute sa légitimité dans notre démocratie, donne déjà raison à ceux qui n'ont plus confiance ni en la politique, ni aux médias, ni à l'élite formatée, ni aux prévaricateurs qui nous gouvernent en faveur des maîtres du système et qui aimeraient bien qu'on en finisse avec le statu quo de notre déchéance.

En fait, ce que tous ces dénonciateurs officiels s'appliquent à ignorer, Denise Bombardier en tête ce matin dans son canard enchaîné, vulgaire par son snobisme et ses prétentions du bon parler français (in "Rambo : l'habit fait le moine") ; ce que ces dénonciateurs patentés s'appliquent à ne pas dire dans la langue du mépris qu'ils maîtrisent, c'est que le cas nommé "Rambo Gauthier" (qui est une manière de le rapetisser par la caricature du pseudonyme) est devenu le symptôme de la dégradation de ce système dégénéré, et qu'il fait peur à tous ceux qui en profitent.

Certes, le personnage est truculent et parfois vulgaire (des termes qu'on utilise pour réduire sa capacité de convaincre). Oui, il est mal embouché le Nordcôtier ! Oui, il tourne les coins ronds pour parler de son écœurement, qui est également celui des laissés-pour-compte et des Canadiens français des régions ressources qui en ont marre de se voir déclassés au profit des arrivants qui sont en train de remplir le trou de beigne de Montréal et dont le nombre accru est en train de changer les mœurs et la culture du Québec. Oui, il manque de vocabulaire pour crier son impatience et son indignation ! Mais le candidat Gauthier n'en porte pas moins dans sa fougue oratoire et par-dessus ses bottes capées un message inquiétant pour les maîtres prévaricateurs qui votent les lois et qui font tout ce qu'il faut pour nous maintenir dans notre propre déchéance.

Le message que porte "Rambo Gauthier" en lui est pourtant simple et s'adresse aux maîtres actuels du système assassin qui nous gouverne : cessez, messieurs dames, de ne penser qu'à vous et laissez-en un peu au peuple ; cessez de favoriser Montréal au détriment des régions ; cessez de favoriser les arrivants au détriment des Canadiens français, des Autochtones Indiens et Métis qui ont construit ce pays à force de bras et qui sont devenus les oubliés du grand partage ; cessez de nous écraser et de nous dépouiller, nous en avons plein les bottes et sommes rendus au point de rupture ! Prenez le message avant qu'il soit trop tard...

Akakia

1 Comments:

Anonymous Anonyme
dit :

Toute la condescendance de cette classe d’élites auto-proclamées nous est illustrée, avec toute la désinvolture dont ils capables, dans cet article de Bombardier et celui de Gérard Bouchard dans la presse d’hier. Ces gens ne se rendent pas compte qu’ils sont eux-mêmes responsables, par leur laxisme, leur incompétence et leur suffisance, de la perte de confiance de la population envers ce système de corrompus où ils puisent eux-mêmes leur pain et leur beurre. Ils se sont construit un monde où ils dominent et tout ce qui est à l’extérieur de leur entendement, ou tout ce qui émane des autres, des gens, du peuple est considéré comme de la merde…du bas étage du « populisme ». En fait ils tremblent déjà devant la puissance de la réaction du peuple qui se responsabilise en toute légitimité pour changer les choses et faire respecter les fondements démocratiques de notre société. Pour qu’une démocratie fonctionne il faut que les liens qui unissent les partis ou les points communs des factions ou des segments de la population soient assez puissants, assez forts pour que puisse s’exercer la loi de la majorité, en toute responsabilité et selon les règles en vigueur. Pour le Québec c’est le contraire. On demande au peuple majoritaire de se faire harakiri au bénéfice de l’Arrivant qui occupe désormais la position centrale de notre société….une première dans l’histoire universelle! Il est temps que les choses changent ici…comme ailleurs!

Richard Harvey

11:50 a.m.  

Publier un commentaire

<< Home