Fin de la saga du Monument Price, à Chicoutimi
Les opposants au déménagements de ce bien dérangeant monument auront eu finalement gain de cause. C'était inévitable ! Devant la force d'un tel symbole brandi en ces temps si difficiles et si incertains pour les Saguenéens qui en bavent comme jamais depuis les jours sombres de 1929, le Maire de Saguenay, M. Jean Tremblay, a décidé de replier dans ce projet. Personnellement, je ne cache pas mon bonheur de ce repli que je pressens aussi stratégique que bien inspiré. Cette semaine, selon ce qui ressort du journal Le Quotidien qui en fait sa une, sa deux et sa trois, notre maire recommandera donc à son conseil de surseoir à son désir de déplacer le monument en perdition ; nul doute qu'il y aura consensus. Si cette décision fort sage de notre premier magistrat semble faire l'unanimité, tant dans les salons feutrés de ses ennemis où la fronde s'est puissamment orchestrée qu'auprès du bon peuple qui s'est laissé allé à ses émotions, cela ne veut pas dire pour autant qu'il n'y a pas anguilles sous roche. Et une très grosse !
Les journaux qui en ont fait leurs choux gras et qui ne sont pourtant pas dupes des coups donnés sous la table dans cette sorte de contentieux, n'ont pas réussi à trouver et mettre en évidence un seul point de vue en faveur du déménagement. Se peut-il ? Mystère et boule de gomme !? L'affaire qui a opposé l'enseignant Gérard Bouchard, dans une lutte à finir contre le maire de Saguenay, aura donc fini... en queue de poisson !
Ce qui n'a pas été dit par contre —ce qui ne l'est jamais en de telles circonstances— et ce qui m'indispose grandement, c'est que cet affrontement a particulièrement bien servi l'armée d'ennemis que compte le maire sortant. Nommons, entre autres : aspirants à la mairie ; PQ ; BLOQ ; establishment néonationaliste régional et national dont on retrouve du reste beaucoup d'adeptes, de soldats et de mercenaires dans les couloirs et alcôves de nos très-savantes et très-culturelles institutions.
Qu'on me comprenne bien : si j'ai dis trouver bien mal inspirée l'initiative de notre hôtel de ville de Saguenay à propos de la balade de ce fantôme bien peu glorieux de notre passé régional et national, je n'en déplore pas moins celle de ceux qui, de notre petite bourgeoisie locale, s'en frottent les mains ce matin. Dans les circonstances, où j'ai été aspiré bien malgré moi dans ce combat où on en a appelé avec tant de légèreté au pouvoir de la rue et à la démocratie pour faire rendre gorge à notre maire, il me faut rappeler enfin cette règle d'or voulant que la démocratie ne peut jouer pleinement son rôle que lorsque les citoyens sont bien informés. Et que s'il arrive, par malheur ou par malveillance, que ceux-ci soient mal informés ou tout simplement désinformés, ce qui arrive parfois, la démocratie n'est plus qu'une illusion, qu'un leurre qui permet à ceux et celles qui maîtrisent l'information d'exercer tous les pouvoirs.
Il nous reste maintenant à souhaiter que la paix sociale ne s'en trouve pas ainsi hypothéquée pour les années à venir. Car celles qui s'en viennent risquent de nous en faire voir des vertes et des pas mûrs...
Russel Bouchard
Le Métis
Les journaux qui en ont fait leurs choux gras et qui ne sont pourtant pas dupes des coups donnés sous la table dans cette sorte de contentieux, n'ont pas réussi à trouver et mettre en évidence un seul point de vue en faveur du déménagement. Se peut-il ? Mystère et boule de gomme !? L'affaire qui a opposé l'enseignant Gérard Bouchard, dans une lutte à finir contre le maire de Saguenay, aura donc fini... en queue de poisson !
Ce qui n'a pas été dit par contre —ce qui ne l'est jamais en de telles circonstances— et ce qui m'indispose grandement, c'est que cet affrontement a particulièrement bien servi l'armée d'ennemis que compte le maire sortant. Nommons, entre autres : aspirants à la mairie ; PQ ; BLOQ ; establishment néonationaliste régional et national dont on retrouve du reste beaucoup d'adeptes, de soldats et de mercenaires dans les couloirs et alcôves de nos très-savantes et très-culturelles institutions.
Qu'on me comprenne bien : si j'ai dis trouver bien mal inspirée l'initiative de notre hôtel de ville de Saguenay à propos de la balade de ce fantôme bien peu glorieux de notre passé régional et national, je n'en déplore pas moins celle de ceux qui, de notre petite bourgeoisie locale, s'en frottent les mains ce matin. Dans les circonstances, où j'ai été aspiré bien malgré moi dans ce combat où on en a appelé avec tant de légèreté au pouvoir de la rue et à la démocratie pour faire rendre gorge à notre maire, il me faut rappeler enfin cette règle d'or voulant que la démocratie ne peut jouer pleinement son rôle que lorsque les citoyens sont bien informés. Et que s'il arrive, par malheur ou par malveillance, que ceux-ci soient mal informés ou tout simplement désinformés, ce qui arrive parfois, la démocratie n'est plus qu'une illusion, qu'un leurre qui permet à ceux et celles qui maîtrisent l'information d'exercer tous les pouvoirs.
Il nous reste maintenant à souhaiter que la paix sociale ne s'en trouve pas ainsi hypothéquée pour les années à venir. Car celles qui s'en viennent risquent de nous en faire voir des vertes et des pas mûrs...
Russel Bouchard
Le Métis
1 Comments:
dit :
Le Lys, pour une fois, l'a emporté sur la Rose. D'ailleurs William Price n'est pas le fondateur de Chicoutimi, pour ce que j'en sais.
Il y a des limites à s'agenouiller devant des exploiteurs «téléguidés» de Dieu sait où...???? Il y avait anguille sous roche...
Au-delà de la politique politicienne, le maire a été bien avisé de revenir sur sa décision et nous devons l'en féliciter et le remercier.
Cependant, je me demande bien ce que font nos mercenaires souverainistes et nationalistes à la solde de la Rose???????
Marie Mance Vallée
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