Le patriote québécois, Gilles Rhéaume, à l'émission contradictoire de Denis Lévesque
J'ai écouté, hier soir (lundi, 25 septembre), la dernière moitié de l'émission contradictoire animée par Denis Levesque qui avait pour invité l'impétueux Gilles Rhéaume à qui il était demandé de réagir dans l'affaire pathétique de la journaliste Jan Wong. Pour nous mettre dans le contexte, rappelons simplement qu'au lendemain de la tuerie du collège Dawson, Mme Wong a laissé entendre, dans un article paru dans le quotidien torontois Globe and Mail, que le tueur dément, un non-francophone, avait été marginalisé par une société québécoise valorisant les «pure-laine». Une stupidité qui nous rapproche du sectarisme orangiste et qui n'aide en rien le débat.
Ma perception de la rencontre signée Denis Lévesque : beaucoup de fougue mal contenue par cet invité vedette, beaucoup de clichés et de slogans émotifs, une confrontation des plus stériles bourrée d'amertume. J'aurais aimé entendre un Gilles Rhéaume renouvelé, plus posé et plus pointu vu son âge grand-père, le temps de repos qu'il a eu et son expérience de franc débateur, mais cela ne s'est hélas pas produit ! Son interlocutrice d'Ottawa, pathétique et sans envergure, lui a pourtant donné de nombreuses occasions de prendre le dessus et de redorer le blason du discours nationaliste, mais il n'a pas été en mesure de s'imposer par le génie de l'éloquence qu'on lui reconnait pourtant.
La magie que j'attendais ne s'est pas produite.
Un mauvais remake, fin des années soixante, dans lequel s'invectivent comme des poissonniers, par têtes d'affiches interposées, les deux solitudes réactionnaires canadiennes. Deux murs de briques qui se rencontrent à cent kilomètres heure, cela ne fait que du bruit et de la poussière de briques.
Akakia
Ma perception de la rencontre signée Denis Lévesque : beaucoup de fougue mal contenue par cet invité vedette, beaucoup de clichés et de slogans émotifs, une confrontation des plus stériles bourrée d'amertume. J'aurais aimé entendre un Gilles Rhéaume renouvelé, plus posé et plus pointu vu son âge grand-père, le temps de repos qu'il a eu et son expérience de franc débateur, mais cela ne s'est hélas pas produit ! Son interlocutrice d'Ottawa, pathétique et sans envergure, lui a pourtant donné de nombreuses occasions de prendre le dessus et de redorer le blason du discours nationaliste, mais il n'a pas été en mesure de s'imposer par le génie de l'éloquence qu'on lui reconnait pourtant.
La magie que j'attendais ne s'est pas produite.
Un mauvais remake, fin des années soixante, dans lequel s'invectivent comme des poissonniers, par têtes d'affiches interposées, les deux solitudes réactionnaires canadiennes. Deux murs de briques qui se rencontrent à cent kilomètres heure, cela ne fait que du bruit et de la poussière de briques.
Akakia
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