Approche commune / Les élus de la Côte-Nord refoulés comme des mécréants par les Ilnutsh et les gouvernements supérieurs
Approche commune
Pas de place pour les élus
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Les élus de la MRC de la Haute-Côte-Nord sortent insatisfaits de leur rencontre avec les représentants du gouvernement du Québec à la table de négociations territoriales sur l'entente de l'Approche commune.
Jean-Marie Delaunay (archives)
Selon le préfet de la MRC, Jean-Marie Delaunay, aucune étape du processus de négociation ne permettra aux élus de faire valoir leur point de vue. « On s'est fait dire qu'ils ne sont pas là pour négocier avec nous autres, mais seulement avec les Innus », rapporte le préfet.
Québec a accepté d'inclure les municipalités dans un territoire de 138 000 kilomètres carrés, baptisé Nitassinan et revendiqué par les Innus comme terre ancestrale. Les maires considèrent que la cogestion des terres municipales avec les Innus est impossible. Les élus de la MRC de la Haute-Côte-Nord indiquent qu'ils n'accepteront jamais la signature d'un traité avec les communautés innues sur la base de l'entente de principe, l'Approche commune, signée en 2004.
Les élus réclament les mêmes redevances consenties aux autochtones sur l'exploitation des ressources naturelles à la signature du traité, soit un peu plus de 3 %, ce qui représente plusieurs millions de dollars de revenus par année.
La MRC de la Haute-Côte-Nord se plaint également de devoir changer régulièrement les règles d'aménagement de son territoire afin d'accommoder les Innus, même s'ils ne possèdent aucun droit confirmé par traité.
Société Radio-Canada, 7 septembre 2006
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Les élus de la MRC de la Haute-Côte-Nord sortent insatisfaits de leur rencontre avec les représentants du gouvernement du Québec à la table de négociations territoriales sur l'entente de l'Approche commune.
Jean-Marie Delaunay (archives)
Selon le préfet de la MRC, Jean-Marie Delaunay, aucune étape du processus de négociation ne permettra aux élus de faire valoir leur point de vue. « On s'est fait dire qu'ils ne sont pas là pour négocier avec nous autres, mais seulement avec les Innus », rapporte le préfet.
Québec a accepté d'inclure les municipalités dans un territoire de 138 000 kilomètres carrés, baptisé Nitassinan et revendiqué par les Innus comme terre ancestrale. Les maires considèrent que la cogestion des terres municipales avec les Innus est impossible. Les élus de la MRC de la Haute-Côte-Nord indiquent qu'ils n'accepteront jamais la signature d'un traité avec les communautés innues sur la base de l'entente de principe, l'Approche commune, signée en 2004.
Les élus réclament les mêmes redevances consenties aux autochtones sur l'exploitation des ressources naturelles à la signature du traité, soit un peu plus de 3 %, ce qui représente plusieurs millions de dollars de revenus par année.
La MRC de la Haute-Côte-Nord se plaint également de devoir changer régulièrement les règles d'aménagement de son territoire afin d'accommoder les Innus, même s'ils ne possèdent aucun droit confirmé par traité.
Société Radio-Canada, 7 septembre 2006
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