mardi, mars 24, 2020

Dépôt de bilan


Pendant les cinq années de prospérité que nous avons connues, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a eu une occasion exceptionnelle, pour ne pas dire unique, d’engranger des surplus exceptionnels. Il était d’autant plus en bonne position pour ce faire, que le Parti conservateur lui avait laissé les finances publiques dans un état de santé impeccable. Mais ce n’est pas ce que les Libéraux ont fait. Pendant cinq ans, il ont dépensé sans compter et sans jamais écouter ceux qui réclamaient plus de retenue, plus de prudence, de se préparer pour des jours difficiles.

Or, aujourd’hui, avec la crise du Covid-19, les finances publiques du Canada sont sollicitées au-delà du supportable, et on se demande bien comment on va faire pour payer tout ça ! Et il y a de quoi s’inquiéter ! Jusqu’où pourrons nous aller à ce rythme et alors que la production des biens et services est à l’arrêt ? Du jamais vu ! Nul besoin d’être comptable agréé ou actuaire pour savoir qu’il y a des limites à ce que l’État pourra payer ? A ce rythme, encore combien de temps ?

Ces dizaines et dizaines de milliards de dollars que Trudeau a jeté par les fenêtres dans sa folie dépensière, nous en aurions bien besoin aujourd’hui. Mais voilà, nous ne les avons plus et notre ministre des Finances du Canada, ce jovialiste impénitent qui a dépensé sans compter, se prépare à venir chercher dans les poches des contribuables tout l’argent que nous n’avons plus parce qu’il l’a tiré par les fenêtres. Ce soir et demain, il est en train de passer une loi qui devrait lui permettre, pendant près de deux ans, à ramasser cet argent partout où il le jugera à propos : TPS, impôts, taxes nouvelles et retax. Parions que ce ne sera pas dans ce les poches des milliardaires bourrés comme des boudins qu’il va aller le chercher, mais dans celles des contribuables déjà étranglés par cette crise inédite

Cinq ans plus tard, c’est là où nous a amené ce gouvernement. Dans le gouffre où nous sommes aspirés par les événements. Tout ce qui nous arrive, crise du coronavirus, crise sanitaire, crise économique et crise financière, tout ça ça se prépare et, par conséquent, c’était prévisible et évitable. Ce que nous vivons aujourd’hui, cette situation, c’est le fruit de choix politique et c’est à ce système qui le sous-tend que nous le devons...

Akakia