La fosse commune des Indiens et Metis, du Saguenay
LA FOSSE COMMUNE DES INDIENS ET DES METIS DE CHICOUTIMI
En réponse à l’intérêt porté actuellement au cimetière dit des Sauvages de Chicoutimi dans le contexte des pensionnats autochtones, il n’y a aucune relation. La translation des restes du cimetière de la mission jésuite et du poste de traite de Chicoutimi a été faite selon les règles, en 1879. Il vous faudrait lire le texte très documenté que j’ai écrit et publié voilà deux ans. Il n’y a pas de coup fourré. L’Eglise et l’Etat ont tout fait de qu’il fallait. Il n’y a jamais eu de pensionnat autochtone à Chicoutimi.
Les restes des Indiens et des Métis ont été inhumés avec tout le respect qu’on leur devait dans une fosse commune qui se trouve toujours à l’intérieur du cimetière Saint-Francois Xavier de Chicoutimi. Seuls les ossements du Métis Peter McLeod ont été inhumés ailleurs, dans le cimetière protestant de Rivière du Moulin, en raison de la controverse que sa mémoire suscitait à l’époque.
Il y a de cela plus de vingt-cinq ans, j’avais proposé qu’on élève un mémorial pour rendre hommage et souligner l’extraordinaire cohabitation entre Metis et Indiens. J’avais même réussi à aller chercher une subvention, la ville de Chicoutimi était d’accord, mais aussi incroyable que cela puisse être, c’est le conseil de bande de Pointe-Bleue qui a refusé !!! La question qui mérite alors d’être posée est les suivante : les Premières nations veulent-ils réellement une vraie réconciliation, où veulent-ils simplement être des éternelles victimes ?
TOUS UNIS DANS LA FOSSE COMMUNE DU TEMPS…
Voici comment tout a commencé, lors de la découverte de la fosse commune des restes du cimetière de la mission et du poste de traite de Chicoutimi. Dans ce cimetière, ont été enterrés, depuis 1676 jusqu’à sa fermeture définitive en 1856, les restes non seulement des Indiens du Saguenay, mais également ceux des Métis et de plusieurs Blancs qui vivaient là, qui ont marié des femmes Indiennes et qui ont fait familles. Ceux notamment de Nicolas Peltier, qui a épousé trois indiennes et laissé à la postérité des centaines de descendants Métis, y sont entremêlés avec ceux des Indiens qu’il a tant aimés. A l’époque, on ne faisait pas de différence. Tout le monde, indiens, Métis et Blancs vivaient dans une parfaite harmonie. N’eut été des mariages Métis, il n’y aurait plus un Indien au Saguenay-Lac-Saint-Jean-Cote-Nord. Pourquoi serait-ce un crime d’écrire et dire la vérité ?
L’article du journal en pièce jointe, a été publié dans le Progrès-Dimanche du 1er octobre 1995. Je venais à peine de sortir mon livre Le Dernier des Montagnais qui brisait un tas de faussetés entretenues depuis des décennies. Avant d’écrire n’importe quoi sur le sujet, les journalistes devraient se documenter. Ça aiderait à mieux comprendre la source du problème sociétal qui nous divise et qui pourrit nos relations. On ne peut rendre justice sur la foi du mensonge, mais en reconnaissant la réalité.
Akakia
1 Comments:
dit :
Félicitations pour votre article .
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