lundi, mai 24, 2021

La fête des Patriotes, vous me faites rire !

 


LA FÊTE DES PATRIOTES, VOUS ME FAITES RIRE !

Quand j’étais à la petite école, avant que Bernard Landry fasse son cirque, le 21 mai de chaque année nous célébrions la Fête de Dollard. Pas la fête du dollar $$$ comme les jeunes de notre époque le croient, mais de Dollard des Ormeaux qui avait combattu, avec 16 de ses compagnons, les Iroquois dans une bataille historique qui s’est passée aux environs du 20 mai. Contre eux, bien armés, un parti d’environ 500 Iroquois  qui ne l’ont pas eu facile croyez-moi. Ok, ils y avaient été un peu pour ravir les fourrures aux Iroquois qui descendaient de leur hiver dans des canots chargés à couler, mais aussi parce que ces derniers devaient en rencontrer d’autres tout aussi armés qu’eux, venant du Richelieu pour attaquer Montréal, puis une fois cela fait détruire  Trois-Rivières et Québec qui n’auraient pas pu tenir longtemps. Sans le sacrifice de ces 17 braves et de quelques Hurons restés fidèles au pire de la rencontre, sans leur exploit nul doute que la colonie Laurentienne en aurait bavé et qu’elle n’aurait su tenir le coup.

Je ne reviendrai pas sur les faits et les pourquoi du Long-Sault qui ont été largement dénaturés par la nouvelle histoire, ni sur celui de l’héroïcité de ces jeunes hommes et de ces quelques Hurons qui ont tenu le fort du Long-Sault jusqu’à la fin. Je vais revenir plutôt sur la fête des Patriotes qui a remplacé la première et vous dire pourquoi je ne célèbre pas la nouvelle mouture. 

Pourquoi ? Simplement parce que cette récupération politique par le PQ et par le BLOC qui se sont également emparés de la fête nationale des Québécois et du drapeau du Québec pour mousser leur option politique, me fait suer ! Quand je vois aujourd’hui Yves-Francois Blanchet, chef du Bloc et son gang de profiteurs, prendre la pose devant le monument des Patriotes armé d’un fusil et se réclamer de cette fête , alors qu’ils soutiennent le gouvernement Trudeau minoritaire, je ne peux symboliquement me rallier à ce parti d’hypocrites et de profiteurs de l’Etat fédéral qu’ils disent combattre. Et je n’oublie pas, aussi, que si les Canadiens français avaient accepté de se joindre aux patriotes américains en 1775 au lieu de les combattre à côté de leurs conquérants anglais ; je n’oublie pas que s’ils s’étaient ressaisis et avaient rejoint l’Union américaine en 1812, au lieu de faire à nouveau le coup de feu contre les Américains une autre fois à côté de l’armée des conquérants, nous n’en serions pas là à combattre encore les Orangistes du Canada pour sauver notre langue et notre fierté nationale.

Akakia

2 Comments:

Blogger Laurent Desbois
dit :

Montréal N’EST PAS un territoire Mohawk non cédé! Le territoire ancestral des Iroquois, dont les Mohawks, est en vérité situé bien loin de Montréal. À l’époque, à une à deux semaines au minimum de canotage.

Il y a des preuves archéologiques que les Algonquiens habitent la vallée du Saint-Laurent jusqu’à Gaspé depuis plus de 10,000 ans…
Mes ancêtres Micmacs n’ont jamais cédé leurs terres le long du Saint-Laurent au Mohawks…

Voilà ce que souligne Valérie Plante et où sont les terres des Mohawks dans la région qui est aujourd’hui l’État de New York aux USA!

Musée de la Neufve-France :
LE 10 JANVIER 1607, NAISSANCE D’ISAAC JOGUES En 1636, il quitte la France, où il est né, avec un groupe de Jésuites envoyés au Québec. Avec eux il exerce son ministère dans divers postes lorsqu’il est pris dans une embuscade par des Agniers (Mohawks-Iroquois), avec son compagnon René Goupil et plusieurs Hurons-Wendats qu’ils accompagnaient. Ces prisonniers sont torturés et tués, mais Isaac Jogues est gardé comme esclave. On lui a arraché les cheveux et les ongles, écrasé les doigts. Les blessures dont son corps est couvert s’infectent et des vers coulent des plaies écrit-il à son supérieur provincial, en ajoutant que son pouce gauche a aussi été coupé. « je remercie Dieu qu’ils m’ont laissé le droit », avec lequel il peut écrire. Pendant qu’il accompagnait ses ravisseurs, à une expédition de pêche, le groupe passa par un village de Hollandais où des colons aidèrent Jogues à se cacher et lui font gagner la Nouvelle Amsterdam, aujourd’hui la ville de New York. Au bout de quelques mois il s’embarque pour l’Europe mais reviendra en Nouvelle-France en 1644. Il est envoyé comme ambassadeur de paix auprès des Iroquois dans la région qui est aujourd’hui l’État de New York. Mais ces Autochtones les font prisonniers lui et son compagnon Jean de La Lande, et ils sont battus et gardés en captivité jusqu’au jour où un Amérindien les tue par surprise.
https://www.facebook.com/musee.delaneufvefrance/posts/4871493236225063

2:06 p.m.  
Blogger Laurent Desbois
dit :

On doit faire une distinction entre les Loyalistes Britanniques et les Républicains Américains!

En Estrie, plusieurs anglais républicains ont appuyé les Patriotes en 1837-38!

Voir
• Elkanah Phelps, Stanbridge East,
• Ephraïm Knight, député, Dunham,
• Silas Horton Dickerson et son épouse Mary Price, Standstead,
• Marcus Child, député, Hatley.

Et oui, il y avait les loyalistes :
• James Moir Ferres, Écossais raciste, Frelighsbourg, Montreal Herald : « Mon rêve, c’est de pendre tous les Patriotes! »,
• Paul Holland, député, Knowlton.

St-Césaire était un foyer Patriote! Voir Toussaint-Hubert Goddu, détenu au Pied-du-Courant et exilé aux Bermudes.

Réf. 1837 : le mouvement patriote en Estrie, Gilles Laporte, historien.
https://www.facebook.com/events/195273602435340

3:33 p.m.  

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