Le genre, le non-genre et la récupération politique de l'idéologie LGBT
Justin Trudeau, premier ministre du Canada, au mouvement de la Fierté Gay de Vancouver, le 2 août 2015. |
Dans sa chronique du 19 novembre 2019 « Le pouvoir du
lobby LGBTQ+»), Denise Bombardier soulève la question du lobby LGBTQ qui, selon
elle aurait été détourné de sa mission et instrumentalisé pour imposer « une
transformation progressive de la langue française, qui se décline, on le sait,
au masculin et au féminin ». En fait, ça va beaucoup plus loin que ça.
Je ne le dirai jamais assez. L’identité de genre n’est
pas le sexe. C’est une perception de soi dans le
groupe. On est femme ou on est homme, et cette façon de se percevoir relève du
culturel. Ce sont des points de repère incontournables auxquels chaque individu
est confronté dans une société.
La question des non-binaires, c’est autre chose. Ceux et
celles qui s’entendent ainsi nous envoient donc un message ; ils nous disent qu’ils
refusent de s’associer à un groupe genré. Ça ne se compare en rien à la
transidentité qui est même tout le contraire. La notion de non-binaire,
non-genré ou de bigenré, s’inscrit très bien dans celle d’un pays post-national
tel qu’annoncé par Justin Trudeau au début de son premier mandat. C’est une
construction idéologique qui relève d’un phénomène tout à fait nouveau : celui de
la dé-socialisation. Dans cette optique, il n’y a donc plus de société, plus de
points repère identitaires, plus de religion, plus de culture et plus d’histoire
; il n’y a que des individus qui forment une biomasse.
Akakia
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