Les Métis n'ont pas à avoir honte de ce qu'ils sont et n'ont aucun compte à rendre à Ghislain Picard !
Encore une fois, la journaliste Isabelle Haché choisit ses interlocuteurs de manière à appuyer sa vision particulièrement tronquée de l’autochtonie québécoise. Elle se fait, pas son journal interposé, l’alliée biaisée des Premières nations pour confondre des modes d’expression culturelle et des rituels venus d’un autre âge, dans la question identitaire qui est infiniment plus profonde que ce qui se passe dans une cellule de prison où les pensionnaires tentent de donner un sens à leur existence en tirant des enseignements réconfortants de leur propre histoire. Ce qu’elle évite de dire, c’est que les Indiens combattent les Métis dans l’unique but de protéger leur monopole de l’autochtonie au Québec et tous les privilèges qui en découlent. Il n’y a donc rien de surprenant de n’entendre que la voix de Ghislain Picard dans son dernier factum.
La Presse montréalisée, qui ne connaît strictement rien aux régions et encore moins leur histoire, se meurt d’incontinence cérébrale et vivote grâce aux subventions du régime Trudeau. Et ça se ressent dans la médiocrité de ce journalisme d’enquête totalement biaisé. Quand M. Picard se plaint d’appropriation culturelle auprès de la journaliste Haché, il évite de dire qu’il est lui-même Métis de naissance et de culture, que son statut d’Indien est un statut créé de toutes pièces par l’État fédéral, et qu’il est l’un des principaux propagateurs de l’appropriation culturelle qu’il dénonce, avec les rituels, les powows, les babioles et les accoutrements de carnaval empruntés aux indiens de l’Ouest canadien.
D’ailleurs, il importe à l’histoire de rappeler à tout ce beau monde qu’à l’époque des contacts les Hurons vivaient dans les Grands Lacs et que leur présence à Québec est plus récente que celle des premières familles métisses.
Des textes de ce genre et les montées de lait de Ghislain Picard sont le signe que le Canada a perdu son identité propre et qu’il ne sait plus où aller. Cela étant, la cause Métisse n’aura jamais été aussi forte. Quand nous n’étions pas une menace, ils nous méprisaient, riaient de nous, nous ignoraient. Maintenant ils ont peur de nous et nous détestent, et ça c’est bien ! Que cela soit dit : mes ancêtres s’appelaient Matshiragan, Tekouerimat, St-Onge, McKenzie. J’en suis fière et je n’autorise personne de dire qui je suis et qui je ne suis pas. Ce sont mes ancêtres. C’est mon histoire, ma culture, mon identité et mon pays ! C’est mon héritage ! Suis-je assez claire ?!
Akakia
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