Décès de l'illustrateur Francis Back
J'apprends avec stupéfaction le décès de l'illustrateur Francis Back,
ce jeudi matin 6 octobre 2017. Il m'avait téléphonée mardi dernier,
pour m'annoncer sa mort imminente et il se disait très serein face à son
sort. Il était très fatigué et très ému. Notre échange a duré une bonne
heure et il fut très émouvant. Il me disait en avoir pour très peu
de temps, entre 24 heures et un mois tout au plus me disait-il.
Inutile de vous dire que je suis très choquée du départ si précipité de cet ami exceptionnel. Le Québec et le milieu de l'histoire perdent un artiste unique, un dessinateur talentueux parmi les talentueux, et un historien du fait français en Amérique de la plus grande érudition qui soit. Il m'avait fait l'insigne honneur d'illustrer la couverture de mon livre « Le Saguenay des Fourrures », et m'avait même fait cadeau du dessin original qu'il avait tenu à m'apporter, ce que j'ai perçu comme la plus belle marque d'amitié qui soit pour un artiste d'un si haut niveau.
Lors de notre conversation, il a fait le tour de sa vie et de son oeuvre, parlé de ses hauts et de ses bas et m’a remerciée de lui avoir servi de modèle pour illustrer le couple métis, à cheval et à pied, un document en soi. Ses derniers engagements pour le 350e anniversaire de Montréal lui auront ravi ses dernières forces ; il en était conscient et mortifié, mais il avait le souci d'honorer ses engagements jusqu'au bout.
L'histoire et sa capacité de l’illustrer étaient sa passion. Ce fut à la fois un honneur et un rare privilège d'avoir reçu cet ultime coup de téléphone et d'avoir été son ami(e). À sa famille, ses neveux et nièces, et à ses amis fidèles pour lesquels il n'avait que des bons mots, mes plus sincères condoléances...
Bon repos Francis mon ami, mission accomplie...
Akakia
Inutile de vous dire que je suis très choquée du départ si précipité de cet ami exceptionnel. Le Québec et le milieu de l'histoire perdent un artiste unique, un dessinateur talentueux parmi les talentueux, et un historien du fait français en Amérique de la plus grande érudition qui soit. Il m'avait fait l'insigne honneur d'illustrer la couverture de mon livre « Le Saguenay des Fourrures », et m'avait même fait cadeau du dessin original qu'il avait tenu à m'apporter, ce que j'ai perçu comme la plus belle marque d'amitié qui soit pour un artiste d'un si haut niveau.
Lors de notre conversation, il a fait le tour de sa vie et de son oeuvre, parlé de ses hauts et de ses bas et m’a remerciée de lui avoir servi de modèle pour illustrer le couple métis, à cheval et à pied, un document en soi. Ses derniers engagements pour le 350e anniversaire de Montréal lui auront ravi ses dernières forces ; il en était conscient et mortifié, mais il avait le souci d'honorer ses engagements jusqu'au bout.
L'histoire et sa capacité de l’illustrer étaient sa passion. Ce fut à la fois un honneur et un rare privilège d'avoir reçu cet ultime coup de téléphone et d'avoir été son ami(e). À sa famille, ses neveux et nièces, et à ses amis fidèles pour lesquels il n'avait que des bons mots, mes plus sincères condoléances...
Bon repos Francis mon ami, mission accomplie...
Akakia
2 Comments:
dit :
Merci de cet émouvant témoignage. Je fais partie de la parenthèse helvétique de Francis, nous étions une bande de copains pendant son séjour aux Beaux-Arts de Bâle. Mon ex-mari et moi étions très proches de lui, sommes venus le visiter à Montréal, il est revenu plusieurs fois en Suisse. Mon ex-mari est allé le voir après notre séparation. La vie a continué, changements et transformations. Nous ne nous téléphonions pas souvent ces dernières années, malgré tout c'était toujours émouvant de se parler. Les liens d'amitié sont restés.
Mon ex-mari et moi nous nous joignons à tous ceux qui sont en peine du grand départ de Francis.
Catherine Walthard et Michel Lutz
dit :
Merci d’avoir pris le temps de témoigner du passage exceptionnel de ce grand artiste logé dans les fringues d’un grand humaniste. Nous étions de ses amis et c’est un beau cadeau en soi de l’avoir été. Bonjour à la Suisse pour laquelle il avait un grand amour.
Russel-Aurore
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