Lettre de Ferney—Voltaire aux amis du Québec et du Canada
L'église érigée à Ferney par Voltaire, en hommage à Dieu. Photo R.B., 2001.
Cher ami canadien,
Nous cherchons à faire traduire dans un maximum de langues actuellement parlées sur la planète Terre trois phrases de Voltaire, avec pour objectif de soutenir et de promouvoir une action de restauration de l'ancienne église paroissiale de Ferney-Voltaire (01210, Département de l'Ain, France), dans le cadre d'une campagne que nous nous disposons à lancer dans le cadre de l'Association Voltaire à Ferney. ( Voir Lucien CHOUDIN: "Deo erexit Voltaire MDCCLXI L'église de Ferney 1761-1826"
Nous vous prions de trouver ci-dessous quelques données générales sur le sens de cette action, l'esprit de notre campagne et plus précisément la finalité des traductions souhaitées. Des informations complémentaires sont évidemment disponibles.
Nous serions particulièrement heureux de pouvoir faire lire ces lignes du meilleur Voltaire (car nous connaissons l'autre aussi!) dans quelques-unes au moins des langues autochtones du Canada.
Pour toute aide éventuelle, recevez nos très vifs remerciements
APPEL À TOUS TRADUCTEURS BÉNÉVOLES
EN TOUTES LANGUES
« Puissent tous les hommes se souvenir... »
Une opération est ici lancée, qui vise à traduire et faire traduire dans un maximum de langues trois lignes de Voltaire, ce qui devrait au moins produire une œuvre collective originale, mais pourrait aussi contribuer à terme, on l'espère, à promouvoir la meilleure des causes dans le moment présent : la conscience d'un lien reliant tous les hommes à travers l’espace et le temps et l’exigence commune d’une élévation du niveau moyen d'humanité dans l’espèce humaine. C’est à peu près, croyons-nous, ce que disent les trois lignes en question, d’où l’intérêt de les faire lire idéalement dans toutes les langues humaines, pour que nul homme n’en ignore, s’il les rencontre un jour, le sens et la portée.
Nous savons que cette idée d’une fraternité d’obligation humaine fut longtemps religieuse et qu'elle le reste en son principe, s'il est vrai que les "religions" ont vocation à "relier". À nos yeux, en 2007 sur cette planète Terre, un étrange vieux monument jadis religieux, devenu laïc et presque oublié peut aussi porter et symboliser la même cause, pas forcément mieux, mais plus globalement, peut-être aussi plus concrètement.
Curieux paradoxe : ce message vient "du pays de Voltaire" (comme les Français entre eux désignent souvent la France, non sans facilité), plus précisément de Ferney-Voltaire, et c’est l’église même que construisit Voltaire qui est ici en cause. Car il y mit son nom, qu’on voit encore sur la façade quand on passe à Ferney : DEO EREXIT VOLTAIRE. MDCCLXI. Nous pensons que Voltaire, en vivant et en écrivant à Ferney après 1761 et jusqu'à la fin de sa vie, eut toujours à l’esprit une sorte de prière publique insérée dans le Traité sur la tolérance, dont nous évoquons justement ici le texte dans un cadre plus général.
Il s'agit en effet pour nous, plus largement, de promouvoir la restauration de cette ancienne église de Ferney-Voltaire, en l'orientant dans un certain sens architectural et patrimonial, à l'occasion d'un programme de travaux qui devrait commencer en 2008.
Construite en 1761 à l'arrivée de Voltaire à Ferney, presque entièrement à ses frais puisqu'il était le seigneur de ce petit village, l'église paroissiale fut vandalisée sous la Révolution (1794). Grossièrement relevée et consolidée dans sa forme ainsi dégradée (1801), elle fut sécularisée en 1826, sous la Restauration, au moment de la construction d'une église neuve au centre du village. Abandonnée alors et vouée à la destruction, la bâtisse fut enfin rachetée au diocèse par les propriétaires privés du château et en devint une simple dépendance, tantôt remise, tantôt hangar, tantôt atelier
au gré de cinq générations de châtelains. L'État Français ayant fait l'acquisition en 1999 du château de Ferney, du parc et de ses dépendances, l'ancienne église paroissiale, souvent nommée (à tort) "chapelle de Voltaire", est aujourd'hui entrée dans le domaine public. La bâtisse a besoin de soins assez urgents, et une campagne de travaux est prévue pour 2008. L'orientation actuelle, après étude liminaire du dossier, va dans le sens d'une réfection du monument en l'état, c'est-à-dire d'une reconduction de la forme actuelle, lourdement dégradée par l'usure du temps et par les aléas de l'histoire.
Cependant des représentations pressantes et conjointes d'élus locaux, de groupes de citoyens, d'historiens, d'intellectuels et de chercheurs, ont récemment remis en cause cette décision de principe : le dossier technique est en passe d'être réouvert. Les arguments ne manquent pas en effet pour soutenir l'issue alternative d'un retour à la forme ancienne dite "voltairienne", option qui se trouve à la fois plus fidèle à l'ancienne histoire locale, parfaitement réalisable sur une base documentaire fiable, enfin, et surtout, idéalement conforme à l'esprit du lieu, c'est-à-dire à cette vocation universelle de tolérance que Voltaire avait assignée à "son" église au-delà des apparences et des contraintes confessionnelles de son époque, vocation que son œuvre prolonge dans ses signes propres, par l'espoir d'une conciliation fraternelle de tous les hommes de foi ou de bonne volonté, croyants ou incroyants.
Bref, nous appelons à "relever" l'église même que Voltaire avait "élevée", comme le dit l'inscription de dédicace qu'il y plaça et qu'on lit toujours au fronton du monument : DEO EREXIT VOLTAIRE. Et nous nous disposons à organiser en ce sens, tout au long de l'année 2007, le plus large mouvement possible de sensibilisation, de soutien, de pétition, voire de souscription, pour faire prévaloir la seule option vraiment juste à nos yeux, et sur le plan du message historique et quant à sa valeur de témoignage patrimonial pour les visiteurs à venir, hommes et enfants de tous pays.
Un site est actuellement en construction pour accompagner cette campagne, qui pourrait s'appeler... EREXITHON. Nous avons souhaité mettre en exergue à ce site et à la campagne, sur une page totalement ouverte, un petit texte de Voltaire qui puisse symboliser le monument qui nous est cher et l'objectif de notre action, et nous essayons de faire traduire ce petit texte dans
toutes les langues actuellement parlées, sans considération d'origine ou de nation, de confession ou d'idéologie : c'est à nos yeux un simple signe d'appartenance humaine et de dialogue sans frontières.
On a choisi à cette fin trois courtes phrases de la célèbre "Prière à Dieu" du "Traité sur la tolérance". On sait que ce livre fut écrit et publié par Voltaire en 1763 pour la réhabilitation de Jean Calas, protestant de Toulouse exécuté et supplicié pour motifs de foi, et que cette réhabilitation fut acquise en 1765 grâce à son action dans ce qui reste "l'affaire Calas". Il nous semble que le texte qui suit peut illustrer le DEO EREXIT VOLTAIRE de 1761, lisible encore sur la plaque de pierre d'une minuscule église de village qui aujourd'hui a changé de sens dans un monde si troublé :
—————————————————————————————————————————————————————————————————————————
« Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps, Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger. Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères !
Voltaire, Traité sur la tolérance, « Prière à Dieu ».»
_________________________________________________________________________
On demande aux traducteurs :
1) de traduire en entier le texte ci-dessus, sa référence comprise
2) d'y mettre s'ils veulent bien leurs nom et prénom(s) plus un signe de lieu, pour les identifier sur le site à côté de leurs traductions respectives
3) de donner quelques détails sur la langue de traduction quand elle n'est pas très connue (pas assez connue !)
4) de dire enfin s'ils souhaitent être tenus au courant des suites de cette initiative, en indiquant par exemple une adresse électronique.
L'Association Voltaire Ferney, avec ses partenaires et sympathisants,
adresse à tous ces traducteurs, frères humains et bénévoles, de tout cœeur,
l'expression de sa gratitude.
Si vous en avez le tmps, bien sûr.
SLTS voltairiennes
________________________
VOLTAIRE À FERNEY
26, Grand' Rue
01210 Ferney-Voltaire
tel-fax: 04 50 28 27 85
Cher ami de Ferney,
J'ai signé, comme vous me l'avez demandé, cette magnifique traduction qui reproduit parfaitement bien l'esprit voltairien quand il est question de Dieu. Voltaire, comme il prit le temps de le faire savoir avec tant de force aux zélotes cléricaux de son époque, croyait en Dieu mais répudiait toutes formes d'intolérance, à commencer par celle venue des croyances et des préjugés. Voltaire fut en fait le premier génie littéraire à savoir si bien faire la différence entre foi et croyances. Peut-on simplement imaginer ce qu'il fallait de force, de conviction et de courage pour exprimer cette foi tant dans le monument littéraire formé par son oeuvre que dans un bucolique et pastoral monument de pierre qui fait l'éloge de la chaume et de la belle terre de France.
D'un admirateur,
Russel Bouchard
Métis canadien-français et historien
Chicoutimi, Québec, Canada
Cher ami canadien,
Nous cherchons à faire traduire dans un maximum de langues actuellement parlées sur la planète Terre trois phrases de Voltaire, avec pour objectif de soutenir et de promouvoir une action de restauration de l'ancienne église paroissiale de Ferney-Voltaire (01210, Département de l'Ain, France), dans le cadre d'une campagne que nous nous disposons à lancer dans le cadre de l'Association Voltaire à Ferney. ( Voir Lucien CHOUDIN: "Deo erexit Voltaire MDCCLXI L'église de Ferney 1761-1826"
Nous vous prions de trouver ci-dessous quelques données générales sur le sens de cette action, l'esprit de notre campagne et plus précisément la finalité des traductions souhaitées. Des informations complémentaires sont évidemment disponibles.
Nous serions particulièrement heureux de pouvoir faire lire ces lignes du meilleur Voltaire (car nous connaissons l'autre aussi!) dans quelques-unes au moins des langues autochtones du Canada.
Pour toute aide éventuelle, recevez nos très vifs remerciements
APPEL À TOUS TRADUCTEURS BÉNÉVOLES
EN TOUTES LANGUES
« Puissent tous les hommes se souvenir... »
Une opération est ici lancée, qui vise à traduire et faire traduire dans un maximum de langues trois lignes de Voltaire, ce qui devrait au moins produire une œuvre collective originale, mais pourrait aussi contribuer à terme, on l'espère, à promouvoir la meilleure des causes dans le moment présent : la conscience d'un lien reliant tous les hommes à travers l’espace et le temps et l’exigence commune d’une élévation du niveau moyen d'humanité dans l’espèce humaine. C’est à peu près, croyons-nous, ce que disent les trois lignes en question, d’où l’intérêt de les faire lire idéalement dans toutes les langues humaines, pour que nul homme n’en ignore, s’il les rencontre un jour, le sens et la portée.
Nous savons que cette idée d’une fraternité d’obligation humaine fut longtemps religieuse et qu'elle le reste en son principe, s'il est vrai que les "religions" ont vocation à "relier". À nos yeux, en 2007 sur cette planète Terre, un étrange vieux monument jadis religieux, devenu laïc et presque oublié peut aussi porter et symboliser la même cause, pas forcément mieux, mais plus globalement, peut-être aussi plus concrètement.
Curieux paradoxe : ce message vient "du pays de Voltaire" (comme les Français entre eux désignent souvent la France, non sans facilité), plus précisément de Ferney-Voltaire, et c’est l’église même que construisit Voltaire qui est ici en cause. Car il y mit son nom, qu’on voit encore sur la façade quand on passe à Ferney : DEO EREXIT VOLTAIRE. MDCCLXI. Nous pensons que Voltaire, en vivant et en écrivant à Ferney après 1761 et jusqu'à la fin de sa vie, eut toujours à l’esprit une sorte de prière publique insérée dans le Traité sur la tolérance, dont nous évoquons justement ici le texte dans un cadre plus général.
Il s'agit en effet pour nous, plus largement, de promouvoir la restauration de cette ancienne église de Ferney-Voltaire, en l'orientant dans un certain sens architectural et patrimonial, à l'occasion d'un programme de travaux qui devrait commencer en 2008.
Construite en 1761 à l'arrivée de Voltaire à Ferney, presque entièrement à ses frais puisqu'il était le seigneur de ce petit village, l'église paroissiale fut vandalisée sous la Révolution (1794). Grossièrement relevée et consolidée dans sa forme ainsi dégradée (1801), elle fut sécularisée en 1826, sous la Restauration, au moment de la construction d'une église neuve au centre du village. Abandonnée alors et vouée à la destruction, la bâtisse fut enfin rachetée au diocèse par les propriétaires privés du château et en devint une simple dépendance, tantôt remise, tantôt hangar, tantôt atelier
au gré de cinq générations de châtelains. L'État Français ayant fait l'acquisition en 1999 du château de Ferney, du parc et de ses dépendances, l'ancienne église paroissiale, souvent nommée (à tort) "chapelle de Voltaire", est aujourd'hui entrée dans le domaine public. La bâtisse a besoin de soins assez urgents, et une campagne de travaux est prévue pour 2008. L'orientation actuelle, après étude liminaire du dossier, va dans le sens d'une réfection du monument en l'état, c'est-à-dire d'une reconduction de la forme actuelle, lourdement dégradée par l'usure du temps et par les aléas de l'histoire.
Cependant des représentations pressantes et conjointes d'élus locaux, de groupes de citoyens, d'historiens, d'intellectuels et de chercheurs, ont récemment remis en cause cette décision de principe : le dossier technique est en passe d'être réouvert. Les arguments ne manquent pas en effet pour soutenir l'issue alternative d'un retour à la forme ancienne dite "voltairienne", option qui se trouve à la fois plus fidèle à l'ancienne histoire locale, parfaitement réalisable sur une base documentaire fiable, enfin, et surtout, idéalement conforme à l'esprit du lieu, c'est-à-dire à cette vocation universelle de tolérance que Voltaire avait assignée à "son" église au-delà des apparences et des contraintes confessionnelles de son époque, vocation que son œuvre prolonge dans ses signes propres, par l'espoir d'une conciliation fraternelle de tous les hommes de foi ou de bonne volonté, croyants ou incroyants.
Bref, nous appelons à "relever" l'église même que Voltaire avait "élevée", comme le dit l'inscription de dédicace qu'il y plaça et qu'on lit toujours au fronton du monument : DEO EREXIT VOLTAIRE. Et nous nous disposons à organiser en ce sens, tout au long de l'année 2007, le plus large mouvement possible de sensibilisation, de soutien, de pétition, voire de souscription, pour faire prévaloir la seule option vraiment juste à nos yeux, et sur le plan du message historique et quant à sa valeur de témoignage patrimonial pour les visiteurs à venir, hommes et enfants de tous pays.
Un site est actuellement en construction pour accompagner cette campagne, qui pourrait s'appeler... EREXITHON. Nous avons souhaité mettre en exergue à ce site et à la campagne, sur une page totalement ouverte, un petit texte de Voltaire qui puisse symboliser le monument qui nous est cher et l'objectif de notre action, et nous essayons de faire traduire ce petit texte dans
toutes les langues actuellement parlées, sans considération d'origine ou de nation, de confession ou d'idéologie : c'est à nos yeux un simple signe d'appartenance humaine et de dialogue sans frontières.
On a choisi à cette fin trois courtes phrases de la célèbre "Prière à Dieu" du "Traité sur la tolérance". On sait que ce livre fut écrit et publié par Voltaire en 1763 pour la réhabilitation de Jean Calas, protestant de Toulouse exécuté et supplicié pour motifs de foi, et que cette réhabilitation fut acquise en 1765 grâce à son action dans ce qui reste "l'affaire Calas". Il nous semble que le texte qui suit peut illustrer le DEO EREXIT VOLTAIRE de 1761, lisible encore sur la plaque de pierre d'une minuscule église de village qui aujourd'hui a changé de sens dans un monde si troublé :
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« Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps, Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger. Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères !
Voltaire, Traité sur la tolérance, « Prière à Dieu ».»
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On demande aux traducteurs :
1) de traduire en entier le texte ci-dessus, sa référence comprise
2) d'y mettre s'ils veulent bien leurs nom et prénom(s) plus un signe de lieu, pour les identifier sur le site à côté de leurs traductions respectives
3) de donner quelques détails sur la langue de traduction quand elle n'est pas très connue (pas assez connue !)
4) de dire enfin s'ils souhaitent être tenus au courant des suites de cette initiative, en indiquant par exemple une adresse électronique.
L'Association Voltaire Ferney, avec ses partenaires et sympathisants,
adresse à tous ces traducteurs, frères humains et bénévoles, de tout cœeur,
l'expression de sa gratitude.
Si vous en avez le tmps, bien sûr.
SLTS voltairiennes
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VOLTAIRE À FERNEY
26, Grand' Rue
01210 Ferney-Voltaire
tel-fax: 04 50 28 27 85
Cher ami de Ferney,
J'ai signé, comme vous me l'avez demandé, cette magnifique traduction qui reproduit parfaitement bien l'esprit voltairien quand il est question de Dieu. Voltaire, comme il prit le temps de le faire savoir avec tant de force aux zélotes cléricaux de son époque, croyait en Dieu mais répudiait toutes formes d'intolérance, à commencer par celle venue des croyances et des préjugés. Voltaire fut en fait le premier génie littéraire à savoir si bien faire la différence entre foi et croyances. Peut-on simplement imaginer ce qu'il fallait de force, de conviction et de courage pour exprimer cette foi tant dans le monument littéraire formé par son oeuvre que dans un bucolique et pastoral monument de pierre qui fait l'éloge de la chaume et de la belle terre de France.
D'un admirateur,
Russel Bouchard
Métis canadien-français et historien
Chicoutimi, Québec, Canada
2 Comments:
dit :
Vraiment un geste inspirant.
Ce serait beau de voir ici aussi, au Québec, notre Église se relever par quelques briques de mea culpa cimentées d'une bonne dose de réformes. Moins de croyances et un peu plus de foi, moins d'adoration et un peu plus de raison.
Moins de leurs grands prêcheurs, et un peu plus de leurs grands penseurs.
Et ils en ont!
dit :
Zach, ces-temps-ci vous êtes inspirant, rien de moins!
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